Catégorie : Leadership

  • Une expérience transformationnelleA Transformation Experiment

    Une expérience transformationnelleA Transformation Experiment

    Cela fait longtemps que je ne publie plus rien sur ce blog qui est un peu à l’abandon. Je vais donc le réveiller et le transformer un peu. Deux choses vont donc se passer:

    1. Un relooking subtil
    2. Des publications régulières, au moins une fois par semaine, sur un des trois sujets ci-dessous

    Vous allez me dire: tu n’as pas publié régulièrement pendant des mois, comment croire que tu vas publier régulièrement ? Et bien, le temps le dira et je te laisse, lecteur, seul juge.

    J’ai décidé il y a plus de trois semaines de me lancer dans une expérience transformationnelle qui va agir sur trois dimensions qui me tiennent à coeur:

    • La forme physique
    • L’écriture
    • Le leadership

    Sur chaque de ces sujets, j’ai pris des engagements:

    • La forme physique: je suis la méthode P90X et je ferais une suivi quotidien des progrès. Cela n’est pas pour frimer, mais je le vois comme un journal de mes progrès, pour me motiver à continuer, ainsi que possiblement motiver d’autres à suivre un programme de remise en forme.
    • L’écriture: j’écris un article hebdomadaire dans le Matinal, je continue et en publierai certains ici. Dès que j’attendrai 52 articles de qualité, j’en créerai un ebook que je publierai. En parallèle, j’ai commencé un roman qui sera achevé pour Noël. Là encore, je le publierai avant la fin de l’année.
    • Le leadership: je vais mettre en application avec discipline les règles de base du leadership, telles qu’elle sont décrites dans les livres de Robin Sharma, à la fois dans mon activité professionelle et dans ma vie personnelle et familiale. Là encore, je publierai régulièrement mes objectifs (certains objectifs professionnels resteront confidentiels) ainsi que mes progrès et erreurs.

    Voilà, ce sont mes engagements personnels pour cette année fiscale, qui chez Microsoft a commencé le 1er juillet et s’achèvera le 30 juin 2013. Le 30 juin, ces objectifs atteints, je serais un autre homme.

    Vous allez encore me dire: quel rapport avec la crise ? Deux choses : tout d’abord, je n’ai aucun effet global sur la crise et ait donc décidé de ne pas m’en occuper, ensuite, si j’atteint mes objectifs alors que le monde est morose, cela sera un preuve que tout un chacun peut mener sa barque et faire de ce monde un monde meilleur.

    Alors à très bientôt pour le prochain post ! 

  • Écouter avec fascinationListen with fascination

    Écouter avec fascinationListen with fascination

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 8 novembre 2011.

    De toutes les compétences enseignées au cours de vos années d’école ou de formation continue, l’écoute est probablement celle qui est la plus négligée. Bon communicateur est généralement synonyme de bon orateur. Toutefois, un vieux dicton souligne que dans la mesure où nous avons deux oreilles et une seule bouche, nous devons écouter deux fois plus que nous parlons.

    Donc être un bon communicateur commence par être un bon auditeur. Lorsque quelqu’un parle, à vous ou à un groupe, cette personne veut transmettre un message, exprimer un sentiment ou partager ses réflexions. Si nous ne prêtons pas attention à cette personne, nous entendons les mots mais pas ce qu’elle a à dire, et nous lui communiquons notre manque d’attention.

    Cela commence souvent une réaction en chaine, qui se terminera généralement par des malentendus, de mauvaises décisions et éventuellement des conflits. En écoutant et en accordant toute notre attention à l’orateur, nous entendons ce qu’elle dit, voyons ce qu’elle fait, nous ressentons ce qu’elle exprime, nous pouvons parfaitement comprendre le message et poser des questions de clarification si nécessaire. Lorsque nous écoutons, nous portons les chaussures de l’autre.

    Cependant, notre monde actuel a créé tellement des distractions que nous avons perdu la capacité d’écouter avec fascination. Repensez à la dernière réunion ou au dernier séminaire auquel vous avez assisté : combien de temps s’est-il passé avant que vous ayez regardé votre téléphone cellulaire, combien de temps s’est-il passé avant que vous ayez commencer à discuter avec votre voisin, combien de temps s’est-il passé avant de vous précipiter sur votre ordinateur portable pour lire vos courriels ?

    Repensez à la dernière discussion avec votre conjoint : combien de temps s’est-il passé avant que vous l’ayez interrompue parce que vous étiez en désaccord ou avez voulu exprimer votre opinion ? Ce sont des exemples courants de notre manque d’aptitude à l’écoute.

    Comment améliorer vos compétences en écoute ? Voici quelques conseils qui vous aideront. Prenez des notes, en utilisant vos propres mots et le style. Posez des questions. C’est une excellente façon de s’impliquer et de faire partie de la discussion. Faites attention: n’interrompez pas l’orateur, demandez la permission de poser votre question et d’attendre ! Observez les mouvements du corps et les gestes, ils sont de bons indicateurs des sentiments. Souriez et remerciez l’orateur. Le cas échéant, partagez vos observations et offrez des conseils.

    L’écoute n’est pas donnée et doit être pratiquée. En devenant un bon auditeur, vous deviendrez un meilleur orateur et un meilleure membre de l’équipe.The Original article was published in le Matinal on November 8, 2011.

    Of all the skills taught during your school years or  adult training, listening is probably the one that is the most overlooked. Being a good communicator is generally equal to being a good speaker. However, an old saying emphasizes that since we have two ears and one mouth, we should listen twice as much as we speak. Therefore being a good communicator starts with being a good listener.

    When somebody speaks, directly to you or to a group, this person wants to deliver a message, to express a feeling, or to voice out her thoughts. If we do not pay attention to this person, we may just hear the words and not what she has to say and will ourselves communicate to her that she’s not worthy of our attention. This frequently starts a chain reaction of miscommunication, which will end by misunderstandings, wrong decisions, and potentially conflicts.

    By listening and paying attention to the speaker, we hear what she says, we see what she does, we feel what she expresses, we can fully understand the message, and ask clarifying questions if needed. When we listen, we are in the other’s people shoes.

    However, our current world has created so many distractions that we have lost the ability to listen with deep fascination. Reflect the latest seminar you attended or the last meeting you held: How long before you watched your cell phone, how long before you started to chat with your neighbor, how long before you peeked at your laptop to read the last email? Think about the last discussion with your spouse: How long before you interrupted because you disagreed or wanted to make your point? These are common examples of our lack of listening skills.

    So how to sharpen your listening skills. Here are some tips that will help you:

    • Take notes, using your own words and style.
    • Ask questions. This is an excellent way to get involved and become part of the discussion. There is a caveat though: do not interrupt the speaker, ask for permission to ask your question and wait!
    • Observe body movement and gesture, they are good indicators of feelings.
    • Smile and thank the speaker at the end. If appropriate, share your observations and offer advices.

  • Votre altitude est liée à votre attitude

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 25 octobre 2011.

    L’optimisme est contagieux et un sourire ne coute rien. Ce sont deux aphorismes bien connus. Dans l’entreprise, ils peuvent devenir votre passeport pour progresser et grimper l’échelle sociale. Entre deux candidats à un emploi, celui avec la bonne attitude prend souvent un meilleur départ.

    Quand vous êtes au bureau, aimez-vous passer du temps en commérages avec vos collègues ? Vous plaignez-vous de vos clients ou de votre charge de travail ? Il y a un dicton de Robin Sharma que j’aime particulièrement: les victimes parlent de problèmes, les leaders de solutions. Je crois que ceci est à la source de nos attitudes.

    Avoir la bonne attitude n’est pas équivalent à être un optimiste béat. Il s’agit d’appréhender les défis et de voir comment les surmonter. Il s’agit de voir comment affronter nos peurs. Il s’agit de demander de l’aide lorsque cela est nécessaire. Il s’agit de mettre en place la bonne équipe. Il s’agit de rentrer dans le costume du leader.

    Oh, je ne dis pas que la vie sera rose et qu’avoir la bonne attitude vous permettra de franchir tous les obstacles. Cependant, l’effet papillon travaille deo concert avec l’attitude : un petit changement peut produire un effet énorme. Vous pouvez alors vous demander : quelle est la bonne attitude ?

    Une bonne attitude a quatre caractéristiques : optimisme, réalisme, action et honnêteté. Sans optimisme, aucune solution n’est possible. Pour chaque défi, vous devez rechercher une solution, et elle peut exiger beaucoup d’efforts. Le réalisme est la clé, Rome ne s’est pas faite en un jour et décrire le chemin vers la solution est essentielle pour obtenir l’accord de toutes les parties prenantes.

    L’honnêteté est la seule façon d’agir ! Vous devez être sincère et transparent. Et vous devez être passionné par la solution que vous proposez. Enfin, tous les beaux plans ne sont rien sans des mesures fortes et fermes. Ne succombez pas à la paralysie de l’analyse. Comme on dit, il vaut mieux se faire pardonner que de demander la permission. Donc agissez maintenant et honorez vos promesses.

    Si vous venez tous les matins avec une attitude optimiste, réaliste, honnête et tournée vers l’action, vous verrez votre niveau de vol augmenter régulièrement. Rassembler des alliés autour de vous, vous attirera les personnes talentueuses qui voudront travailler sous votre direction. Le ciel est la limite, vous pouvez atteindre la Lune en visant les étoiles !

    Soyez passionné et énergique, illuminez votre visage avec un sourire et venez travailler avec l’attitude qui fera de chaque jour le meilleur de tous, quoi qu’il arrive !

  • Règle numéro 7 : l’honnêteté

    En ces temps de parachutes en platine, de bonus en millions d’Euros alors que les entreprises sont en déficit, l’honnêteté semble être une vertu en perte de vitesse. Que je sois clair dès le début. Je pense qu’un créateur d’une entreprise mérite la fortune qu’il peut faire en rémunération de sa prise de risque. Il y a malheureusement plus de bouillons de que de succès.

    En revanche, qu’un dirigeant salarié, aussi doué soit-il, soit rémunéré par des bonus en millions d’euros, sans que ceux-ci soient indexés sur des résultats financiers, économiques, industriels et sociaux, me semble totalement incongru. A la rigueur qu’on lui alloue des stock-options, mais dans les limites de l’acceptable. D’autant que je commence à penser, comme beaucoup d’économistes, qu’un dirigeant ne devrait pas posséder d’actions de son entreprise, afin d’éviter le travers pervers qu’il travaille plus pour le court de bourse que pour créer de la valeur.

    S’il était aussi doué, qu’il crée une entreprise, qu’il mette sa tête sur le billot, qu’il investisse son argent. Mais malheureusement, et je le dis crument, la plupart des dirigeants des grandes entreprises ne sont pas plus doués que le commun des mortels, il est simplement bien entouré.

    Mais revenons à nos moutons. On m’a toujours répété que seule l’honnêteté paye. J’en suis persuadé. Être honnête avec un client, s’est lui dire la vérité. Être honnête avec son conjoint, c’est lui dire la vérité. Être honnête avec son patron, c’est lui dire la vérité. Dans tous ces cas, c’est souvent le choix le plus difficile, mais ô combien libérateur.

    Être honnête en ces temps de grande malhonnêteté, c’est conserver son honneur et sa tête droite. Être honnête, par ces temps difficiles, c’est reconnaître les gens de vertus et s’y associer. Enfin, être honnête, dans une entreprise, c’est poser des questions qui parfois sont irrévérencieuses, mais font progresser l’entreprise dans tous ses dimensions. Enfin, le comble de l’honnêteté, c’est quitter son entreprise quand elle transgresse nos valeurs.

    Ce n’est qu`à ce prix que nous sauverons ce qu’il doit l’être et que nous pourrons construire une société plus juste. Utopique ? Oui, sans doute à l’échelle d’une nation, mais d’une famille, d’un communauté, je ne le pense pas. Pour ça, nous verrons dans un prochain billet comment poser avec doigté les questions qui fâchent afin de faire évoluer les relations vers la transparence et une plus grande honnêteté.

  • Obstination, Persévérance, Doute et Confiance

    J’ai écrit et posté mon billet hier soir avant l’intervention du chef de l’état et avant le commentaire de Martine Aubry (que j’ai vu ce matin sur LCI). Je ne pouvais pas mieux (ou mal suivant les points de vue de chacun) tomber.

    En effet, il faut faire un rapide point de vocabulaire : l’obstination peut être négative, la persévérance porte, quant à elle, des valeurs positives. Pour Mme Aubry, Nicolas Sarkozy s’obstine. Je pense, pour ma part, qu’il n’a pas le choix que de persévérer. Changer de cap maintenant ferait l’effet que c’est la rue qui gouverne et que le gouvernement ne sait pas ce qu’il fait. Peut-être d’ailleurs ne le sait-il pas, mais en tout cas, il persévère. Je ne juge pas la forme (peut-être fanfaronne comme le dit Jacques Camus de la République du Centre, mais c’est le personnage, non?), mais le fond.

    Mayeul, de Ma crise bien aimée, fait remarqué que seule l’obstination n’est pas suffisante et qu’il faut la confiance. Je ne peux qu’être d’accord. Cela n’exclut pas le doute. Tout le monde doute en ce moment. Combien de temps va durer la crise ? Y aura-t-il des licenciements ? Va-t-on au devant d’une guerre ?

    Tous les matins quand je me lève et tous les soirs quand je me couche, j’ai des doutes. Mes doutes ne dirigent pas mes actes, Ce sont mes convictions, ma persévérance et ma confiance qui les dirigent. Les doutes ne sont que des signaux qu’il convient d’écouter, à voix basse. Alors doit-on avoir confiance dans le gouvernement pour nous sortir de la crise ? Je vous laisse, lecteurs, libre de votre choix. Je crois cependant qu’il est essentiel d’avoir confiance dans son aptitude à se sortir de la crise, dans son aptitude à saisir les opportunités qui se présentent et dans son aptitude à voir la fin du tunnel.

    La seule solution pour sortir de la crise : faire comme si on en était déjà sorti !