Catégorie : Travel

  • Les derniers héros, les vrais…

    Il y a quelques jours, je lisais cet article dans Libération sur le Vendée Globe (et pas Vents des Globes, comme beaucoup pensent encore :-)).

    Armel Le Cleac'h, à bord de «Banque Populaire VIII», au large des Îles Kerguelen, le 30 novembre 2016
    Armel Le Cleac’h, à bord de «Banque Populaire VIII», au large des Îles Kerguelen, le 30 novembre 2016. Photo Marine Nationale

    Puis, j’ai pu voir comme beaucoup de gens les incroyables images de la Marine Française des deux premiers bateaux, prises par l’hélicoptère Panther décollé depuis la frégate de surveillance Nivôse. En particulier, les images de Hugo Boss sur lesquelles ont voit bien la quille et la voilure. Plus de 20 nœuds, ça va vite, très vite…

    Enfin, j’ai repensé à mon ami Hervé Laurent, troisième du Vendée en 96-97 (juste mentionné à la fin de la vidéo ci-dessous, pourtant arrivé à peine un jour après Marc Thiercelin), tout en gentillesse, humilité et grand professionnalisme.

    Et là, à la fois un peu jaloux du courage de ces hommes (pas de femme cette année… dommage) et surtout incroyablement impressionné par leur capacité de résistance. Il est fort possible que le record tombe cette année sous les 70 jours. Incroyable ! 50 jours de moins que les premiers vainqueurs. Mais même 70 jours, avec une grosse moitié dans des conditions épouvantables.

    On ne s’imagine pas le bruit à l’intérieur d’un de ces bateaux. C’est un couloir de RER vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le bruit, le mouvement et le froid. Pas pendant quelques heures, non pendant des jours et des nuits et des jours et des nuits… N’importe quel être humain normalement constitué jetterait l’éponge au bout de quelques heures. Sauf eux !

    Ce n’est pas un ultra trail de 100 miles avec 10 km de dénivelés positifs. Au bout d’un, deux ou trois jours, c’est fini! Ce n’est pas l’ascension d’un huit mille. Au bout d’un mois et demi, tout est fini. C’est une épreuve, seul et sans assistance, de trois mois en mer, qui vous lessive le corps, l’esprit et le cœur. C’est pour moi les derniers héros, issus de la tradition des grands explorateurs. Qui partaient des mois avec le risque de ne jamais revenir.

    Alors, il y  a tant à apprendre de ces derniers grands héros de l’humanité, avant de céder leur place à ceux qui iront explorer Mars, prochaine frontière de l’incroyable resistance humaine. Alors qu’ont-ils à nous apprendre ?

    1. Tout est possible. Tout est question de trois choses: un rêve (une passion), de la volonté et de la préparation.
    2. On résiste à tout. Même quand on est au bout du rouleau, il y a encore de l’énergie.
    3. On n’a qu’une vie. Alors autant la vivre à réaliser ses rêves.
    4. C’est quand personne ne regarde que se fabrique le bonheur. Pas de caméras de téléréalité, pas de mise en scène (un peu pour ne pas faire trop peur à ceux qui regarde les quelques vidéos qu’ils envoient), mais beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail ingrat et nécessaire.
    5. La solution aux maux de l’humanité se trouvent dans l’effort de la vraie vie, pas dans la vacuité des paradis artificiels. Les héros à glorifier, à qui donner la Légion d’Honneur, à inviter à l’Élysée, à inviter à faire des conférences dans les écoles, ce sont eux (j’en profite pour un petit coup de pub à Sailing pour tous, l’association d’Hervé qui fait découvrir la voile gratuitement aux enfants Mauriciens), pas tous ces pseudos artistes de téléréalité ou sportifs capricieux et irrévérencieux.

    Alors, messieurs, chapeau bas ! Que le meilleur gagne, mais en attendant, au delà du rêve, sachez que vous donnez la pêche à des millions de fans !

    Publié le 12/12/16 à 16:12… ça m’amusait

  • Best airline, really? SAA come on!

    Everybody loves to be informed when any delay happens right? With modern technology, sending a SMS or an email has never been so easy. This is what happened yesterday to my flight from Mauritius to Joburg on my way to Dakar. Flight was supposed to depart a 3:35PM, but we got pushed back 45 minutes later. It was unfortunately nor planned nor predictable. As the captain explained, the delay was caused by missing paperwork that should have been dispatched by the ground personnel. Anyhow, we got delayed, took off, landed safely and I could catch my connection, so happy ending.

    However, I just laughed my ass off when I had a look at my mailbox the next day. Right there was a message from the airline informing me about my flight’s delay. Now, look at the top right of the window: « 17:36 ». The message was received at 5:36 PM. Then look at the message: « the new expected time of departure is 16h10 ». That is 4:10 PM. So tell me, what the purpose of sending a message one hour after the delay has happened, informing me of something I already knew. If I appreciate the intention, the message could have been tweaked apologizing for the delay and thanking me for being a loyal member of the frequent flyer program, but not for informing me about something I already knew.

    Now, I may sound negative, as I said, the intention was good. But come one, when you brag largely about being the « Best Airline in Africa » for the 14th consecutive year, it leaves you wonder where the others are. Customer service, particularly automated customer service, like this email message should be easily configured to leave a positive and customized experience, not a laughable one.

    To continue on the analysis of the above message. Let’s look at the disclaimer:

    • The information in the e-mail is confidential and is legally privileged. WTF! The information in the e-mail is just an information about a flight delay, it’s nothing confidential nor privileged.
    • If this email is not intended for you, you cannot copy, distribute or disclose information to anyone and request that the email be deleted. Now, does this imply that because this email was intended for me, I can copy, distribute or disclose information to anyone? I suppose so… but let’s face it, this is just an information about a flight delay!
    • Any disclosure of confidential or privileged information transmitted herewith may result in legal proceedings being instituted against the recipient thereof. Now, since the first sentence states that the information in the e-mail is confidential and privileged, I presume that putting this on my blog puts me at jeopardy!
    • While all reasonable steps have been taken to ensure the accuracy and integrity of all data transmitted electronically, SAA does not accept liability if the data, for whatever reason, is corrupt or does not reach its intended destination. In other words, we are brilliantly good, but shit happens and if it does, we are just not responsible. So we have the right to sue you, but you have not!
    • Please note that this e-mail
      and the contents thereof is subject…. Email. Not only it should be are subject and not is – it’s just grammar, hey – but yes all big corp are paying lawyers to create disclaimers policies… But the best is yet to come…
    • Should you not have access to the internet, send an e-mail to requestdisclaimer@flysaa and a copy will be sent to you. I do not know for SAA lawyers but for me, if I do not have access to internet, it will be hard to send an email to anyone… This leaves me speechless at the overall legal quality of this disclaimer.

    I am sure there are good legal reasons to include this piece in any email (I am not a lawyer, but generally common sense tends to prevail even in court), but come on, to use any piece of email as court evidence, it needs to be proven it has not been forged or tampered, and this requires more than a useless disclaimer.

    To close on this, after this huge image showing wonderful muscles of SAA (who is losing money every day BTW… interesting that what forms the best airline is not judged as well on its ability to generate profits for its shareholder), you find the list of Directors. WTF? What has this information to do in a customer service email. Give me the email address of these people so I can send them this message or just get rid of all this clutter.

    To end on a positive note, as it’s easy to throw away the baby with the wash basin, thank you, SAA! You flew me comfortably and safely to Dakar! But please, please, change your CMO, change you Customer Service director, allow to request business upgrade online like any modern airline, have a website that is user-friendly and not cluttered with useless information, that makes it very difficult to find what you are looking for, and send correct, customized and timely email!

    Good luck!

  • L’être humain, la globalisation et les citoyens du monde

    https://unsplash.com/lexaliviado
    https://unsplash.com/lexaliviado

    Jour 708 « Les Français ? C’est dommage qu’il y en ait beaucoup en France ». C’est mots sont d’Hervé Renard. Un peu provoc’ ils expriment le schisme qui se crée quand vous vivez et travaillez à l’étranger. Hervé Renard n’est pas forcément une figure très connue en France, malgré son éphémère passage comme entraineur de l’équipe de football de Lille. Mais en Afrique, il est l’homme qui a emmené les Éléphants à la victoire pendant la Coupe d’Afrique des Nations. Oh, les Éléphants, c’est l’équipe nationale de Côte d’Ivoire. Ben oui, le foot, ce n’est pas que l’OM, le PSG et le Barça…

    Alors quelques mots sur Hervé Renard et ses propose. Il se trouve que 1. Je me trouvais à Abidjan quand la Côte d’Ivoire a gagné la CAN (Bertrand, chouette souvenir non ?) et 2. Hervé Renard se trouvait dans le même hôtel que moi et j’ai pu le croiser à plusieurs reprises. Ceci appelle quelques commentaires simples. D’abord, j’ai vu un homme humble, pas grisé par son statut victorieux, mais approchable et souriant. Ensuite, réussir ce qu’il a fait dans un pays étranger pour lui est remarquable car cela demande deux immenses qualités : le respect (respecté l’autre et être respecté) et le leadership. Mais cela provoque aussi un schisme : en vivant et baignant dans une autre culture que la sienne, on apprend vite à embrasser les différences et à les faire sienne. Un arbre ne perd jamais ses racines, mais ses branches et ses feuilles s’adaptent à son environnement. C’est ce que veut dire Hervé Renard avec sa phrase provoc ‘.

    Quand on a vécu à l’étranger, parcouru le monde, et rencontrer d’autres cultures, on voit les travers de ses concitoyens. Ceux-là même qui font voter pour un parti fasciste, rejetant l’autre et prônant le repli sur soi. Mais Hervé Renard a raison. Le monde est plat, global et ouvert. Ce n’est qu’en le rendant encore plus ouvert qu’on le rendra meilleur. Ce n’est qu’en apprenant de l’autre qu’on devient meilleur. Ce n’est qu’en se mélangeant en respectant nos différences que les hommes deviennent de vrais citoyens du monde. Alors les frontières, ouvrez-les et les Français, bougez votre cul de votre poste de télévision, allez voir ailleurs, il y a beaucoup à apprendre. Et puis foutez-moi le FN à la poubelle, c’est un parti haineux, d’arrivistes menteurs et mesquins. Voilà c’est dit ! Vive la France et tous ces Français qui sont fiers d’être Français et Citoyens du Monde !

  • Y’en a marre…. et voilà ça redémarre…

    Je courais ce matin, comme quasiment tous les matins, non pas parce que j’étais en retard, mais parce que je cours tous les matins, je jog, je fais mon footing, vous appelez ça comme voulez. Je le fais, un, parce que j’aime courir (ça a commencé il y a plus de vingt ans quand on a décidé, une bande de copains, de courir le marathon de Paris, depuis je n’ai jamais arrêté), et deux, parce que ça génère endorphine, dopamine et sérotonine et que donc ça fait du bien ! Je courais donc et je réfléchissais. C’est clair que quand on court, on a le temps de réfléchir, particulièrement quand on a la chance, comme moi, de courir dans la forêt. je réfléchissais donc et mes pensées s’emmêlaient… agréablement.

    En réfléchissant, je me disais que j’avais de la chance de pouvoir courir là de bon matin dans cette forêt, et que surtout, qu’il était temps de mettre de l’ordre dans mes affaires et de simplifier les tonnes de trucs que je fait au quotidien. Il s’en est donc suivi un certain nombre de décisions, prises là comme ça, en courant.

    La première concerne ce blog. Ben oui, je l’ai un peu délaissé, car je m’étais un peu lassé de mon billet quotidien. C’est que ça en fait du travail d’écrire un billet tous les jours. Et puis en regardant le désolant film des départementales, les élucubrations des uns et des autres sur la crise en Europe et le bras de fer Merkel-Tsypras, la folie meurtrière du co-pilote de Germanwings (dont la culpabilité n’est pas encore prouvée, même si tous les indices semblent converger), l’optimisme de mes interlocuteurs après mes deux semaines au Zimbabwe, en Namibie et au Botswana, la manière avec laquelle les parents et les enfants sont parfois considérés dans l’école de la république (histoire personnelle), j’ai décidé de m’y remettre. Non seulement à mon billet quotidien,  mais aussi à mes chroniques sur la crise, car franchement, franchement, qu’est-ce qu’on peut entendre comme monceau de bêtises ! Non que j’ai la science infuse et en sais plus que les autres, c’est certainement tout le contraire. Mais c’est que le bon sens est toujours là et que peu de monde au final l’applique, alors je vais m’y coller. Certes, j’ai raté 86 jours depuis le début de l’année, et je ne vais pas chercher à les rattraper, je continuerai à compter en partant du 1er janvier de l’année dernière avec un trou de 86 billets…

    La seconde concerne donc ma présence sur les réseaux sociaux et mon autre blog. Et bien j’arrête, et je reviens à mes fondamentaux. Comme quoi, le bon sens est de toujours écouter sa petite voix (salope) qui vous glissent des bananes sous les pieds pour voir si vous trébucher. Comme je n’ai pas encore trouvé comment faire bien plein de choses, je m’en vais faire bien moins de choses. Logique non ?

    Et puis la troisième… la troisième…. doit-il y avoir une troisième ? On dit un, deux, trois, pas un, deux… Pour le moment, cela sera un et deux. Voilà. je reprends ce blog et laisse tomber l’autre (je n’étais pas trop motivé pour l’autre de toutes les façons).

    Allez, à demain !

  • Barrez-vousGet Away

    Je suis tombé par hasard sur le site Barrez-vous et j’ai tout simplement adoré ! Quand je dis par hasard, en fait, je regardais en me levant ce matin une édition spéciale à la télé consacré à la victoire d’Obama, et Felix Marquardt arborait un t-shirt Barrez-vous que j’ai trouvé intriguant! M’étant barré de France il y a plus de 12 ans maintenant, je ne peux que supporter à 100% cette initiative ! Bravo !I found the web site Barrez-vous and I loved it! Actually, I was watching live broadcast of the Obama victory this morning and Felix Marquardt was wearing a Barrez-vous t-shirt I found intriguing! Since I left France more than 12 years ago now, I support 100% this initiative! Well done!