Auteur/autrice : marc

  • Jour 190 – Trente minutes

    30Trente minutes. C’est fou ce que l’on peut faire en trente minutes, le nombre de pages que l’on peut écrire, le nombre de tâches que l’on peut abattre, le nombre d’idées que l’on peut avoir, le nombre de mots que l’on peut prononcer, etc. Pourtant, à y regarder de plus près, trente minutes, ce n’est qu’une toute petite partie d’une journée et une infime partie d’une vie. Respectivement deux pourcents et sept dix-millièmes. Autant dire, pas grand-chose !

    Maintenant, mettez trente minutes quotidiennes bout à bout et vous obtenez cent quatre-vingt-deux heures, soit un peu plus de dix-huit jours d’activité à dix heures par jour. Imaginez ce que vous pouvez faire en dix-huit jours, soit quasiment trois semaines. Alors, si vous avez un projet qui vous tient à cœur et ne trouvez pas le temps de réaliser. Mettez-vous y trente minutes tous les jours pendant un an. Il y a fort à parier que ces trente minutes quotidiennes vont changer votre vie, petit à petit, sans effort particulier, sans vraiment changer vos habitudes. Juste en vous y mettent trente minutes par jour.

    Les grandes choses n’arrivent pas toute seule ni par hasard. Elles sont le fruit d’un travail répétitif et parfois fastidieux. N’attendez plus, votre extraordinaire vous attend. Il n’est que la somme d’ordinaires !

  • Jour 189 – Planifier, exécuter, échouer et planifier encore

    planificationPlanifier, exécuter, échouer et planifier encore. J’ai toujours aimé ce proverbe : « il n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port ». Non seulement parce que je fais de la voile et que le vent me parle, mais surtout parce si on ne sait pas où l’on veut aller, on ne se donne pas la chance d’y arriver. Monter sur un bateau, affalez les voiles et laissez-vous guider par les courants. Vous avez des chances d’être surpris, vous prenez surtout le risque d’être jeté à la côte.

    S’il est des moments où se promener dans la vie sans but précis a des vertus, surtout celle de garder son esprit ouvert, il existe au fond de chacun de nous une direction que vous souhaitons prendre, un rêve que nous voulons réaliser, un objectif que nous voulons atteindre ! Pourquoi vivre sa vie dirigé par les autres et les événements ? Nous sommes dans le siège du pilote, nos rêves nous appartiennent, à nous de les réaliser, et pour ça, il convient de les planifier. Cela enlève-t-il de la magie au rêve ? Non, cela permet d’accroitre les chances de les réaliser.

    Bien évidemment, ce que l’on planifie n’arrive pas forcément. Mon premier patron répétait que le changement est naturel. Tout le monde sait que trois choses sont inévitables : la mort, les impôts et le changement. Qui dit changement, dit potentiellement échec. Et en fait, c’est ce qui fait généralement peur et justifie le manque de planification. Pourquoi planifier ce qui a des risques d’échouer ? Mauvaise question, la bonne est pourquoi ne pas planifier ce qui a des chances de réussir ? Comme dit la pub, 100% des gagnants ont tenté leur chance ! La meilleure méthode pour augmenter ses chances de réussite est de la planifier, puis d’exécuter, et de voir chaque échec comme une étape nécessaire qui nous rapproche de notre rêve.

    Un dernier point concernant la planification, l’exécution et l’échec. Sur ce chemin ardu, on rencontre les « J’t’avais-bien-dis ». Ce sont tous ces gens qui avaient prévu notre échec et qui y puisent leur énergie. La seule réponse est de hausser les épaules et d’appliquer le proverbe arabe : les chiens aboient, la caravane passe ! Les « J’t’avais-bien-dis » ne planifient pas, n’essayent rien, ne réussissent rien, ils ne font que passer à côté de leurs rêves ! Chaque échec vous rapproche de votre réussite, ils ne peuvent pas comprendre.

  • Jour 188 – S’endormir dans un pays, se réveiller dans un autre

    diversityS’endormir dans un pays, se réveiller dans un autre. La technologie du voyage a été révolutionnée ses cent dernières années. Il y a toujours quelque chose de magique de partir un soir d’un pays et d’arriver quelques heures plus tard dans un autre pays, une autre culture, un autre climat… Il y cent ans, il fallait de quelques jours à quelques semaines pour passer d’un pays à l’autre. Aujourd’hui, c’est quelques heures. Cette rapidité a changé l’économie du monde pour toujours, non seulement transformant l’industrie du tourisme, mais aussi tous les autres échanges économiques. Cela a rendu le monde plus petit et accru toutes les peurs et frustrations. Cela a surtout permis une extraordinaire pollinisation interculturelle. C’est de la confrontation avec la diversité qu’une culture s’enrichit. Il faut réaliser que la vitesse de cette pollinisation s’est accélérée, il convient donc ouvrir son esprit et ne pas rester sur ses certitudes. Les murs finissent tous par tomber, inutile d’en construire de nouveaux !

  • Jour 187 – Vide et néant

    Vide et néant. Parfois, on se retrouve vide, sans idées, sans trop de direction et heureusement, sans trop d’obligations. Et bien c’est un moment unique où il n’est pas forcément nécessaire de forcer l’idée ou la direction. C’est plutôt un moment de lâché-prise, car les vides sont faits pour être remplis et que parfois il est juste bon de laisser le vide s’installer. Les yogis connaissent bien ce besoin de vide, cette recherche de tranquillité intérieur que rien ne vient perturber. Juste respirer et sourire.

  • Jour 186 – Et si on parlait football ?

    abstentionEt si on parlait football ? Bon, je sais, c’est facile en pleine coupe du monde, surtout au lendemain de la défaite de l’équipe de France. En fait, si le football nous intéresse aujourd’hui, c’est que le match France-Allemagne a mis en avant deux états d’esprits que tout semble opposer, que la domination de l’un sur l’autre explique beaucoup de chose, et surtout donne des clés pour le futur.

    Alors voilà. La France est la patrie des Lumières, celle des créations et des révolutions, celle des grèves et des ronchons, celle des bientôt cent millions de touristes, celle qui fait rêver par son art de vivre. L’Allemagne est la patrie de la rigueur, du protestantisme appliqué, des rues bien propres, du sérieux, des autos bien chères et bien propres. En d’autres termes partisans : en France on s’éclate, en Allemagne on s’emmerde. Caricatural, mais somme toute un peu vrai (pour ceux qui se demanderait, j’ai cinquante pourcents de sang alsacien et suis protestant, alors l’esprit teuton je l’ai vécu en live intégral).

    Donc, quand la France laisse éclater sa joie et sa créativité, ça donne France-Suisse. Un feu d’artifice qui réjouit tout un peuple qui se retrouve dans une équipe bouillonnante et brillante d’intelligence. Quand la France tombe dans le piège de la rigueur, ça donne France-Allemagne. Une équipe contrainte qui renferme sa joie et sa créativité. Et au passage, ça donne un match chiant comme la pluie, excusez-moi du peu. Angela Merkel s’est autorisé un petit verre de schnaps en embrassant son mari sur la joue.

    Le fait est qu’il est en de même dans le social et l’économique. Tout le monde sait implicitement que le modèle rigoriste allemand n’est pas pour nous. Même les américains, qui sont pourtant à majorité WASP (surtout les républicains), ne suivent pas cette rigueur emmerdante et débilitante. Et pourtant, nous tombons dans le panneau, incapable d’apporter notre dimension révolutionnaire, créative et joyeuse au débat. Oui, il est temps de retrouver cet entrain, cette volonté de faire différemment, de bousculer l’ordre établi, car la France est en train de tuer son merveilleux esprit. Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons, marchons, qu’une idée neuve, abreuve nos esprits !

    Et puis pour terminer, merci à Didier Deschamps de nous avoir montré qu’une autre France était possible. Celle qui nous enchante ! Soyons fou ! Changeons le monde ! Changeons la France !