Catégorie : Idées

  • Jour 196 – Big Data

    BigDataBig Data. Que je me marre…. L’informatique a ceci de drôle qu’elle invente des mots tous les cinq à dix ans pour redéfinir des concepts qui eux ne sont pas vieux. Deux exemples : le cloud et le big data. Le cloud, c’est l’internet, rien de plus ni de moins, juste un nouveau mot pour faire du neuf avec du vieux. Le big data, c’est l’explosion des données à traiter dans de vastes entrepôts de données pour en tirer des informations. Cloud et Big Data, ça fait moderne. Internet et Entrepôt de données ça fait vieux jeu !

    Cependant pour être tout à fait honnête, certaines choses ont changé d’où le besoin de redonner des noms pour y inclure ce changement. Deux choses principales ont changé : l’universalité de l’accès et le volume des données. Le cloud, c’est l’internet partout, en tout lieu, à tout moment. Ce ne sont pas que des sites web, mais un maillage d’applications et de stockage de données. Au point où, que l’application/la donnée soit locale ou distante n’a pas d’importance.

    Le volume des données a quant à lui explosé ! C’est même carrément exponentiel ! D’après une étude de Cisco, le volume de données sur internet augmente de 46% par an. D’un autre côté, le nombre d’objets communiquant, le fameux internet des objets, d’après l’IDATE, passera de 4 milliards en 2010 à 80 milliards en 2020. Tout ceci provoque un afflux gigantesque de données. Il faut bien évidemment de gigantesques entrepôts numériques pour stocker ces données, mais surtout des moyens de les traiter de façons répartis, afin d’en tirer la substantifique moelle.

    Alors Big Data ou Entrepôt de données, Cloud ou Internet, du neuf avec du vieux, surtout une incroyable démocratisation d’internet et un partage de la connaissance. La question est qui êtes-vous dans cette invraisemblable révolution, un acteur ou un spectateur ?

  • Jour 195 – NTIC and co.

    NTICNTIC and co. Entre Cortana qui prédit le résultat de chaque match de la Coupe du Monde, les sondages qui donnent les vainqueurs des élections et les réseaux sociaux qui élargissent la communication entre amis, la technologie, ou Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, rassurent nos peurs !

    J’adore la technologie, j’en vis avec passion depuis de nombreuses années. Je suis simplement horrifié de ce que l’on en fait. On a peur du futur, alors on se rassure avec des prédictions. On a peur que son champion ne gagne pas, alors on se rassure avec des sondages. On a peur de perdre ses amis, alors on s’en fait des milliers sur les réseaux sociaux.

    Alors, à quoi bon jouer le match, voter ou se rencontrer physiquement ? Parce qu’on a tous envie au fond de soi que la technologie ait tort ! Qu’elle se trompe ! Parce qu’au final, il n’y a que deux réalités : seul maintenant existe et je suis en vie.

    Il est primordial de vivre ici et maintenant, pas là-bas et plus tard. La technologie ne doit pas être la béquille de nos peurs, mais les ailes de nos ambitions !

  • Jour 194 Bonheur et malheur

    bonheur 2Bonheur et malheur. Ce matin, les Hollandais sont heureux et les Brésiliens sont malheureux. Tout ça à cause d’un match de foot. Le bonheur est ténu me direz-vous. Pourtant, le bonheur est un choix, pas le résultat d’un match de foot. Vous n’avez aucun impact sur un match de foot, même en étant dans le stade et en supportant votre équipe. Alors pourquoi se laisser influencer par des événements extérieurs que l’on ne maitrise pas ? Il ne faut pas certes devenir insensibles à ce qui se passe dans le monde, mais décider que cela n’influencera vos actions. Le bonheur est un choix comme je l’ai déjà écrit. C’est vous qui décidez, pas le résultat d’un match de foot !

  • Jour 193 – Supporter

    supporterSupporter. Alors que la Coupe du monde de football tire sur sa fin, je me demande toujours pourquoi supporter une autre équipe que celle de son pays d’origine ou d’adoption. Certes, quand son pays n’est pas ou plus qualifié, ses préférences peuvent se tourner vers une autre équipe, mais bon… La logique du supporter est étrange. Pourquoi supporter l’Allemagne ou le Brésil alors que l’on n’est ni allemand, ni brésilien et n’avons aucun lien avec ces pays ?

    La seule explication rationnelle que je trouve est le désir de gagner, de pouvoir s’identifier au vainqueur et de fêter sa victoire. A y réfléchir, il y a de la victoire par procuration dans cette position. Tout ceci fait un peu du pain et des jeux ! Quand le peuple va au cirque, il oublie qu’il a faim. Je ne nie pas la beauté du spectacle, j’embrasse celle de sa propre victoire. Pourquoi ne pas chercher à devenir son propre vainqueur plutôt que fêter celle d’illustres inconnus ? Devenir son propre supporter et créer sa victoire !

  • Jour 192 – Cultiver son jardin

    jardinCultiver son jardin. Voltaire, par la voix de Candide, évoque cette action comme celle de l’optimisme raisonné. Cultiver son jardin fait aussi l’éloge de la lenteur et des actions répétées. Les plantes poussent lentement, qu’on le veuille ou non. On doit s’en occuper, bien qu’elle puisse vivre leur propre vie. Et puis que l’on plante fleurs, herbes, légumes ou fruits, ce jardin ravit nos yeux et nos papilles.

    Dans un monde dans lequel le court-terme est devenu la norme, dans lequel tout vient et s’en va vite, voire très vite, cultiver son jardin permet de reprendre pied avec notre être profond, et surtout, surtout, de tout remettre en perspective. Alors que votre jardin soit quelques jardinières accrochées à vos fenêtres ou des dizaines de mètres carrés bichonnés, profitez-en, puisez-y de l’énergie et utilisez le pour relativiser. « Cela est bien dit, mais il faut cultiver notre jardin ».