Auteur/autrice : marc

  • Jour 277 – Acteurs et spectateurs

    acteursActeurs et spectateurs. Nous sommes tous acteurs du film de notre vie. Cependant, nous y laissons tous rentrer, dans une plus ou moins grande mesure, la vie des autres. Quand nous regardons la télévision ou jouons à Angry Birds sur notre smartphone, nous nous mettons à vivre par procuration la vie de ceux qui ont créé le programme télévisuel ou le jeu informatique.

    Non que toute distraction soit à proscrire. Protestant oui, Amish non ! Il est important de pouvoir recharger ses batteries de temps à autre. Cependant, il est primordial de se poser la question du temps que l’on passe à être spectateur versus celui que l’on passe en tant qu’acteur de sa vie.

    Chacun d’entre nous à des rêves, des aspirations, des objectifs. Nos actions quotidiennes sont-elles orientées vers leur réalisation ? Le monde moderne contribue à libérer de plus en plus de personnes de la pénibilité de la vie. Il contribue aussi à créer une nouvelle forme d’esclavage avec la disponibilité permanente de distractions inutiles. Si chacun voulait bien se donner la peine d’être plus acteurs que spectateurs, le monde serait différent. Peut-être est-ce une utopie que je caresse, mais le monde appartient aux acteurs, pas aux spectateurs !

  • Jour 276 – Bleu, Blanc, Vert

    Bleu, vert, blancBleu, Blanc, Vert. Ce sont les trois couleurs que j’ai devant les yeux, juste en face de mon bureau. Le bleu du ciel et de la mer, le vert des filaos et le blanc de la rambarde du balcon. A chaque fois que je lève les yeux de mon écran, c’est que je vois. Et cela me ramène aux commentaires de nombreuses personnes tournant tous autour de « t’as de la chance »…

    Oui, j’en ai, c’est sûr. Mais rien n’est venu par hasard ou est tombé tout cru du ciel. Je n’ai pas passé mon temps à me lamenter ou à dire à d’autres qu’ils avaient de la chance. J’en avais envie, et je l’ai fait. J’ai laissé d’autres choses au bord de la route pour y arriver. Et au final, cela ramène à ce que je crois fondamentalement. Dans la vie, il n’y a que trois types de personnes : ceux qui font les choses, ceux qui regardent les choses passer et ceux qui se demandent ce qu’il s’est passé ? Dans quel groupe êtes-vous ? Pas besoin de répondre, car comme disait Jean Cocteau : « Ceux qui ne font pas les choses les racontent. Ceux qui les font se taisent. »

  • Jour 275 – Sénat

    sénatSénat. Pour les fans de Star Wars, dont je fais partie, et qui attendent le 7ème épisode, le Sénat est cette institution, dissoute par l’Empereur Palpatine, dans laquelle la rébellion montait. En France, le Sénat est une des deux chambres législatives avec l’Assemblée Nationale. La France se retrouve donc un peu comme l’Empire, dans lequel, le Sénat, passé dans l’opposition le week-end dernier, pourrait faire de l’ombre à l’Empereur, euh pardon, au Président.

    En fait, pas du tout… car la loi est votée par l’Assemblée et même si le Sénat a un pouvoir de nuisance en ralentissant et en proposant des amendements, l’Assemblée et le Premier Ministre ont pouvoir de ne pas tenir compte des modifications proposées par le Sénat. Au point que le Général de Gaulle voulait le réformer et qu’il lui couta sa présidence (référendum de 1969). Bien sûr le Sénat a d’autres prérogatives, comme celle de représenter les collectivités territoriales et les Français de l’étranger (bien que sur ce dernier point, nous avons maintenant des députés à l’Assemblée). C’est surtout une institution qui coûte cher et ne rapporte pas grand-chose comme l’ont montré les récents articles de Challenge et l’Express. Il semblerait que les efforts demandés par le président de la république ne soient pas appliqués à tout le monde…

    Les largesses consenties aux Sénateurs sont tout bonnement ahurissantes. Si une entreprise privée accordait à ses cadres certains de ces privilèges, il y a fort à parier que le fisc y verrait un abus de biens sociaux évident (je ne suis pas juriste, mais l’abus de biens sociaux est caractérisé par la notion d’usage abusif, je vous laisse seul juge). Rien ne semble trop beau pour la fonction sénatoriale. Il existe un monde entre celui de nos élus, directs ou indirects, et celui de la masse des Français qui galèrent au quotidien. Pas étonnant, après cela que nombreux d’entre nous s’exilent et refusent de payer un impôt avec l’argent duquel les pouvoirs publics s’octroient des privilèges indécents, en toute impunité et laissent aux générations à venir à payer la douloureuse. Les acquis ont la vie dure… Si on simplifiait l’état et supprimait le Sénat ?

  • Jour 274 – Travail ou mission ?

    missionTravail ou mission ? Travail vient du latin « tripalium » qui était en gros un instrument de torture à trois pieux. Pas étonnant que le travail soit donc associé à la douleur et à la souffrance. Ne dit-on d’ailleurs pas d’une femme qui va accoucher qu’elle est en travail ? La mission quant à elle est une « délégation divine », une « tâche confiée à une personne ». Pas de pénibilité ici, ou si elle existe, elle est noyée sous l’importance de la tâche.

    Je me faisais cette réflexion alors qu’à 5h00 pile, les gens autour de moi rangeaient leurs affaires pour rentrer chez eux. Quand on a un travail, on le quitte à l’heure, parce qu’on suit les règles que l’organisation vous impose. On obéit. Quand on a une mission, l’heure passe sans que l’on s’en aperçoive, on invente, on s’amuse et on n’obéit pas toujours, les règles ne vous imposent rien…

    Si vous avez un travail, trouvez-vous une mission. Certainement pas simple, certainement un challenge, mais la vie est courte, pourquoi la vivre dans la douleur ? Un travail se remplace, une travailleur se remplace, une mission est unique !

  • Jour 273 – Art – Second billet

    art2Art. L’art est-il nécessaire ? Dans ce monde dont le cœur bat au rythme de la finance mondial, l’art n’est pas nécessaire, il est vital ! Quel qu’il soit : musical, lyrique, pictural, scriptural, etc. C’est l’art qui est l’expression de notre intelligence et de notre sensibilité, pas un bilan ou un compte de résultats, encore moins un cours de bourse.

    Steven Pressfield, dans The War of Art,  parle en long en large de comment sortir de nos batailles créatives afin de créer nos œuvres d’art. Dans The Icarus Deception, Seth Godin nous challenge à transformer nos travaux quotidiens en œuvre d’art. Les temps ne sont plus à la sécurité, à l’écoute d’experts de tout bord, à l’obéissance et à la conformité. Le monde appartient aux artistes, à ceux qui regardent le monde avec un prisme différent et sont prêts à challenger la norme.

    Si c’est notre travail qui met à manger sur la table, c’est l’art qui met du bonheur dans nos cœurs et donne du sens à nos vies. Il devient donc vital de trouver comment mettre de l’art dans nos vies, à la fois en tant que consommateur et producteur. Une vie sans art est comme un bon repas sans vin.