Catégorie : Idées

  • Jour 337 – Révolution

    RévolutoinRévolution. Il y a eu la révolution française, plus près de nous mai 68, les printemps arabes, les Indignés espagnols, la destitution de Blaise Compaoré, les étudiants à Hong-Kong, pour ne citer que quelques-uns des mouvements populaires qui ont secoués et secouent encore les pays du monde. Il y en aura d’autres, car d’une part la démocratie est loin d’être établie partout et d’autre part, il existe un ras-le-bol grandissant vis-à-vis des hommes et femmes politiques qui semblent déconnectés de la réalité des peuples.

    Faut-il se préparer au pire ? Faut-il embrasser les révolutions ? Le vent est en train de tourner dans beaucoup de pays dans le monde, y compris en Europe. Une révolution sourde est en place. Plus que jamais, il faut un peu de clairvoyance, beaucoup de souplesse et énormément de résilience. Toute crise est une opportunité !

  • Jour 336 – Patron

    patronPatron. Les patrons français battent le pavé. Fait rare ! Pour avoir été chef d’entreprise pendant 8 ans à Paris, je comprends leurs revendications et les soutient, mais pas à 100%. Certes les temps ont changé, la flexibilité est devenue nécessaire et l’administration a pris trop de place dans la gestion des entreprises. Il convient d’alléger la charge administrative, mais pas au point de libéraliser le marché du travail comme le veut le MEDEF.

    Le chef d’entreprise a pour mission de développer son entreprise et ses employés ! Je participais récemment, en tant qu’intervenant, à un séminaire sur le développement d’activités sur le continent africain. Un des autres intervenant, fort de 20 ans d’expérience, expliquait aux patrons présent que la première tâche était de former les employés. Puis de continuer à les former. Et enfin de les former de nouveau. Cela était dit sur le ton de la plaisanterie mais contenait une vérité première.

    Un moyen d’augmenter la compétitivité d’une entreprise est d’en augmenter la productivité. Et augmenter la productivité passe par la formation. D’aucun prévoir que les robots prendront la place des hommes car ils sont plus productifs. Certes, il va y avoir une mutation radicale du travail dans les années à venir. C’est aux entreprises d’accompagner cette mutation en formant les employés aux nouveaux métiers et défis du futur. Et pour ça, le politique doit simplifier, encadrer et faire sa mutation rapide.

  • Jour 335 – Dernier mois

    décembreDernier mois. Voilà 335 jours qu’a commencée cette saga du billet quotidien. Un quasi sacerdoce ! Mais voilà que ce profile le dernier mois. Encore 31 billets en comptant celui-ci et l’année sera terminée. Et vous qu’avez-vous réalisé cette année que vous aviez planifié ? Une chose dont vous êtes fier ? Il reste encore quelques semaines pour finir, polir, mettre un point final à ses rêves, aspirations, objectifs…

    Un mois aussi pour peaufiner l’année prochaine. Qu’avez-vous envie de réaliser ? Quel rêve voulez-vous assouvir ? Quel projet allez-vous démarrer ? Quel moyen allez-vous mettre en œuvre ? Pour certains la vie n’est qu’une succession de jours à vivre, pour d’autres, elle est une succession de projets à réaliser. Que vous apparteniez à l’un ou l’autre camp, il y a forcément quelque chose qui vous satisfait, qui donne un sens à vos jours. C’est cette chose qui doit vous faire avancer et progresser tout au long de l’année.

    Alors que la frénésie de Noël va commencer, que la course aux cadeaux, aux bons petits plats et au chocolat va battre son plein, posez-vous au calme ! Revoyez votre année, ce qui a marché, ce qui n’a pas marché. Tirez-en les conclusions qui s’imposent et décidez des deux ou trois choses que vous voulez absolument réaliser l’année prochaine. Le compte à rebours est démarré.

  • Jour 334 – Mangue

    mangueMangue. Après le litchi, voilà la mangue, un autre fruit tropical qui revient dans les corbeilles avec l’été austral. Les mangues se méritent. Compliquées à éplucher, avec un noyau tout en long, elles couvrent les mains qui les manipulent de jus sucré. Comme avec les litchis, leur épluchage est affaire de savoir-faire.

    Avec un bon couteau bien aiguisé, il s’agit de couper la mangue en deux dans le sens de sa longueur en partant du pédoncule et en cherchant à faire glisser la lame le long du noyau. On fait de même avec l’autre moitié. Ensuite, quadriller chaque moitié de la pointe du couteau pour former des cubes d’un centimètre de côté, puis retourner la peau et voilà une moitié de mangue prête à être dégustée avec ou sans couvert.

    Mixée, cela fait une incomparable purée pour mettre dans des yaourts nature. Avec un peu de pectine, facile à faire de la confiture. Et puis, la mangue remplace avec délice la pomme dans la tarte des sœurs Tatin. Une recette que mon étoilé de père repris d’une de ses clientes brésilienne qui un jour remplaça les pommes par les mangues, car elle n’avait tout simplement pas de pommes. Une tatin à la mangue, une cuillère, ou deux, de crème fouetté (sans sucre), un expresso, une certaine idée du bonheur.

  • Jour 333 – Minorité

    minoritéMinorité. Si vous faites partie d’une minorité, vous en connaissez le sentiment. Que cette minorité soit ethnique, sociale ou autre, une minorité est toujours regardée différemment, parfois ostracisée, voire pourchassée. Faire partie d’une minorité n’est pas chose aisée. C’est pourquoi la majorité est recherchée.

    Quand on fait partie de la majorité, on nage dans le sens du courant, on se fond dans la foule, on devient invisible. Etre dans la majorité est confortable. Cependant, les majorités sont de plus en plus restreintes. 50,1% des votants élisent une personne qui va décider pour 100%… Belle ironie que la démocratie, mais là n’est pas mon propos.

    Faire partie d’une minorité et l’accepter, c’est faire état de son unicité. Plus inconfortable face à la majorité, mais infiniment plus satisfaisant à titre personnel. Comme le dit Robin Sharma, si vous voulez le succès que 2% des gens atteignent, comportez-vous comme ces 2%, pas comme les 98% qui suivent le courant. Les minorités sont une force car elles remettent sans cesse en question les vérités des majorités. La beauté est toujours dans la minorité.