Auteur/autrice : marc

  • Jour 331 – Remercier

    thanksgivingRemercier. Il y a un peu plus de cent jours, j’écrivais un billet sur le remerciement. En ce jour de Thanksgiving, même s’il s’agit d’une fête majoritairement nord-américaine, il me semble important de vous remercier, vous tous les lecteurs. Car c’est l’âme de Thanksgiving, une fête dont nous avons plus besoin qu’Halloween à mon goût. Certains d’entre vous sont occasionnels, d’autres fidèles. C’est pour vous que j’écris ces billets, que je couche sur le papier virtuel ces idées quotidiennes.

    Quand je regarde les statistiques sur WordPress, je suis reconnaissant de ces centaines d’entre vous qui lisez ce blog toutes les semaines. De quelques-unes au début de l’année, nous sommes passés la semaine dernière à plus de trois cents. J’espère que les prochaines semaines, vous passerez à trois mille, puis trente et pourquoi pas trois cent mille. Alors encore merci et à très bientôt, je vous réserve quelques surprises pour la fin de l’année.

  • Jour 330 – Quiétude

    quiétudeQuiétude. Antonyme d’inquiétude. On utilise d’ailleurs plus inquiétude que quiétude, particulièrement en ces moments que l’on qualifie de troublés. Pensez donc ma brave dame ! La crise en Europe, la guerre en Syrie, Ébola, le chômage en hausse, il y a de quoi être inquiet ! Alors votre quiétude, vous repasserez !

    En littérature, la quiétude est une tranquillité profonde de l’âme, de l’esprit et du cœur. Sans vouloir ignorer la folie du monde qui nous entoure que nous transmettent les médias, la quiétude est un choix, une décision d’être que tout un chacun est à même de prendre. Facile à dire si vous êtes chômeur en Europe, en partance pour aller faire le Jihad en Syrie ! Comme disait Lino Ventura dans les Tontons Flingueurs : « les cons ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ».

    Mais la réalité est bien là. Partez marcher en forêt, sur une plage, dans votre paysage préféré, allez faire une séance de yoga ou de méditation, écoutez votre fugue préférée de Bach, et faites le choix de la quiétude. Le monde continuera de tourner, certains hommes continueront à être fous, mais vous aurez retrouvé la paix intérieure, nécessaire à la quiétude.

  • Jour 329 – Rapidité

    Stop-watchRapidité. On dit souvent qu’il y a une différence entre urgence et précipitation. L’urgence est l’exécution rapide d’action avec professionnalisme. La précipitation est la tentative de récupérer une situation désespérée sans plan et parfois sans cohérence. Il y a effectivement une grande différence. La rapidité n’est possible qu’avec la répétition. On ne fait pas des gammes en triples croches sans les avoir répéter des milliers de fois tout doucement. Un pratiquant d’art martial se méfiera toujours d’un maitre de Tai-chi. Si ce dernier semble lent, il est aussi souvent capable d’exécuter à la perfection une série de gestes qu’il a aura répétés des milliers de fois.

    Dans un monde en accélération, la rapidité d’exécution est un avantage concurrentiel évident. Je suis toujours troublé par la lenteur des commerciaux à revenir vers un client qui demande un devis, par la lenteur du support technique à revenir vers un utilisateur qui appelle pour un problème qu’il n’arrive pas à résoudre. La rapidité n’est peut-être pas naturelle pour beaucoup de gens, elle doit faire partie de l’ADN de toute entreprise qui veut vivre au-delà d’une saison. Il est vital de développer un « sens de l’urgence » et de le vivre au quotidien. Là encore, vitesse ne veut pas dire précipitation, vitesse veut dire satisfaire les demandes explicites et implicites nous venant de l’extérieur.

  • Pensée de la semaine

    If you are filled with pride, then you will have no room for wisdom. ~ African proverb


    Si vous êtes rempli de fierté, il ne reste pas de place pour la sagesse. ~ Proverbe africain

  • Jour 328 – Litchi

    litchiLitchi. C’est la saison des litchis, ces petits fruits tropicaux juteux et sucrés. Ce sont des fruits et ils sont donc bons pour nous. Vous savez les cinq fruits et légumes par jour… Mais ce sont des fruits qui se méritent. D’aucuns trouvent qu’ils sont pénibles à éplucher. Sauf si on a la technique. En effet, en appuyant légèrement, la peau se fendille en deux et une des deux parties s’enlève alors facilement. Il suffit de porter le fruit à sa bouche et de presser sur la peau restante, et hop !

    Et puis vient la surprise. Car au-delà du goût unique de ce fruit, de son jus sucré, il y a le noyau. En fonction des variétés, il peut avoir la faille d’une bille ou celle d’une brindille. Moins il y a de noyau, plus il y a de chair, et vice versa. Le rituel est immuable, on craque la peau, on gobe le fruit et on découvre si l’on a été chanceux. Un bon mois pour en profiter ! Une des nombreuses joies de l’été austral.