Catégorie : Crisis

  • Day 464 – Extremes are always dangerous

    Whether it’s called Ukip in Great Britain, Tea Party in the US, Front National in France or many other extremist parties across the world, they are all dangerous, because rooted on the hatred of others. I have said and written multiple times that diversity is a richness. By reducing their views to their own nation and wanting to close it to external influences, they refuse to see how the world has positively grown over the last centuries and particularly since WW2.

    These days, I am fascinated by the fact that a rich culture like the German one during the Weimar Republic had turn into a racist and hatred one under the leadership of Hitler, in a matter of years. Yes, there was the great crisis of 1929, the humiliation of the Versailles Treaty, but moving from a rich and diverse culture and diving into such a dark one is fascinating.

    I do not have a definitive view nor answer on this transformation, but it shows that things can go fast and can go unoticed for a certain period of time. I think that the « war » between the Le Pen father and daughter is the proof that those parties are rooted in denial of what happened a hundred years ago. Those parties cannot solve a country issue, they can only transform light into darkness because they close the door to world realities. Voilà, devil hides in the details and solutions are never in extremes.

  • Y’en a marre…. et voilà ça redémarre…

    Je courais ce matin, comme quasiment tous les matins, non pas parce que j’étais en retard, mais parce que je cours tous les matins, je jog, je fais mon footing, vous appelez ça comme voulez. Je le fais, un, parce que j’aime courir (ça a commencé il y a plus de vingt ans quand on a décidé, une bande de copains, de courir le marathon de Paris, depuis je n’ai jamais arrêté), et deux, parce que ça génère endorphine, dopamine et sérotonine et que donc ça fait du bien ! Je courais donc et je réfléchissais. C’est clair que quand on court, on a le temps de réfléchir, particulièrement quand on a la chance, comme moi, de courir dans la forêt. je réfléchissais donc et mes pensées s’emmêlaient… agréablement.

    En réfléchissant, je me disais que j’avais de la chance de pouvoir courir là de bon matin dans cette forêt, et que surtout, qu’il était temps de mettre de l’ordre dans mes affaires et de simplifier les tonnes de trucs que je fait au quotidien. Il s’en est donc suivi un certain nombre de décisions, prises là comme ça, en courant.

    La première concerne ce blog. Ben oui, je l’ai un peu délaissé, car je m’étais un peu lassé de mon billet quotidien. C’est que ça en fait du travail d’écrire un billet tous les jours. Et puis en regardant le désolant film des départementales, les élucubrations des uns et des autres sur la crise en Europe et le bras de fer Merkel-Tsypras, la folie meurtrière du co-pilote de Germanwings (dont la culpabilité n’est pas encore prouvée, même si tous les indices semblent converger), l’optimisme de mes interlocuteurs après mes deux semaines au Zimbabwe, en Namibie et au Botswana, la manière avec laquelle les parents et les enfants sont parfois considérés dans l’école de la république (histoire personnelle), j’ai décidé de m’y remettre. Non seulement à mon billet quotidien,  mais aussi à mes chroniques sur la crise, car franchement, franchement, qu’est-ce qu’on peut entendre comme monceau de bêtises ! Non que j’ai la science infuse et en sais plus que les autres, c’est certainement tout le contraire. Mais c’est que le bon sens est toujours là et que peu de monde au final l’applique, alors je vais m’y coller. Certes, j’ai raté 86 jours depuis le début de l’année, et je ne vais pas chercher à les rattraper, je continuerai à compter en partant du 1er janvier de l’année dernière avec un trou de 86 billets…

    La seconde concerne donc ma présence sur les réseaux sociaux et mon autre blog. Et bien j’arrête, et je reviens à mes fondamentaux. Comme quoi, le bon sens est de toujours écouter sa petite voix (salope) qui vous glissent des bananes sous les pieds pour voir si vous trébucher. Comme je n’ai pas encore trouvé comment faire bien plein de choses, je m’en vais faire bien moins de choses. Logique non ?

    Et puis la troisième… la troisième…. doit-il y avoir une troisième ? On dit un, deux, trois, pas un, deux… Pour le moment, cela sera un et deux. Voilà. je reprends ce blog et laisse tomber l’autre (je n’étais pas trop motivé pour l’autre de toutes les façons).

    Allez, à demain !

  • Jour 147 – Raison

    risqueRaison. Est-il raisonnable d’aimer ? Ce fut le sujet de mon bac philo ! Pas de quoi parader, j’eu juste la moyenne. Mais la raison est-elle inhibitrice ? Sois raisonnable ! Combien de fois n’a-t-on entendu cette injonction ! Car être raisonnable, ce n’est pas franchir la ligne jaune, rester dans ce qui est « acceptable ». Mais Christophe Colomb était-il raisonnable ? Et Rosa Park ? Et de Gaulle ? Et Felix Baumgartner ? On confond souvent raison et risque calculé. La raison ferme des portes, le risque en ouvre. Prendre un risque comporte des dangers. Etre raisonnable en comporte un énorme : supprimer la récompense potentielle. Pas de bras, pas de chocolat dit l’histoire drôle. Pourtant, cette phrase reflète cette raison qui nous fait nier un futur potentiel. Rien de grand ne s’est fait de manière raisonnable, il y a toujours eu un grain de folie bousculant l’ordre établi. Etre raisonnable ? Une autre façon de tuer ses rêves !

  • Jour 146 – Abstention

    abstentionAbstention. Comme je le disais hier, le premier parti de France c’est l’abstention, pas le FN. Que le FN fasse un score historique n’a rien d’étonnant, c’était annoncé. Cela donne même 35% pour les extrêmes que l’on peut réunir sans rougir. Maintenant, plus de 50% de français, une majorité donc, n’ont pas été voter. Sanction, désintérêt ? Non, un message disant « nous ne servons à rien, nos votes ne servent à rien ». Un message disant « je n’ai pas compris que j’ai le devoir de voter ». La démocratie c’est le pouvoir entre les mains du peuple qui s’exprime pacifiquement par le vote. Nos élites vont-elles entendre ce message ? J’en doute ! La crise est profonde. La France est le pays de la collaboration et… de la résistance. Celui de l’Empire et… de la Commune. Celui de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La tentation des extrêmes et de l’abandon est réelle et elle s’est exprimée hier. Osons être confiant !

  • Juste une idée… un vendrediJust a thought… on a Friday

    Juste une idée… un vendrediJust a thought… on a Friday

    Je viens de finir deux livres en apparence très différents (pas cherché s’ils existaient en français) : The Challenger Sale: Taking Control of the Customer Conversation et The Icarus Deception: How High Will You Fly?  Ces livres, fondamentalement différents et sur des sujets différents, ont un point commun essentiel qui m’a interpellé (d’où ce billet que je partage avec vous) : la zone de confort a bougé et il est temps de bouger, car ce sont ceux qui bougent et font bouger les lignes qui gagnent ! Oui, le monde a changé, la globalisation est source de tous les maux, dans l’ancien temps tout était plus facile, toutes ces choses qu’une majorité répète à longueur de journée ne servent à rien. On ne revient pas en arrière, on avance vers le futur, en plus à vitesse supersonique!

    En fait, cette période ouvre de vastes portes à de gigantesques opportunités, et nous devrions nous réjouir. La seule chose que nous devons faire est d’agir afin de sortir de ce qui nous semble être notre zone de confort, avec un grand sourire. Avez-vous peur ? Moi, j’ai peur. Mais pas au point d’être paralysé et de regarder autrui s’emparer des opportunités qui se présentent. Le monde appartient à ceux qui agissent. Alors ce week-end, au lieu de regarder la télé, prenez une heure ou deux pour réfléchir à ce qu’est votre zone de confort et de là où vous souhaitez être dans un, trois, cinq ou dix ans. Puis après avoir laissé mariner pendant un jour ou deux, dimanche soir prenez la décision de sortir de votre zone de confort et agissez. Le monde a changé, il est temps de changer !I just read two very different very insightful books: The Challenger Sale: Taking Control of the Customer Conversation and The Icarus Deception: How High Will You Fly? Although both books are dramatically different on what appear to be different topics, they have a common ground: the comfort zone has moved, and you should move too, because those who move and make things move win in the end! Yeah, we heard the world has changed, globalization is the root of all evil, ol’ times were goo’ times, and all this BS naysayers keep repeating is useless. The past is the past, it will never come back. We are heading to the future, at full steam!

    Actually, this era is opening a wide door of massive opportunities and we should be happy about them. The only thing we need to do is to take action, step outside of our comfort zone and embrace change with a huge smile on our face. Are you scared? I am. But not to a point to stand still and watch others grasping the opportunities. The world belongs to those who take action. So this week-end, instead of watching stupid TV, take a moment to relax, think about what makes your comfort zone and where you want to be in one, three, five or ten years. Then after giving this a thought the whole week-end, on Sunday evening commit to step out and take action. The world is changing, and so should you!