La question n’est plus à poser… La crise déclenchée par le SARS-Cov-2 (Covid-19 est le nom de la maladie provoquée par le SARS-Cov-2) n’est plus à expliquer. Si elle a démarré par une crise sanitaire, elle s’accompagne maintenant d’une crise économique et d’une crise sociétale. Le monde que nous avons connu avant cette crise n’existe plus et la question qui mérite d’être posée est la suivante : le monde après cette crise sera-t-il différent de celui que nous avons connu ?
Il est trop tôt pour pouvoir répondre à cette question, car chassez le naturel, il revient au galop ! Il est fort probable que les gouvernements et les banques centrales vont faire tourner la planche à billets pour sauver les entreprises et l’emploi. Et continuer le « business as usual » ! Que faire d’autres ?
Dans les jours qui viennent, je partagerai des idées, des tactiques, des astuces pour passer au travers des gouttes du SARS-Cov-2 et de ses conséquences économiques (pour le sanitaire, je vous renvoie au site de l’OMS, très bien fait). On va tous y laisser des plumes, évitons de nous faire plumer !
« Un sage prend ses propres
décisions, un ignorant suit l’opinion d’autrui ». Ce vieux proverbe
chinois se passe de commentaires. Prendre une décision est un des actes les
plus importants de la vie. Ne pas prendre de décision est en fait prendre la
décision de ne pas prendre de décision. C’est une prise de décision par défaut.
Nous avons généralement besoin de
réfléchir avant de prendre une décision, de peser le pour et le contre. Il
s’agit du processus naturel de la prise de décision. Cependant, nous n’avons
généralement pas l’ensemble des faits à la prise d’une décision raisonnée. Si
nous attendons d’avoir tous les éléments nécessaires à une décision raisonnée,
nous tombons dans ce que l’on appelle la paralysie de l’analyse.
Toute personne prend des milliers de
décisions sans s’en apercevoir tous les jours : vais-je prendre une autre
tasse de thé ? À quelle heure vais-je quitter le bureau ? Que vais-je
manger à midi ? Je mets ce costume-ci ou celui-là ? Etc. Ce sont des
décisions simples Parfois nous passons trop de temps à les prendre (le temps
est limité et précieux). Vous devez apprendre à prendre des décisions en une
fraction de seconde. Cela aide à construire sa confiance en soi.
Certaines décisions sont plus importantes
que d’autres car elles ont des conséquences à long terme : dois-je acheter
cette maison ou cet appartement ? Dois-je changer ma voiture ou garder
l’ancienne un an de plus ? Dois-je quitter mon emploi et créer mon
entreprise ?
Cependant, beaucoup de personne ne
prennent jamais ces décisions importantes : elles laissent autrui les
prendre pour elles. Par exemple, si vous attendez trop longtemps avant de vous
décider pour une maison, une autre personne pourra l’acheter. Si vous attendez
trop longtemps pour emmener votre voiture en révision, elle peut tomber en
panne.
Je prends ces exemples simples car la
prise de décision est généralement liée à la proactivité. Une personne
proactive prendra la décision qu’elle jugera la meilleure, avant que quiconque
la force à la prendre. Une personne proactive prend des décisions rapidement
car elle connait les conséquences positives d’une décision rapide. C’est que
j’appelle la stratégie du faire feu et oublier.
Dans le monde militaire, cette stratégie
s’applique aux missiles ou aux drones qui n’ont plus besoin de guidage une fois
lancés. Le missile acquiert sa cible avant d’être lancé et l’atteindra sans
intervention du lanceur. Dans le cas, plus pacifique, d’une décision, une fois
prise, elle est derrière vous, « oubliée ». Vous pouvez alors passer
à la phase la plus importante : l’action.
Ce qui est cruciale dans une décision est
ce qui vient après. Une décision sans action est pire que l’indécision. Retenez
ce que le Général Patton disait : « Soyez prêt à prendre des
décisions. C’est la qualité la plus importante d’un bon leader ».
Trois choses à retenir
L’indécision
est une décision déguisée
Prenez
rapidement votre décision et passez à l’exécution
Une fois
la décision prise, oubliez-là, le temps de l’action est venu
L’exercice de cette semaine
Chaque fois que vous allez hésiter entre deux choses cette semaine, forcez-vous à prendre une décision en moins d’une minute. Appliquez cette règle lorsque vous choisirez une nouvelle paire de chaussures, la destination de vos prochaines vacances, les produits à promouvoir ou ce que vous allez manger à midi.
Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, nous vendons tous, à longueur de journée, sans nous en rendre compte… Devoir convaincre quelqu’un de faire quelque chose est un acte de vente. Cependant, vendre n’a pas tout le temps bonne presse, car on assimile souvent vente à manipulation.
Cette courte vidéo décrit donc une méthode en quatre étapes pour vous aider à « vendre », ne serait-ce qu’une idée à votre conjoint par exemple, sans manipuler, mais bien au contraire en trouvant un terrain d’entente qui va répondre aux besoins de votre interlocuteur tout en respectant les votres !
Encore merci de votre fidélité et n’hésitez pas à commenter !
L’art japonais du Kintsugi consiste à réparer les céramiques ou porcelaines cassées avec de la feuille d’or, comme l’exemple ci-dessous et dans la vidéo ci-dessus.
Les objets ainsi réparés n’en sont que plus beaux et prennent souvent de la valeur. Au point que certaines personnes sont soupçonnés d’avoir volontairement cassés des objets pour les voir ainsi magnifiés.
Au delà de la performance et valeur artistique, c’est la mise en valeur des cicatrices qui est intéressante dans la démarche du Kintsugi et l’image de la résilience qu’elle véhicule. C’est un excellent moyen de se rappeler que nos épreuves peuvent nous renforcer, nous rendre meilleur et nous faire devenir des êtres plus accomplis.
Nos cicactrices et nos blessures racontent toute une histoire : la nôtre ! Unique !
Celui qui ne risque rien, ne fait rien, n’a rien. Cette phrase est
extraite du film, Indian Palace. J’ai vu ce film dans l’avion qui m’emmenait
vers Lagos. J’ai beaucoup ri, pleuré un peu, mais il m’a surtout permis de
prendre du recul sur certains sujets importants. Il y de nombreuses vérités
dans ce film, mais cette phrase, prononcée par l’actrice Judi Dench, a tout
particulièrement retenu mon attention.
Malheureusement pour la plupart d’entre nous, le monde nous a
rendus allergique au risque. Dans un passé pas si lointain, le risque était
normal, il était un fait avéré et bien que tout un chacun cherchait à en
diminuer les conséquences, il était assumé. En même temps, certaines personnes
risquaient tout pour avoir une meilleure vie. L’Ile Maurice est devenue ce
qu’elle est aujourd’hui parce que certaine personne ont pris des risques
énormes. Il n’est pas certain qu’une telle histoire pourrait se passer de
nouveau, les primes d’assurance seraient sans doute trop élevées !
Cependant, les personnes qui ont connu ou connaissent encore les
plus grands succès sont celles qui prennent le plus de risques. Le risque qu’on
se moque d’elles. Le risque de tout perdre. Le risque de nager avec les
requins. La gestion du risque est une pratique managériale classique. Sans
prendre de risque, vous n’êtes qu’un individu ennuyeux et ne pouvez pas être
qualifié de leader. Un leader s’enfonce dans le noir avec une chandelle. Un
leader challenge la norme et entraine les autres, vers un meilleur lendemain.
Êtes-vous une personne qui la joue profil bas ? Êtes-vous sûr
de vous ? Avez-vous confronté vos peurs ? Je suis certain que
oui ! Tous, au moins une fois dans notre existence, nous nous sommes
levés, avons pris la parole, et nous sommes sentis bien d’avoir été brave. Si
vous vous arrêtez quelques instants et contemplez votre passé, je suis certain
que vous trouverez un tel moment. Souvenez-vous de comment vous vous êtes
sentis ensuite. Le poids sur vos épaules a sans doute disparu. Vous avez
peut-être eu honte, mais fier de l’avoir fait !
Toute personne sur cette planète à une mission à remplir. Cette
mission ne peut être remplie que si vous êtes vous-même et que vous acceptez de
prendre des risques. Je ne vous dis pas de parier votre maison, mais d’écouter
la petite voix qui vous susurrent de quitter votre zone de confort. Comment
savoir si vous avez raison ? C’est quand une majorité de personnes vous
dit que vous êtes fous ! Le risque effraie. C’est la raison pour laquelle
la plupart des gens en suivent un autre, comme les moutons suivent leur berger.
Si quelque chose se passe de travers, ils blâmeront le berger. Ils n’ont pas la
mentalité des leaders.
Il y a plus d’opportunités aujourd’hui qu’il n’y en a jamais eu. Toutes attendent des individus comme vous, qui sont susceptibles de prendre des risques pour transformer leurs rêves en réalité. Regardez-vous dans la glace. Qui voulez-vous être dans cinq, dix, vingt ans ? Quelqu’un pétri de peurs et de regrets ou quelqu’un fier d’avoir essayé ? Il n’y a rien de mal à essayer et à échouer. Il y a plein de remords à avoir à ne pas essayer. Soyez courageux, apprenez à aimer le risque !
L’exercice de la semaine
Essayez quelque chose de nouveau
! Le mieux est d’essayer quelque chose dont vous avez peur. Une fois réalisée,
notez dans votre cahier comment vous vous sentez.