Catégorie : Happiness

  • C’est le moment de prendre le temps de prendre son temps

    C’est le moment de prendre le temps de prendre son temps

    Ce titre est une adaptation d’une citation extraite du film Alexandre le Bienheureux et prononcée par Philippe Noiret. Elle me semble bien adaptée à la période que nous traversons.

    J’avais déjà éprouvé un ras-le-bol des médias classiques, qui nous abreuvent du nombre de morts, du manque de moyens, etc. etc. etc., ce ras-le-bol est encore monté d’un cran ces derniers jours avec l’amplification dans les réseaux sociaux de toutes ces personnes qui nous disent quoi faire pour nous préparer à faire repartir la machine économique, qui prédisent ce qui va se passer, etc. etc. etc. J’ai donc décidé, de supprimer toute personne ou toute organisation qui prédit ce qui va se passer ou qui me dit comment me préparer à ce qui va se passer. Pourquoi ? Parce que personne ne sait ce qui va se passer. Personne ne sait comment on va sortir de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique.

    Alors, focalisons-nous sur ce qui est entre nos mains, sur ce que nous pouvons faire, ce sur quoi nous pouvons agir, pour notre bien-être physique et psychologique, pour celui de nos proches, et pour toutes les personnes qui travaillent dans les services essentiels, sur ce qu’elles peuvent faire de mieux.

    Voilà comme promis le discours de l’amiral Mc Raven. Je préfère la version intégrale à celle coupée et amplifiée par une musique anxiogène et des images supplémentaires qui tourne sur Youtube. Les dix leçons commencent à 4:47, mais je vous encourage à écouter le discours du début. Dix leçons qui valent beaucoup et s’appliquent bien au-delà de la formation de ces militaires hors normes que sont les commandos de marine.

    Et puis, cette vidéo, de la directrice générale de l’Unicef que j’ai trouvée simple et très touchante. Elle donne 5 astuces pour passer cette période du mieux possible. Ce sont des choses simples, mais tellement efficaces.

    Alors, voilà ! Le monde est magnifique, remplis de gens incroyable, cette période de doute, de douleur et de confinement aura une fin. Comme le chantait Frankie Goes to Hollywood dans l’album Welcome to the pleasure dome, the world is my oyster!

    Passez une merveilleuse journée et une incroyable semaine !

    Photo par Aron Visuals sur Unsplash

  • 10 rules of life…

    10 rules of life…

    … for a peaceful, chosen and happy life.

    Almost eleven years ago, I started this blog. Nearly 800 posts later, while in the early morning I was teasing the muse, I thought it was time to revisit a series of posts I had written about the 10 rules to get through the crisis. 2008 was the year of the subprime crisis, which had swept the finance world with violent repercussions on the economy and everyone lives. Since then, the world has changed, little it would seem in appearance, yet a number of currents of the depths emerge: artificial intelligence that cajoles, threatens and fascinates, uberization that created more precarity while offering new opportunities, dominance of the digital giants, GAFAM in the U.S., BAT in Asia, monitoring our actions in the digital and real worlds, the rise of terrorism and of course the climate emergency with the proven warming of our planet.

    We can therefore say, without a doubt, that our world is in crisis, not a financial one like in 2000 or 2008, but in a global crisis. We can get into the alarmist camp and cry wolf. We can get into the optimist’s and think that everything is going to get better. One can put ourselves in that of the realist’s who acts at his/her level for the better- of his environment, the common good and his/her own happiness. It is to this last camp that I try to belong, applying some precepts of life, that are the 10 rules that I had laid out in 2008 and that I repeat here, because they have evolved a little, but not that much.

    Living your life

    I subtitled this post, for a peaceful, chosen and happy life. I have long weighed these three adjectives:

    • Peaceful, because the world is violent. Of course, and lots of things are getting better, armed conflicts are diminishing, murders too, but there is a constant tension that you feel immediately when you read the news. Tension between Iran and the USA, tension between Shiites and Sunnis, tension between Muslims and Islamophobes, tension between pro and anti global warming, etc. However, with a zest of benevolence, active listening and an awareness of one’s own cognitive biases, we arrive at a much more harmonious and peaceful life.
    • Chosen, because the influences have increased exponentially. The piece of plastic and glass that forms our mobile phone has become the compass of our lives. Like anything else in life, you can rejoice or throw the baby out with the bathwater. It is essential, in my opinion, to recognize the influence that technology has in our lives and to decide, in full conscience, to limit it in order to regain the essence of our being and our short lives in this universe.
    • Happy, because it is happiness that we all aspire to. Whether through our frantic race for material possessions, more or less esoteric experiences or positions of power, our quest for happiness is universal and timeless.

    Unfortunately, I think that the world that is presented and exposed through the media is tense, constrained and unhappy. Without adhering to the conspiracy theory, a large number of opposing forces push us to be permanently dissatisfied and to seek the object or experience that will, temporarily, appease us and give us the illusion of happiness, until the next point of influence injects us with the venom of dissatisfaction and desire.

    Living, simply

    Eleven years ago, I gave rules of « good conduct » to pass between the drops of the crisis and even use it for, I quote:

    • getting rich
    • changing your life
    • doing business
    • partying
    • taking back control of time…

    Eleven years later, the objectives are, after all, the same. These goals are defined by each of us, according to our desires, our needs, our culture, our environment, etc. But in the end, they should be congruent with our vital need to live, to the best of our ability, and to offer our family, friends and community the best possible life, without our freedom encroaching on that of others and allowing everyone to live his/her life. So, over the next few weeks, I’m going to go back to those ten rules.

    As I said, they can only vary. On the other hand, they have become even more necessary and the discipline behind them is more pervasive. You can always go back (there are 784 posts on this blog) in search of these rules or wait wisely each week to discover the new ones, for the next two and a half months. This is what I propose: to find slowness, surprise and time for reflection. It is also a way for me to pause, to reflect on the inflection of our lives over time and to measure how far we have come, consciously and with pleasure.

    In the meantime, I wish you a good future reading and wonderful weeks, peaceful, chosen and happy!

    Photo George Pagan III on Unsplash

  • 10 règles de vie…

    10 règles de vie…

    … pour une vie apaisée, choisie et heureuse.

    Il y a près de onze ans, je lançais ce blog. Près de 800 billets plus tard, alors qu’au petit matin je taquinais la muse en tout bien tout honneur, je me suis dit qu’il était temps de revisiter une série de billets que j’avais écrits sur les 10 règles pour traverser la crise. 2008 était l’année de la crise des subprimes, qui, telle une lame de fond, avait balayé la planète de la finance avec de violentes répercussions sur l’économie et la vie de tout un chacun. Depuis, le monde a changé, peu il semblerait en apparence, pourtant un certain nombre de courants des profondeurs émergent : l’intelligence artificielle qui cajole, menace et fascine, l’uberisation qui précarisent les emplois et offrent des opportunités, la dominance des géants du numérique, GAFAM aux E.U., BAT en Asie, la surveillance de nos faits et gestes dans les mondes numériques et réels, la montée des terrorismes et bien sûr l’urgence climatique avec le réchauffement avéré de notre planète.

    On peut donc dire, sans ambages, que notre monde est en crise, dans une crise non pas financière comme en 2000 ou en 2008, mais en crise globale. On peut se mettre dans le camp des alarmistes et crier au loup. On peut se mettre dans celui des optimistes et se dire que tout va finir par aller mieux. On peut se mettre dans celui des réalistes qui agit à son petit niveau pour le mieux-être de son environnement, du bien commun et de son propre bonheur. C’est à ce dernier camp que j’essaye d’appartenir, en appliquant quelques préceptes de vie, que sont les 10 règles que j’avais exposées en 2008 et que je reprends ici, car elles ont un peu évolué, mais pas tant que ça.

    Vivre sa vie

    J’ai sous-titré ce billet, pour une vie apaisée, choisie et heureuse. J’ai longuement pondéré ces trois adjectifs :

    • Apaisée, car le monde est violent. Certes, et c’est tant mieux, les conflits armés diminuent, les meurtres aussi, mais il existe une tension permanente que l’on ressent immédiatement quand on lit les nouvelles. Tension entre l’Iran et les USA, tension entre chiites et sunnites, tension entre musulmans et islamophobes, tension entre pros et antis réchauffement climatique, etc. Pourtant, avec un zest de bienveillance, un chouia d’écoute active et une prise de conscience de ses propres biais cognitifs, on arrive à une vie beaucoup plus harmonieuse et apaisée.
    • Choisie, car les influences se sont accrues exponentiellement. Le morceau de plastique et de verre que forme notre téléphone portable est devenu le compas de nos vies. Comme de toute chose dans la vie, on peut s’en réjouir ou jeter le bébé avec l’eau du bain. Il est primordial, à mon sens, de reconnaître l’influence que la technologie a dans nos vies et de décider, en toute conscience, de la limiter pour retrouver l’essence de notre être et de nos courtes vies dans cet univers.
    • Heureuse, car c’est au bonheur que nous aspirons tous. Que ce soit au travers de notre course effrénée aux possessions matérielles, aux expériences plus ou moins ésotériques ou aux positions de pouvoir, notre quête du bonheur est universelle et intemporelle.

    Je pense malheureusement que le monde qui est nous est proposé et exposé au travers des médias est tendu, contraint et malheureux. Sans être le chantre de la théorie du complot, un grand nombre de forces antagonistes nous poussent à être en permanence insatisfaits et à chercher l’objet ou l’expérience qui va, temporairement, nous apaiser et nous donner l’illusion du bonheur, jusqu’à ce que le prochain point d’influence nous injecte le venin de l’insatisfaction et du désir.

    Vivre, tout simplement

    Il y a onze ans, j’avais donné des règles de « bonne conduite », pour passer entre les gouttes de la crise et même l’utiliser pour, je cite :

    • s’enrichir
    • changer de vie
    • faire des affaires
    • faire la fête
    • reprendre le contrôle du temps…

    Onze ans plus tard, les objectifs sont, somme toute les mêmes. Ces objectifs, ce sont chacun d’entre nous qui les définissons, en fonction de nos envies, de nos besoins, de notre culture, de notre environnement, etc. Mais au final, ils devraient être congruents avec notre besoin vital de vivre, au mieux de nos possibilités, et d’offrir à notre entourage, la meilleure vie possible, sans que notre liberté n’empiète sur celle d’autrui et permette à chacun de vivre sa vie. Au fil des prochaines semaines, je vais donc revenir sur ces dix règles.

    Comme je le disais, elles n’ont que peut variées. Elles sont, en revanche, devenues encore plus nécessaires et la discipline qui leur est sous-jacente est plus prégnante. Vous pourrez toujours revenir en arrière (il y a 784 billets sur ce blog) à la recherche de ces règles ou attendre bien sagement chaque semaine pour découvrir la nouvelle, pendant les deux mois et demi prochains. C’est ce que je vous propose : retrouver de la lenteur, de la surprise et le temps de la réflexion. C’est aussi un moyen pour moi de faire une pause, de réfléchir à l’inflexion de nos vies au fil du temps et de mesurer le chemin parcouru, consciemment et avec plaisir.

    En attendant, je vous souhaite une bonne future lecture et de merveilleuses semaines, apaisées, choisies et heureuses !

    Photo George Pagan III sur Unsplash

  • Should I Stay or Should I Go? The 3 Rules of Entrepreneurship

    Should I Stay or Should I Go? The 3 Rules of Entrepreneurship

    A little over a year ago, I left Microsoft, or rather Microsoft left me. After a few weeks of vacation, I registered my company, Aetheis. The demons of entrepreneurship had been tickling me for a while and I was finally going to be able to put my 10 years of entrepreneurship at EFII, my previous company, back into use.

    Chance does not happen! I recently came across this article: Stuff They Don’t Tell You Should you start a company? While it is aimed primarily at the creatives of advertising agencies, it is full of common sense as to the decision to leave the company that feeds you and launch your own business.

    So, to illustrate the title of this post, which I unashamedly borrowed from the Clash, here is my version of « What if I create my own company?” It is often said that entrepreneurship is not for everyone. For sure, you must have a certain amount of madness, be strong, have a lot of perseverance and be ready to work long hours. So, if this who you are, let’s continue together.

    Cash Is King

    1 U.S.A dollar banknotes

    That’s rule number one. Without cash, any entrepreneur will quickly close shop. Financial control is essential. You need money to live and you need money to run your show. Even when you start with a comfortable capital, money tends to disappear very quickly!

    The goal is not to deprive yourself beyond reasonable, but to be somehow reasonable. It often means, at least at the beginning, reducing your lifestyle, being frugal, weighing your investments and always making sure that the bank account stays in positive territories. You may need your banker at some point. It’s better to show him or her that you know how to manage your pennies.

    You don’t have to be a financial management artist. However, one of your first expenses will have to go to an accountant. Choose one that is used to startups and listen to him or her (but not too much, you need some madness as well)!

    Customer Is King

    man drinking water

    There are already two kings: cash and customer. The faster you’ll receive cash from your customers, the better off you will be. This means that time will have to be spent on prospecting and selling.

    Whether you have a digital business and use mostly digital marketing tools or have a more traditional business and must go after customers is irrelevant. The important thing is to move your butt and go prospecting. If you believe that because you’re awesome, customers will rush to your door, you prepare yourself to go from disillusionment to disillusionment.

    But you’ve never sold anything! This is the number one skill of any entrepreneur. Second investment after the accountant: a salesperson’s training! Between you and me, selling is not difficult, it’s a matter of perseverance, each “No” bringing you closer to your next client’s Yes. This being the case, with a little bit of technique and sales talk, you’re going to be fine.

    Before I created EFII in 1993, a friend of mine, Michel, answered my fear of selling by telling me that starting a business also means hiring employees who would complement what I didn’t know how to do well. He was not entirely wrong. It also means that if you have a good friend who would sell refrigerators to Inuits, you can ask him or her for advice and why not hire him or her, or start the business with him or her. Results: Don’t overlook prospecting and creating your lead pipeline.

    Be Curious, Make Choices And Focus

    skeleton key surround with dry leaves

    I usually have at least one new business idea a day. Opportunities are all around you, every day. Not all ideas are good, however. Inherently, they are, but in reality, sometimes the obstacles are too high, if not totally unavoidable.

    An idea may require too much cash and you don’t want to put a financial partner in the equation now. Another may require administrative authorizations and that will need a lot of effort and time. Another, finally, is so crazy that it may not work.

    Great! Write down these ideas in a special digital or paper notebook. Spend fifteen minutes writing the big steps of their achievements, the obstacles to get around and the time when you think you’ll spend some time on them, then forget about them, for now!

    You can’t do everything. To return to the first rule, cash is king, your number one goal is to create a company that makes money. Focus on this goal before developing your other ideas. I know it’s frustrating but starting a business means dealing with frustrations and making strengths of it.

    Should You Stay or Should You Go?

    Well, but how does this differ from a top job in a large company? It’s all about control! At the head of your own business, you have control. In someone else’s business, even in a management position or even at the head, you have only limited control. In the end, if you don’t care about depending on others, then entrepreneurship is probably