Auteur/autrice : marc

  • Jour 313 – Créer

    créerCréer. Que de plus satisfaisant que de créer. De partir de rien et d’arriver à un résultat dont on est fier. Que se soit construire, produire, implémenter, juste le bonheur unique de la création. Robin Sharma a écrit que le changement est difficile au début, brouillon au milieu et magnifique à la fin. Je dirais de même de la création.

    Créer est excitant au début. On a une idée et de l’énergie à revendre. C’est la force de l’enthousiasme. Puis alors que l’on est en plein milieu de l’exécution, on affronte des écueils, on fait des retours en arrières, le doute s’installe, le danger guette. Si on s’accroche et que l’on va au bout de la démarche, alors le résultat apparaît dans toute sa splendeur et tous les efforts prennent leur place.

    Chacun peut créer à son niveau. Chacun peut laisser son empreinte créatrice sur ce monde. Pas besoin de créer le Taj Mahal, même la plus petite des créations, comme ce billet, vous rendra fier et donner un certain sens à vos jours.

  • Jour 312 – Bonté

    bontéBonté. Avec tous les conflits qui ont déchiré et déchirent encore la planète, on peut se demander si l’homme est bon. Pourtant, au même moment, des hommes et des femmes soignent, consolent, s’occupent d’autres hommes et femmes dans le besoin. D’un côté toute la noirceur, de l’autre la lumière. On se rend vite compte que ce qui met la bonté en avant sont l’écoute et le respect.

    Or, ce qui déclenche souvent la violence et le stress, c’est l’absence d’écoute et de respect, et la focalisation sur ses intérêts personnels. Je crois l’homme bon intrinsèquement, rendu mauvais par son environnement, matériel, social et familial. Il ne coute rien d’être bon.  Comme l’écrivait Victor Hugo : « Quelle est la plus haute faculté de l’âme ? Est-ce que ce n’est pas le génie ? Non, c’est la bonté. » Soyons bons et faisons de la bonté une habitude.

  • Jour 311 – Hashtag

    hashtagHashtag. C’est étonnant comment le signe # est devenu un incontournable du web en quelques années. En fait, chaque signe spécial est utilisé en informatique, dans la majeure partie des langages de programmation. Mais avant de nous aventurer sur sa signification et sur son pourquoi, il est important de rappeler qu’il s’agit sur nos claviers d’ordinateur du signe croisillon en français et non le dièse musical. En effet, le croisillon c’est #, le dièse c’est ♯. Subtil, mais bien réel. Cependant, en raison de la proximité des deux signes, celui de nos claviers est appelé à tort dièse. Cette parenthèse étant refermée, intéressons-nous au signe # de nos clavier, que nous appelons maintenant « hashtag ».

    Autant que je m’en rappelle, le signe # est apparu il y a bien longtemps et signifiait un traitement prioritaire. En langage C, on utilisait ce préfixe pour indiquer au préprocesseur de traiter en priorité. Puis il a été utilisé sur les chats IRC (l’ancêtre de Whatsapp et de tous les systèmes de messageries instantanées) pour mettre en avant un thème de discussion. Mais nous sommes toujours dans l’univers des geeks. Eh, si vous n’êtes pas geek, vous devez vous demander ce que sont langage C et IRC… en 2007, le # est adopté par Twitter (et oui, twitter n’a que sept ans, pas mal le petit pour son age) pour mettre en exergue un terme particulier.

    Ce n’est qu’en 2009 que twitter transforme les mots précédés du # en hyperlien qui permettent de regrouper tous les tweets faisant référence au mot en question. Et voilà pourquoi nous en sommes arrivés là. Ensuite le côté viral des réseaux sociaux a fait le reste, et du coup on a du hashtag à toutes les sauces y compris avec des phrases, par l’utilisation des majuscules. #LibéronsLesHashtag !

  • Jour 310 – Saisons

    saisonsSaisons. Vivant sous les tropiques, au soleil toute l’année, je pourrais être enclin à ne pas voir les saisons. Cependant, alors que l’hémisphère sud rentre dans l’été et que l’automne est bien enclenché dans l’hémisphère nord, les saisons ont toutes une histoire différente. Même sous les tropiques, où malgré des amplitudes de températures bien différentes que celles des zones tempérées, les saisons se ressentent et se vivent différemment.

    Mais pourquoi vous parlé-je des saisons ? Eh bien parce qu’elles ont toutes leurs charmes, ont toutes une histoire à nous raconter et nous permettent (obligent) de changer nos habitudes pour vivre à leur rythme. La « tiersiarition » du travail a abolit les rythmes saisonniers que les agriculteurs et certains artisans connaissent bien. Pourtant, l’être humain est sensible aux saisons. N’avez-vous pas remarqué que nous avons besoin de plus de sommeil en hiver qu’en été, en raison du rythme diurne-nocturne, mais aussi du fait que notre corps doit plus travailler pour maintenir notre température interne malgré le froid ?

    J’adore toutes les saisons en Europe : ce froid cinglant et clair de l’hiver ; le renouveau du printemps ; ces longues journées d’été ; ces couleurs incroyables, y compris les gris, de l’automne. Sous les tropiques, l’été et ses chaleurs moites nous accablent mais nous offrent des fruits, des pluies et une nature qui explose ; l’hiver nous permet de sortir la couette alors que les feuillus se mettent à nu dans des couleurs dignes des plus beaux étés indiens d’Amérique du Nord. Retrouvons ces rythmes biologiques naturels et profitons des saisons avec bonheur. Rappelez-vous, le bonheur est un choix !

  • Jour 309 – Dettes

    dettesDettes. Avoir des dettes est une chose qui m’a toujours fait horreur. C’est en effet prendre des risques sur l’avenir. Alors j’ai lu, j’ai tourné tout ça dans ma tête, j’ai réfléchi et je suis arrivé à une conclusion simple : la dette est un mal nécessaire qu’il convient de réduire à sa plus simple expression. Vous allez me dire, pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour en arriver là. Ça tombe bien, je n’ai pas fait l’X.

    Notre société consumériste à croissance rapide s’est construite sur la dette. Sans dette pas de croissance, mais l’inverse est également vrai, sans croissance pas de dette. En fait la dette est à la fois source et conséquence de la croissance. Une fois une dette contractée, il n’est de choix que de croitre pour payer le service de la dette sans baisser son train de vie. Car la dette ne peut pas impliquer d’efforts. Et c’est là qu’est toute l’ironie de la dette. Une dette implique un effort : celui du remboursement. Et c’est, je pense toute l’erreur de la société moderne que nous sommes en train de vivre. On a fait croire qu’on pouvait vivre à crédit de façon indolore. C’est faux ! Et on commence à en sentir les conséquences. Ce n’est pas l’affaire de la financiarisation de la société, c’est l’affaire de l’élimination de l’effort comme conséquence de la contraction d’une dette, et de la volonté après la seconde guerre mondiale de réduire l’effort à néant.

    C’est la raison pour laquelle je persiste à croire que la dette n’est pas intrinsèquement mauvaise en soi. Elle ne le devient que si on la désolidarise de l’effort nécessaire à son remboursement. Je ne dis pas non plus que la croissance ne va pas au fil du temps potentiellement réduire l’effort à sa portion congrue, voire l’annuler. Je dis simplement qu’au moment de contracter une dette, il faut garder bien présent à l’esprit notre capacité à fournir l’effort propre à son remboursement. L’objectif ultime étant de contracter une dette pour un bien ou un service qui va générer automatiquement le remboursement de la dette qui a servi à l’acquérir. C’est la dette la plus vertueuse. Malheureusement, c’est celle la moins contractée. Passer quelque temps à analyser ses dettes et à se poser la question du gain par rapport à l’effort vaut le coup. Cela permet de bien définir ce que l’on est prêt à faire et à subir. Comme disent les anglo-saxons : no pain, no gain !