Urgence. Le monde d’aujourd’hui semble toujours dans l’urgence. L’urgence de s’atteler aux problèmes de la société. L’urgence d’intervenir après une catastrophe. Mon impression profonde et que, dans la plus, on confond vitesse et précipitation, pour une simple raison : l’impréparation. L’urgence requiert une grande préparation et des nombreuses répétitions. Ce n’est que lorsque l’on est en total contrôle que l’on peut répondre à l’urgence. L’urgence, et la vitesse d’exécution qui lui est associée, est donc mal comprise. L’urgence, c’est faire vite et bien un ensemble d’actions répondant à la situation qui la requiert. Ce n’est donc pas une génératrice de stress pour quelqu’un d’entrainé, mais une application méthodique de ce qu’il a répété des dizaines, voire des milliers de fois. L’urgence est quotidienne, mais seules les équipes préparées pour peuvent y répondre de façon professionnelle.
Auteur/autrice : marc
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Jour 170 – Urgence
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Jour 169 – Heureux!
Heureux. Je suis retombé par hasard sur le sketch « Heureux ! » de Fernand Raynaud. Pour la plupart, le nom de Fernand Raynaud ne signifie rien. Il eut ses heures de gloire dans les années 60, mais reste dans la mémoire collective des Français. Ceci étant, le sketch Heureux ! nous montre d’une part qu’en 50 ans, le monde n’a pas autant changé qu’on voudrait bien le croire et d’autre part, que le bonheur ne tient qu’à soi. Qu’on peut être heureux en tenant le bas du fossé, et non le haut du pavé. Mais surtout comme le dit son cousin médecin : « on n’a jamais vu les cantonniers faire grève ». Au moment où la France est au prise des grèves des intermittents du spectacle et des cheminots, ces derniers feraient mieux de réécouter les sketchs de Fernand Raynaud. Son sketch ce n’est pas Egoïste !, c’est Heureux ! -
Jour 168 – Discours
Discours. Voilà un événement qui tétanise beaucoup de monde. Quand on demande de faire un discours, peu de doigts se lèvent. Il s’agit en effet d’un exercice parfois périlleux qui demande un peu d’entrainement. Mais comme tout, cela s’apprend. Toastmasters est de ces organisations qui apprennent cet art. Il n’y a pas d’orateur idéal, car chacun est différent. Cependant, il existe des règles qui forment un bon ou grand discours. Une d’entre elle, et pour moi la plus importante, est l’utilisation d’émotions. Sans émotions, un discours est plat, il ne touche pas. Il peut être techniquement très bien écrit et délivré, mais il lui manquera cette petite touche qui le rend unique. Quel que soit l’orateur, celui qui sait nous faire vibrer et ressentir des émotions fortes fera la différence. Il ne s’agit pas de sombrer dans le mélo, mais de faire appel à ce que nous tous : nos sentiments. Mettez-vous dans la peau de vos auditeurs et faites-les vibrer, vous ferez mouche ! -
Jour 167 – Page Blanche
Page blanche. L’angoisse de la page blanche. Si vous avez du produire un jour un document, vous avez tous été confronté à cette angoisse, dite de la page blanche. Vous avez besoin d’écrire quelque chose, ou créer une présentation, et vous partez de rien. Et puis vous êtes face à votre feuille de papier, réelle ou virtuelle, et là, rien ! Rien ne vient, vous ne savez pas comment démarrer, vous n’avez aucune idée. Vous restez immobile, la tête vide, ou pleine d’informations inutiles. Le cerveau nous joue parfois ces tours. Alors, il n’existe qu’un seul moyen de démarrer, c’est de lui jouer un tour à notre façon, en commençant à écrire quelque chose, même inutile, même si cette chose vous la supprimerez plus tard. Le geste d’écrire, de coucher ce qui vient, même si cela semble inutile de prime abord, a l’immense avantage de « déboucher » le lavabo à idées. Au bout de quelques instants, secondes ou minutes, vos doigts courront sur le papier, vos idées viendront d’elles-mêmes. Vous aurez triomphé de la page blanche ! -
Jour 166 – Enthousiasme
Enthousiasme. J’étais il y a deux jours à la cérémonie de lancement du club Toastmasters de jeunes de l’école Le Bocage. Non seulement, ces jeunes étaient d’un professionnalisme impeccable, mais ce qui était le plus frappant était leur enthousiasme. De partager, de parler en public, juste d’être là. L’enthousiasme est contagieux. En fait, un râleur dans un groupe d’enthousiastes va s’exclure de lui-même. Parfois l’enthousiasme est factice, on peut le sentir. Mais je préfère un enthousiasme travaillé qui va tout entrainer derrière lui qu’une apathie bien réelle qui tire tout le monde vers le bas. Et puis, à bien y regarder, il y a toujours quelque chose dont il convient de s’enthousiasmer. Alors, faire le pari de l’enthousiasme c’est faire celui de la vie !



