Catégorie : Idées

  • Jour 227 – Abruti

    Abruti. Voilà comment le chef de train du train que j’ai pris il y a quelques jours a qualifié la personne qui a tiré un signal d’alarme provoquant un retard de neuf minutes. Il a utilisé ce terme lors de son annonce, en s’excusant du vocabulaire utilisé. Quel intérêt ? Pourquoi utiliser un terme dégradant. Comme disent les enfants, c’est ç’ui qui dit qui est !

    Certes tirer un signal d’alarme sans raison apparente est un geste que l’on peut qualifier de stupide. La personne qui le fait est-elle un abruti pour autant. Le geste, si réellement inutile, est puni par une amende. A-t-elle été appliquée ? On est malheureusement ici dans le résultat d’une éducation mettant la haine et le blâme en avant. La haine de la différence, le blâme de l’erreur. Celui qui fait une erreur est certes à blâmer, l’amende dans ce cas existe pour cela, mais pas à insulter en public. On ne grandit pas en insultant autrui.

    Alors quelle attitude adopter dans ce cas précis ? Simplement d’appliquer l’amende prévue, d’informer les passagers du retard et de proposer son aide dans le cas où des correspondances courtes pourraient avoir été impactées. En tant que passager et être humain, je n’ai que faire que la personne soit un abruti, un petit futé ou un parfait inconscient. Ce qui m’importe c’est ce que l’on fait pour s’occuper des conséquences que ce retard peut avoir sur moi. Une belle occasion de perdue de montrer un autre visage de la SNCF.

  • Jour 226 – Merci

    Merci. Un tout petit mot. Cinq lettres d’une puissance unique. Dans une société qui a tendance à penser que tout est dû, les remerciements tendent à disparaitre. Ils sont pourtant plus nécessaires que jamais. Montrer de la gratitude ne coûte rien, mais est incroyablement puissant. Ce qu’autrui fait pour vous au moment où il le fait n’est pas un dû. Il ou elle peut choisir de ne pas le faire ou de le faire différemment.

    Remercier est un acte de reconnaissance d’effort et de support. Il est vrai que tout acte n’attend pas forcément un merci. Une chose faite à reculons, sans passion, sans attention peut ne pas mériter de remerciement. Mais qu’en savons-nous ? Le garçon de café qui nous rend la monnaie sans sourire a peut-être des problèmes dont nous ignorons tout. Cela justifie-t-il son attitude et la nôtre si nous ne le remercions pas ? Sans doute pas. Et c’est pourquoi, ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’il vous fasse. Remerciez sans condition, avec le sourire et enthousiasme. Tout simple et puissant.

  • Jour 225 – Aéroport

    Aéroport. Celui-là était facile, ayant passé de nombreuses heures dans les aéroports ces 3 dernières semaines. Les aéroports sont des lieux fascinants, au point qu’ils ont servi de plateforme à de nombreux films. Certain y ayant même été filmés en totalité. Il n’est pas de lieux dans lequel tant de brassage culturel existe. En l’espace de quelques minutes, vous entendez parler toutes les langues de la terre, croiser tous ses peuples et êtes confrontés à toutes ses religions.

    Ce sont des lieux de passage, de transit. On y verse des larmes de tristesse et des larmes de joie. On s’y sépare, on s’y retrouve. Ce sont surtout des portes, un peu comme dans les films de science-fiction, une porte s’ouvre et vous voilà propulsé dans un autre monde. L’aéroport est porteur d’espoir, d’un futur qui commence à se construire le jour où on prend ce billet qui nous emmènera ailleurs.

  • Jour 224 – Monde connecté

    Monde connecté. Le monde moderne est connecté à un point que l’humain moyen a les yeux rivés sur l’écran de son smartphone, de sa tablette ou de son ordinateur. Super désagréable, n’est-ce pas ? Impossible de discuter plus de cinq minutes avec quelqu’un sans qu’il jette un (ou plusieurs) coup d’œil sur son téléphone.

  • Jour 223 – Râleur

    Râleur. Ras-le bol des râleurs ! Bon, d’accord, les 30 premières années de ma vie, j’ai vraisemblablement fait partie du club des plus gros râleurs, mais j’ai appris. J’ai appris que râler est une émotion négative qui n’apporte pas grand-chose. Certes, râler a l’avantage de relâcher la tension, de vomir ce que l’on a au fond de la gorge, mais cela à l’immense inconvénient de continuer à ruminer le problème au lieu de trouver une solution.

    Comme Robin Sharma l’a écrit : « les victimes parlent de problèmes, les leaders proposent des solutions. » Je ne dis pas que tous les râleurs sont des victimes, mais râler à propos de problèmes sur lesquels nous n’avons aucune prise ou vis-à-vis desquels nous ne prenons aucune action positive est du temps et de l’énergie perdue. Mieux vaut se focaliser sur ce sur quoi nous avons de l’influence et laisser passer le reste.

    Un exemple ? Les impôts ! Tout le monde râle à propos des impôts. Cela ne va pas les diminuer, n’est-ce pas ? Trois actions possibles : devenir Ministre des Finances pour influencer le montant des impôts, définir comment en payer moins légalement, augmenter son revenu pour que la douloureuse soit moins pénible. Dans les trois cas, ce sont des actions pour trouver des solutions. Bien évidemment, cela va demander des efforts, mais, comme je l’ai déjà dit, rien ne se fait de grand sans travail !!