Catégorie : Idées

  • Jour 153 – Innovation

    innovation2Innovation. Innover, changer, évoluer, un impératif pour toute entreprise, mais aussi tout individu. Sans innovation, pas de croissance. Il est évident que le confort a des vertus. Il a surtout un inconvénient majeur qui est de s’endormir, de ne plus rester vigilant. L’innovation oblige à sortir de sa zone de confort, à douter de ses certitudes et à prendre des risques. L’innovation n’est pas toujours technologique. Elle peut être organisationnelle, sociologique. Elle peut remettre en question les processus de l’entreprise. Mais une chose est sûre et certaine, une société qui n’innove plus est vouée à se faire doubler par un compétiteur. Et c’est parfois un nouvel entrant qui prend la place, une entreprise que personne n’a vu arriver. Alors, de temps en temps, faites voler vos certitudes en éclat et… innover !

  • Jour 152 – Echec

    FrustrationEchec. Il n’y a pas de réussite sans échecs. Tout le monde connait l’exemple du vélo. Avec toute la meilleure volonté du monde, il n’est pas possible d’apprendre à faire du vélo en lisant un livre ou en suivant un cours. Le seul moyen d’apprendre à faire du vélo est de se lancer et… de tomber. C’est en échouant à faire du vélo que l’on apprend à faire du vélo. Evidemment, si on arrête après la première chute, on ne saura jamais faire du vélo. Il va falloir tomber sans doute plusieurs fois, afin de comprendre comment tout cela fonctionne. Il est en de même de toutes les situations de la vie. C’est en essayant et en échouant que l’on finit par réussir. L’action et la résilience sont nécessaires au succès. Il convient alors de ne pas se laisser abattre par ses échecs, mais d’apprendre et de finir par toucher la réussite !

  • Jour 151 – Productivité

    productivitéProductivité. Voilà un des gros mots de nos sociétés modernes. Comment augmenter la productivité ? Comment faire plus avec moins ? Généralement, être plus productif signifie travailler plus. En réalité, c’est souvent travailler différemment. La mécanisation a permis des gains de productivité important. L’informatisation aussi. A titre individuel, augmenter sa productivité passe par une redéfinition des tâches accomplies et une plus grande concentration. Cependant, au final, l’important est la réalisation des objectifs. Un objectif réalisé dans les temps avec les moyens prévus et la qualité envisagée est le résultat d’un travail productif. Productivité vient de produire, ne l’oublions pas. La productivité est donc la mesure de la production d’un travail. Productivité et progrès sont liés, mais être productif, ce n’est pas travailler plus, c’est travailler mieux. Pas facile, mais essentiel !

  • Jour 150 – De Charybde en Scylla

    charybdeDe Charybde en Scylla. Non seulement l’orthographe de cette expression n’est pas phonétiquement simple, mais en plus son origine n’est connue que des hellénistes. Elle m’a été inspirée par la situation du président français. Politiquement, il est cuit. Economiquement, il est cuit. Socialement, il est cuit. Et pourtant, il résiste. Eh bien oui, il a été élu pour cinq ans ! Cela me rappelle la phrase célèbre de Mirabeau : « Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté nationale et que nous n’en sortirons que par la puissance des baïonnettes ». Et oui, les Français l’ont élu à une large majorité. Il va donc falloir le renverser par la puissance des baïonnettes (la révolution quoi) ou le supporter encore trois ans ! La France en sera peut-être à 20% de chômage, à zéro d’investissement étranger et juste au bord d’avoir une Le Pen comme président. Parce qu’au royaume des aveugles, les borgnes sont roi. Mais là, le président n’est pas borgne, il est autiste, c’est Rain Man. « J’en entends qui disent que je suis nul, mais ouiiiii, je suis nul ! » Alors, oui, le président et la France vont de Charybde en Scylla, de mal en pis. Il reste aux commandes du Costa Francia qui coule doucement, couché sur son flanc. Mais non, il ne changera pas de cap, car il faut du temps aux réformes pour porter leurs fruits. Les américains appellent ça faire du « hopecasting » : des pronostics basés sur l’espoir (contraction de hope, espoir, et forecasting, prévision). Hopecaster, c’est comme jouer au loto, certes tous les gagnants ont joué, mais la chance de gagner est de une sur dix-neuf millions, soit une grille par semaine pendant 366 708 ans. Bonne chance M. Hollande ! J’ose espérer avoir tort !

  • Jour 149 – Excellence

    excellenceExcellence. Tant de médiocrité dans le monde et si peu d’excellence. Pourtant, l’excellence est ce à quoi tout un chacun devrait aspirer. Devenir excellent dans son métier, dans la vie. Douglas Kruger, orateur professionnel, parle de « posséder son industrie », c’est-à-dire de devenir le meilleur de sa profession en continuellement rechercher l’excellence. Il n’est pas devenu un des orateurs les plus recherchés par hasard. Comme un compagnon du devoir qui va polir une bille de bois pour la rendre parfaite, l’excellence permet de réaliser des œuvres d’art. L’excellence est un choix, elle a un prix et aussi ses récompenses. On pense, à tort, que l’excellence est réservée à un cercle de privilégiés. Mais l’excellence existe partout et commence par tout un chacun, vous, moi. L’excellence nécessite de la sueur et plus d’effort que la médiocrité. Il ne tient qu’à chacun d’en faire le choix !