Auteur/autrice : marc

  • Jour 175 – Pan dans la g…

    panPan dans la g… Parfois pour comprendre quelque chose, il faut que vous le preniez en pleine poire. Celui qui croit que la vie va toujours être rose et ne pas vous faire de croche-pied se met le doigt dans l’œil jusqu’à ce gratter l’omoplate. En fait, je reste persuadé que le meilleur moyen de progresser, c’est de se casser la figure, de faire des erreurs, de s’en prendre plein la g… Ben oui, pas de douleur, pas de grandeur. Alors quand on prend un coup, il faut ravaler son amour-propre, comprendre d’où vient le coup et rebondir. Cela me rappelle le jour de mon lâcher solo pour mon brevet de pilote de planeur. Le câble qui me reliait à l’avion a eu la bonne idée de casser à une centaine de mètres sol, quelques secondes après le décollage. Après un atterrissage propre, mais dans le mauvais sens de la piste, le chef pilote m’a remis dans l’axe et ma fait repartir tout de suite. Pas de réflexion, tout dans l’action, et pan dans la g… La meilleure façon d’apprendre !

  • Jour 174 – Alimentation

    alimentationAlimentation. J’entendais ce matin à la radio le résultat d’une enquête qui indiquait la faible teneur en poisson des plats cuisinés au poisson. Quelle nouvelle ! Mais en dehors de ce qui n’est plus une nouvelle après le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes au bœuf, le vrai scandale concerne les taux de graisse, de sucre et de sel dans les plats cuisinés. Ils sont, en grande partie, directement responsables de l’obésité, du diabète, de certains cancers et d’autres affections en croissance depuis des décennies. Pourquoi consommer des plats cuisinés ? Avant tout pour la facilité. Trois minutes au micro-onde et c’est prêt ! Et ensuite deux heures devant la télé ! Préparer un repas équilibré prend 5 à 10 minutes à qui veut réfléchir un tant soit peu. Y compris certains plats qui vont demander de la cuisson, mais peu de préparation. Nous vivons une époque formidable, ce que nous mangeons fait ce que nous devenons. Alors, de grâce, faites-vous plaisir et manger sainement, votre futur en dépend. L’industrie agroalimentaire ne vous veut aucun bien, juste votre argent !

  • Jour 173 – Egalité

    Égalité. Ce mot fait partie de la devise de la République Française : Liberté, Égalité, Fraternité ! Il est inscrit dans l’article 2 de la constitution de la cinquième république. A ne pas prononcer à la légère donc. Il est clair que face à la loi nous devons être tous égaux. Mais les êtres humains sont-ils égaux entres eux ? Les hommes sont-ils égaux aux femmes ? La question est pleine de controverse. Je vais y rajouter mon grain de sel.

    La physiologie, la culture, le vécu, pour ne citer qu’eux diffèrent d’un individu à l’autre. En cela, nous ne sommes plus égaux, mais riches de nos différences. Un homme égal à une femme ? Non, n’en déplaise à certains qui prônent l’égalité ! Diffèrent ! Cela ne signifie pas supérieur ou inférieur, juste différent ! Ce qui n’est pas égal est différent en mathématique. En s’enrichissant des différences, nous changeons de plan en tant qu’être humain. L’égalité est malheureusement maltraitée. Tous les hommes et les femmes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Ne faisons pas dire à la nature ce qu’elle n’a jamais dit !

  • Jour 172 – Storytelling

    Storytelling. Il n’y a pas d’équivalent français au mot storytelling, l’art de raconter une histoire, ou plutôt celui d’utiliser une histoire pour distiller un message. Une histoire nous fait rire, pleurer,etc. Elle appelle nos sentiments à émerger. Et, c’est ce qui est recherché avec les techniques de storytelling. Au lieu de faire un discours froid, raconter une histoire a plus de puissance, crée une connection avec l’audience et permet de nous toucher au coeur. Le storytelling répond à des règles immuables que j’ai décrites ici. En les suivant, vous augmenterez l’efficacité de votre prise de parole en public. Elles deviendront une seconde nature et auront un intéressant effet de bord: vous aurez plus confiance, car cela sera votre histoire.

  • Jour 171 – Art

    artArt. Quand on est dans le business, dans le dur, l’art apparait bien lointain et pourquoi pas, inutile ! Je sais c’est un peu provocateur quand on voit ce qu’ont produit les grands artistes au fil des ans. Comme disent certains, l’art ne donne pas à manger. Pourtant quand le succès est là, l’argent coule à flot. Mais alors que les intermittents du spectacle sont toujours en grève, la question du financement de l’art se pose cruellement. Et de par le fait, celle de sa rentabilité aussi. L’état doit-il financer l’art ? Le contribuable doit-il payer pour ces intermittents ? Il est vrai que l’artiste est au-dessus des basses contingences matérielles comme la rentabilité. Mais non ! Un festival, un musée, une pièce de théâtre se doivent d’être rentables. L’art est-il donc un produit comme un autre ? Non, et sans doute, certaines œuvres doivent trouver une forme de mécénat pour ne pas sombrer dans l’oubli. De là à ponctionner la poche du contribuable, il y a un pas qu’il ne faut peut-être pas franchir.