Auteur/autrice : marc

  • Jour 200 – Deux cents !

    200Deux cents. Ben voilà, c’est fait. Deux-centième billet. Deux-centième fois que je me gratte la tête pour écrire l’idée du jour. Ce que cela fait ? Plaisir d’abord et surtout plein, plein de choses apprises ! Je sais que certains billets sont bof, bof, d’autres sont cool, d’autres encore sont top. Cela montre qu’on ne peut pas être au taquet en permanence. Mais surtout que les idées évoluent, qu’elles prennent une nouvelle forme, une nouvelle direction.

    Je ne sais pas où les cent soixante-cinq prochains billets me mèneront, mais je peux déjà dire qu’ils seront différents des deux cents précédents. Alors, comme on dit en engliche : stay tuned !

  • Jour 199 – Guerre ou paix

    colombeGuerre ou paix. Ce matin est bizarre. Microsoft annonce 18,000 suppressions d’emplois, un avion de la Malaysian Airlines est abattu au-dessus de l’Ukraine, après celui disparu il y a quelques mois, Israel envahit la bande de Gaza, et les Philippines ont la gueule de bois après le passage du cyclone Haiyan. Il semblerait que rien ne tourne comme il faut. Pourtant, au milieu de ces nouvelles négatives pour de nombreuses personnes autour du monde, des milliards se sont réveillés en pleine forme pour commencer une nouvelle journée pleine d’espoir !

    La guerre, c’est le sujet des épreuves littéraire du concours des Grandes Écoles françaises, alors que le monde célèbre les 100 ans de la Grande Guerre. Soixante-dix ans que le monde est en relative paix. Toute relative car tout peut encore basculer. Il est temps de former les futurs élites à éviter les prochains conflits en comprenant l’histoire. Mais la guerre n’est pas que celle où l’on tue à coup de canon. Elle est économique, sociale et sociétale.

    Les tenants de ces guerres sont-elles les mêmes que ceux des guerres avec des morts ? Si ce n’était pas le cas, le Prince ou l’Art de la Guerre ne seraient pas considérés comme des ouvrages de management ! La paix est-elle alors possible ? Vaste sujet ! Tant que les hommes seront envieux, avide de pouvoir et d’argent, elle ne sera qu’un vapeur sur l’horizon !

  • Jour 198 – Avoir raison ou pas

    Avoir raison ou pas. Est-ce si important d’avoir raison ? Juste pour frimer. Pour prouver qu’on est bon. On ne peut pas avoir raison tout le temps. Et de ce fait, il n’y pas de honte à avoir tort. La honte c’est ne de pas reconnaitre qu’on a tort. De ne pas reconnaitre que l’on s’est trompé.

    Il est immensément préférable de prendre une décision et de se tromper que de ne pas prendre de décision du tout ! Avoir tort ou raison n’a pas d’importance ou en tout cas ne devrait pas en avoir. Si on regarde l’Histoire, il existe de nombreuses mauvaises décisions, souvent on ne retient que les bonnes et on crée l’histoire, avec un petit h.

    Apprendre de ses expériences, apprendre de ses erreurs et avancer !

  • Jour 197 – Les clients savent-ils ce qu’ils veulent ?

    clientLes clients savent-ils ce qu’ils veulent ? En d’autres termes, le marché crée-t-il la demande ou l’offre crée-t-elle le marché ? Pour Steve Jobs la réponse était claire et le client ne sait pas ce qu’il va vouloir. Il a vaguement envie de quelque chose fonction de ce qu’il voit, il peut imaginer ce qu’il voudrait, mais il n’a qu’une vague idée, voire pas d’idée de ce qu’il veut précisément.

    C’est pourquoi l’innovation réussit ou échoue, un nouveau produit a du succès ou n’en a pas. Certes à coup de marketing on peut créer un succès commercial, mais résistera-t-il à l’usure du temps ? Le groupe test est primordial à tout nouveau produit car il permet d’affiner les fonctionnalités qui subsisteront dans la version commerciale. En même temps, les itérations successives d’un produit rendues possibles par une mise rapide sur le marché permettent de coller au mieux aux demandes.

    Cependant, au final, c’est à l’usage que le produit se révèle un succès, ou pas ! Comme j’ai l’habitude de dire, l’essai fait vendre. Et l’usage fidélise. Alors, vos clients savent-ils ce qu’ils veulent ? En grande majorité non, c’est pourquoi il convient d’innover, encore et encore !

  • Jour 196 – Big Data

    BigDataBig Data. Que je me marre…. L’informatique a ceci de drôle qu’elle invente des mots tous les cinq à dix ans pour redéfinir des concepts qui eux ne sont pas vieux. Deux exemples : le cloud et le big data. Le cloud, c’est l’internet, rien de plus ni de moins, juste un nouveau mot pour faire du neuf avec du vieux. Le big data, c’est l’explosion des données à traiter dans de vastes entrepôts de données pour en tirer des informations. Cloud et Big Data, ça fait moderne. Internet et Entrepôt de données ça fait vieux jeu !

    Cependant pour être tout à fait honnête, certaines choses ont changé d’où le besoin de redonner des noms pour y inclure ce changement. Deux choses principales ont changé : l’universalité de l’accès et le volume des données. Le cloud, c’est l’internet partout, en tout lieu, à tout moment. Ce ne sont pas que des sites web, mais un maillage d’applications et de stockage de données. Au point où, que l’application/la donnée soit locale ou distante n’a pas d’importance.

    Le volume des données a quant à lui explosé ! C’est même carrément exponentiel ! D’après une étude de Cisco, le volume de données sur internet augmente de 46% par an. D’un autre côté, le nombre d’objets communiquant, le fameux internet des objets, d’après l’IDATE, passera de 4 milliards en 2010 à 80 milliards en 2020. Tout ceci provoque un afflux gigantesque de données. Il faut bien évidemment de gigantesques entrepôts numériques pour stocker ces données, mais surtout des moyens de les traiter de façons répartis, afin d’en tirer la substantifique moelle.

    Alors Big Data ou Entrepôt de données, Cloud ou Internet, du neuf avec du vieux, surtout une incroyable démocratisation d’internet et un partage de la connaissance. La question est qui êtes-vous dans cette invraisemblable révolution, un acteur ou un spectateur ?