Catégorie : Idées

  • Jour 247 – Bêtise

    pascalBêtise. La bêtise ou faire des bêtises. Deux choses différentes pour un même mot à priori. Rien à voir au fait avec celles de Cambrai, au demeurant fort bonnes. D’après le Larousse, la bêtise est un « manque d’intelligence ou de jugement ; stupidité » ou une « action irréfléchie, imprudente ou répréhensible », voire un « propos stupide, irréfléchi, ou futile et plaisant ; sottise ». Qui n’a jamais dit ou fait des bêtises ? Cependant, la bêtise est universelle. Voilà une chose équitablement répartie parmi l’ensemble du genre humain.

    Doit-on pour autant blâmer celui qui dit ou fait une bêtise ? Dans la mesure où personne n’est exclu, il convient d’être conciliant. En revanche, ne pas apprendre de ses bêtises peut être considéré comme une faute morale. Maintenant la bêtise ne peut être que de façade et en réalité cacher une grande intelligence… Cela s’appelle de la manipulation et il faut s’en détourner. C’est une chose classique chez certains politiques que je ne nommerai pas…

    Alors la bêtise est humaine, certes, ce n’est pourtant pas une raison pour la justifier ni la blâmer. Il convient de s’en détourner. Pour terminer, souvenons-nous de la phrase de Pascal : « vérité au-deça des Pyrénées, erreur au-delà ». Ce qui peut apparaitre pour de la bêtise n’est parfois qu’une différence culturelle. Méfions-nous ! L’intelligence, comme la bêtise, aime à jouer à cache-cache !

  • Jour 246 – Briller

    Briller. Il brillait jusqu’au moment où il a ouvert la bouche… J’adore cet aphorisme. Comme quoi si la parole est d’argent, le silence est d’or. Combien de personnes semblent brillantes et pourtant quand on les entend parler, on est consterner. Je le suis souvent, plus que nécessaire. Il est primordial d’avoir une boucle de feedback pour « s’écouter parler » et surtout de prendre son temps – tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de l’ouvrir. Briller oui, mais pas que de l’extérieur.

  • Jour 245 – Skype

    skypeSkype. Tout le monde connait Skype. Skype est tout bonnement génial et a révolutionné les communications à tout jamais. Skype compte pour un tiers des communications internationales mondiales. Et il n’y a pas de raison que cela s’arrête. Skype a changé le monde des communications à un point que certains fournisseurs internet en limitent l’usage ! Pourtant, on n’arrête pas une révolution mondiale.

    Elle s’étend aux mobiles, aux tablettes et à tous les ordinateurs. On en oublie que Skype est propriété de Microsoft et que c’est Skype qui a remplacé MSN Messenger, pourtant un des meilleurs réseaux de messagerie instantanée (sans doute une des décisions malheureuses de Ballmer, mais on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs). Il est cependant intéressant que Skype ne reprend aucun des codes visuels des logiciels Microsoft. Pourtant Skype s’est intégré tout naturellement dans les autres outils comme Office 365, Outlook ou Windows.

    Mais la force de Skype est sa simplicité tant pour les communications d’ordinateur à ordinateur que d’ordinateur à téléphone. Cela fait maintenant près de dix ans que j’ai un téléphone Skype chez moi et que quasiment aucune communication internationale ne passe plus par le téléphone classique. Skype, une idée géniale, qui a révolutionné les communications téléphoniques à tout jamais ! Juste fantastique !

  • Jour 244 – Septembre

    Septembre. Septembre, ça fleure bon la rentrée, les odeurs d’automne, les cartables que l’on prépare. Septembre me projette dans le passé de la rentrée des classes, quand on rentrait encore aux alentours du 15 septembre – oui, on a avait vraiment deux mois et demi de congé. Septembre ce sont les marronniers, les champignons, les journées de pluie au ciel plombé, les nouveaux copains qu’on découvrait à l’école et les histoires qu’on se racontait de ses vacances.

    Quand on ouvre la presse, on s’aperçoit que Septembre est toujours synonyme de rentrée. Rentrée sociale, rentrée politique, rentrée des classes, etc. en tout cas dans l’hémisphère nord. Car dans une grande partie de l’hémisphère sud, septembre marque souvent le début de la fin de l’hiver et n’est un mois comme les autres tout compte fait.

    Il reste quatre mois d’ici la fin de l’année. Quatre mois d’ici Noël et sa palanquée de cadeaux. Quatre mois pour réaliser les projets auxquels on n’a pas encore pris le temps de s’atteler. Il n’est jamais trop tard pour commercer… C’est la rentrée !

  • Jour 243 – Efforts et distractions

    effortsEfforts et distractions. Les distractions sont partout autour de nous. Elles envahissent doucement notre espace vitale. Quand ce n’est pas la télévision, ce sont les jeux sur nos matériels informatiques, ou bien les réseaux sociaux, les parcs d’attractions, etc. En bref la société de loisir nous offre toute sorte de distractions. Ce qui me surprend toujours dans les pays dits en voie de développement, ce sont les antennes paraboliques qui fleurissent sur des maisons pourries jusqu’à la trogne. Pauvre oui, mais avec le satellite!

    Ce que l’on oublie aisément est que celui qui est derrière la production de la distraction a souvent bossé comme un forcené. Il ou elle a consenti des sacrifices énormes. Alors oui, il y a la France de ceux qui se lèvent tôt comme disait Sarkozy, qui font des efforts, mais qui vont aussi passer des heures devant leur télé, YouTube ou Facebook. Si les efforts doivent être valorisés, ce sont les résultats qui sont récompensés. Ce ne sont jamais, ô grand jamais les distractions qui récompensent. Pourtant c’est ce que ces distractions veulent nous faire croire.

    Du pain et des jeux disait-on à Rome. C’est ce qu’il faut au peuple. Il semble que rien n’a changé. En fait si, tout a changé : il y a de moins en moins de gens qui fabriquent du pain, de moins en moins qui fabriquent des jeux, et de plus en plus qui en consomment. Il n’y a alors pas à s’étonner que le fossé entre riches et pauvres se creusent. Ce sont les premiers qui s’enrichissent grâce à l’oisiveté des seconds. Et ce n’est pas fini. Alors que l’on me parle de conflits sociaux, d’inégalité entre riches et pauvres, entre ceux qui ont accès à l’éducation et à ceux qui n’y ont pas accès. Tout ceci ne se résume qu’à une seule chose : quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. Il faut du courage et des efforts pour aller sur la lune, aucun de l’un ni de l’autre pour regarder la télévision !