Catégorie : Idées

  • Jour 343 – Opposition

    oppositionOpposition. C’est quand on a une opposition que l’on sait qu’on est dans le vrai ! Aucune raison de critiquer si on ne se sent pas en danger. C’est aussi l’opposition qui peut faire avancer nos idées, les faire évoluer, les façonner afin de les rendre encore plus attirantes. Il convient donc de ne pas craindre l’opposition, mais de la rechercher.

    J’ai toujours cette image de feu mon ami Bernard Alexandre expliquant l’effort et la résistance à l’effort. Si vous résistez à un effort, vous vous épuisez. Si au contraire vous acceptez l’effort, puis le renvoyez doucement et que l’autre parti l’accepte, et ainsi de suite, vous dansez, vous valsez. Et c’est la beauté du mouvement là où la résistance ne provoque que l’immobilisme. Evidemment, il convient d’avoir une opposition qui accepte votre façon de ne pas résister.

    Il s’agit au final de la meilleure façon de répondre à la contradiction, aux vues antagonistes. On en renonce pas à ses vues et à ses convictions, on accepte la contradiction et l’antagonisme, pour pouvoir mieux les accompagner. Une fois cette attitude intégrée, vous verrez le monde autour de vous évoluer, non pas comme un monde hostile, mais comme un monde qui fait ce qu’il peut à un instant t et tend vers le mieux pour le bien-être universel.

  • Jour 342 – Service client

    service clientService client. Quand un client n’est pas content, est-il légitime d’écouter et de répondre à son mécontentement ? La question ne se pose même pas. Je suis client, je suis insatisfait pour une raison quelconque, je suis en droit que l’on s’occupe de moi. Le silence est cependant assourdissant chez la plupart des constructeurs, détaillants, etc.

    Un service client efficace doit être empathique et rapide. Empathique. J’écoute la plainte, je me mets à la place du client, je comprends son problème, je le reformule et j’accuse réception. Rapide. Je me dois de revenir rapidement, si ce n’est pas immédiatement avec une réponse appropriée, voire avec une réponse qui va au-delà de ses attentes. C’est l’effet Wow !

    A l’inverse, le silence, le « ce n’est pas nous, adressez-vous directement au constructeur/au grossiste/à l’importateur/etc. » envoie un message condescendant et gâche une occasion unique de transformer un client en client fidèle. Faites un test, appelez votre service client et écoutez. Vous allez vivre une expérience riche d’enseignement.

  • Jour 341 – Hypocrisie

    lepaonHypocrisie. L’affaire Lepaon bat son plein. Elle démontre bien toute l’hypocrisie de la CGT et de cette gauche qui, comme tous les autres, aime le luxe. Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais. Et après, ce sont ces mêmes personnes qui vont donner des grandes leçons. La recrudescence des « affaires » à gauche ne fait que montrer la faiblesse des hommes face à l’argent.

    Là où le bât blesse est que ce sont des hommes de gauche, qui sont censés avoir plus de sensibilité sociale. Tout ceci n’est qu’hypocrisie ! Le pouvoir et l’argent révèlent l’homme de conviction, ou pas ! Dans le cas du patron de la CGT, c’est « pas ». Son bureau était tellement pourri qu’il y a fait soixante mille euros de travaux ? Il n’a pas démissionné de son emploi mais a obtenu une transaction pour se faire payer une prime de départ. Joli ! Bien joué !

    C’est un patron de gauche, d’un syndicat en perte de vitesse, qui n’est que dans le blocage et le maintien des acquis d’un autre âge. Dans un monde qui change à la vitesse grand V, la CGT fait figure d’un moribond qui n’aurait pas compris que sa fin est proche. Si Thierry Lepaon avait un honneur, il partirait. Mais il n’en a aucun, il met en plein jour l’hypocrisie d’un système qui conspue l’argent et ceux qui en gagnent, mais l’aime et en a besoin.

    Evidemment, qu’il faut des syndicats. Evidemment, qu’il existe des patrons truands. Evidemment, qu’il faut rechercher le bien-être de tout un chacun. Il faut aussi rechercher l’équité et le traitement juste face au travail. Il faut aussi accepter que l’effort peut être noble, que celui qui en fait un peu plus ne doit pas être montrer du doigt mais féliciter. Il est grand temps de remettre de l’ordre dans toute cette gabegie.

  • Jour 340 – Été

    flamboyantÉté. J’ai commencé ces billets quotidiens l’été austral dernier. Aujourd’hui revoilà l’été. Une magnifique journée, avec ce qu’il faut de brise et de nuages. Alors aujourd’hui je pense à tous mes amis qui sont au nord, dans le froid, sous la pluie, pendant que je suis au sud, sous le soleil. Certes l’été austral a déjà commencé depuis quelques semaines maintenant. Les premières dépressions tropicales nous le rappellent d’ailleurs.

    Avec l’été sont revenus les fruits et surtout les flamboyants. Leurs fleurs rouges inondent de couleur et de contrastes sur les verts de la canne et le bleu du ciel d’été. Avec les flamboyants, on sait qu’on se rapproche de Noël, des sorties en bateau et des cyclones. Le paradis a un prix, celui des cyclones. Mais on n’y pense pas, on profite de cette température qui rend la vie douce.

  • Jour 339 – Robots

    robotRobots. Entre Amazon qui va installer des milliers de robots dans ses entrepôts, la sortie de Stephen Hawking sur l’intelligence artificielle et la fin de l’humanité, et Interstellar et la recherche d’une terre alternative, il semble que l’homme commence à se poser la question de sa survie. Survie du travail, survie de l’humanité, survie de la Terre.

    Bon, pour la Terre, on pourra reparler d’écologie dans un autre billet, mais il est certain qu’on va dans le mur de ce côté-là. En ce qui concerne l’intelligence artificielle et les robots, ce fut, et c’est toujours un peu, mon domaine. Pour ceux qui ne le sauraient pas, je suis effectivement ingénieur diplômé en robotique industrielle. Oui, oui, un vrai diplôme d’ingénieur, bac + 5. Revenons à mon propos. Nous allons donc être supplantés par les robots et l’intelligence artificielle. Que l’on soit clair, c’est déjà fait !

    Les robots vont plus vite que les hommes, ne sont jamais fatigués ou presque et s’adaptent de plus en plus à leur environnement. Pas besoin d’être Stephen Hawking pour s’en apercevoir. Il semblerait d’ailleurs qu’Elon Musk, le médiatique patron de SpaceX (qui donne des sueurs froides à l’Agence Spatiale Européenne) et de Tesla (qui donne des sueurs froides à toute l’industrie automobile), ait déjà annoncé que la singularité technologique a déjà eu lieu. C’est-à-dire me direz-vous ? L’intelligence de l’être humain ne contrôle plus le progrès technologique œuvre d’intelligences artificielles et potentiellement les robots sont donc, à terme, à même d’éliminer les humains qui ne vont pas aussi vite qu’eux.

    Il serait donc bon que les industries de l’informatique et de la robotique s’inspirent d’Isaac Asimov et des trois lois de la robotique imaginées par ce grand écrivain, et inscrite dans le « Manuel de la robotique », 58ème édition, 2058. Les voici :

    Première Loi
    Un robot ne peut blesser un être humain ni, par son inaction, permettre qu’un humain soit blessé.

    Deuxième Loi
    Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.

    Troisième Loi
    Un robot doit protéger sa propre existence aussi longtemps qu’une telle protection n’est pas en contradiction avec la Première et/ou la Deuxième Loi.

    Intéressant de voir que la 58ème édition du manuel de la robotique date de 2058. Nous sommes en plein dedans, 2058 est juste au coin de la rue de notre siècle. Visionnaire Asimov ? Cependant, l’important dans les trois lois de la robotique définies par Asimov est la mise des robots au service de l’homme, sans que ceux-ci ne puissent se retourner contre l’homme. Bien évidemment les militaires sont opposés de fait à ces lois, puisque les drones autoguidés sont déjà des robots dont le but est destructeur.

    Je suis cependant d’accord avec Musk et Hawking : les robots nous ont déjà dépassés. Il devient urgent de leur implanter les lois en dur dans leur mémoire de silicium et d’arséniure de gallium.