Auteur/autrice : marc

  • Jour 346 – Ello

    elloEllo. Avez-vous entendu parlé d’Ello ? Quoi, vous n’avez pas votre invitation ? Ello préfigure peut-être le futur du social sur Internet. Aujourd’hui la majeure partie des réseaux sociaux est financée soit par la publicité, soit par un des abonnements.

    Dans le premier cas, Facebook par exemple, vos données sont utilisées pour cibler des publicités en rapport avec vos intérêts, vos recherches sur le net, vos parcours numériques. En gros, vous laissez des traces et les publicitaires les utilisent pour cibler de la pub. Vos informations valent donc de l’or, vous êtes un produit !

    Dans le second cas, vous (ou d’autres) payez pour accéder à un service. Pour attirer les abonnés payants, on en passe par une offre gratuite. Pas une offre de test, non, une offre entièrement gratuite, sans durée. Puis on vend soit une version pour les entreprises, soit des fonctionnalités avancées aux utilisateurs. C’est le cas d’Ello, l’anti Facebook.

    Ello, toujours à la recherche du meilleur modèle freemium pour assurer sa survie, vient de lever 5,5 millions de dollars pour assurer son développement. Ello : « simple, beau, sans pub ». Le design est minimaliste, à l’instar d’une certaine évolution du design technique de ces dernières années. Vu le succès du démarrage, Ello va-t-il pouvoir continuer sur cette lancée ? On ne peut que lui souhaiter pour mettre fin au « bruit » généré par Facebook. Retrouvez-moi sur ello : ello.co/misrael.

  • Jour 345 – Europe

    carte europeEurope. J’ai eu le bonheur d’être à Vienne en 1998 quand l’Autriche accéda à la présidence du Conseil de l’Union européenne. Ce fut un bonheur car je pus assister à un magnifique concert en plein air, dans les jardins du château de Schönbrunn. Nous eûmes droit, entre autre, à Carmina Burana de Carl Orff, un de mes morceaux de classique préférés. Les amateurs de cinéma connaissent ces poèmes lyriques, car la première pièce, « O Fortuna » figure dans Excalibur, le film de John Boorman. Entendre chanter Carmina Burana à Schönbrunn reste pour moi un souvenir incroyable de « l’Europe ».

    Car mon Europe c’est ça : la réunion improbable de peuples différents dans la fraternité, constituant un rempart contre les guerres et la bêtise. Alors quand j’entends que certains de nos politiques veulent détricoter l’Europe et revenir s’enfermer dans leurs frontières tricolores, je tremble ! L’Europe est une magnifique création. Loin d’être parfaite, pleine de défauts, comme les hommes qui l’ont créés. Il y a 70 ans les européens se tuaient par milliers. Aujourd’hui nous avons dépassé nos haines grâce à l’Union européenne. Ne laissons pas les nationalistes détruire cette chance de futur pacifié qu’est l’Europe.

    Il faut au contraire faire pression sur nos politiques pour une Europe différente, avec plus de fédéralisme, avec des vraies politiques économiques et sociales, avec une harmonisation des règles sociales et fiscales, afin d’en finir avec le dumping social et fiscal, afin d’en finir avec ses querelles intestines contre « Bruxelles ». C’est de cette Europe dont la France a besoin, comme en ont besoin l’Allemagne, la Grêce, l’Espagne ou le Danemark. Ce sont des différences que l’on crée la beauté et l’efficacité !

  • Jour 344 – Crèche, religion et culture

    crecheCrèche, religion et culture. L’affaire de la crèche du conseil général de Vendée se tasse petit à petit, mais révèle à mon sens un vaste malaise entretenu par la fédération de la libre pensée. Ce groupe de personne se dit, dixit son site web, « refuser l’obscurantisme, le dogme et ce qui en découle, l’intolérance ». C’est donc au titre de la laïcité des institutions républicaines qu’elle a saisi le tribunal de Nantes pour faire enlever la crèche du conseil général de Vendée.

    Refuser l’obscurantisme, le dogme et l’intolérance ? En faisant supprimer une crèche par voie de justice ! On en revient à mon article sur l’hypocrisie. Toutes les religions peuvent certes être obscurantistes, dogmatiques et intolérantes, mais celui qui fait preuve d’obscurantisme, de dogmatisme et d’intolérance, c’est bien celui qui cherche à en supprimer toute preuve visible sur la voie publique. C’est celui qui oublie que la religion peuvent, pour certain, être un remède de l’âme. C’est celui qui fait fi de l’histoire et de la culture d’un peuple entier.

    Je pense être un libre penseur tolérant, vivant moi-même dans un pays multi culturel et pluri religieux, dans lequel la religion est intimement liée à la politique et aux mœurs. Mais, quand je vois comment ces libres penseurs français agissent, je me dis que le mot tolérance n’a sans doute pas la même signification : du latin tolerantia, constance à supporter (un inconvénient). Qui ne supporte pas (est intolérant), supprime ; par la voie juridique.

  • Jour 343 – Opposition

    oppositionOpposition. C’est quand on a une opposition que l’on sait qu’on est dans le vrai ! Aucune raison de critiquer si on ne se sent pas en danger. C’est aussi l’opposition qui peut faire avancer nos idées, les faire évoluer, les façonner afin de les rendre encore plus attirantes. Il convient donc de ne pas craindre l’opposition, mais de la rechercher.

    J’ai toujours cette image de feu mon ami Bernard Alexandre expliquant l’effort et la résistance à l’effort. Si vous résistez à un effort, vous vous épuisez. Si au contraire vous acceptez l’effort, puis le renvoyez doucement et que l’autre parti l’accepte, et ainsi de suite, vous dansez, vous valsez. Et c’est la beauté du mouvement là où la résistance ne provoque que l’immobilisme. Evidemment, il convient d’avoir une opposition qui accepte votre façon de ne pas résister.

    Il s’agit au final de la meilleure façon de répondre à la contradiction, aux vues antagonistes. On en renonce pas à ses vues et à ses convictions, on accepte la contradiction et l’antagonisme, pour pouvoir mieux les accompagner. Une fois cette attitude intégrée, vous verrez le monde autour de vous évoluer, non pas comme un monde hostile, mais comme un monde qui fait ce qu’il peut à un instant t et tend vers le mieux pour le bien-être universel.

  • Jour 342 – Service client

    service clientService client. Quand un client n’est pas content, est-il légitime d’écouter et de répondre à son mécontentement ? La question ne se pose même pas. Je suis client, je suis insatisfait pour une raison quelconque, je suis en droit que l’on s’occupe de moi. Le silence est cependant assourdissant chez la plupart des constructeurs, détaillants, etc.

    Un service client efficace doit être empathique et rapide. Empathique. J’écoute la plainte, je me mets à la place du client, je comprends son problème, je le reformule et j’accuse réception. Rapide. Je me dois de revenir rapidement, si ce n’est pas immédiatement avec une réponse appropriée, voire avec une réponse qui va au-delà de ses attentes. C’est l’effet Wow !

    A l’inverse, le silence, le « ce n’est pas nous, adressez-vous directement au constructeur/au grossiste/à l’importateur/etc. » envoie un message condescendant et gâche une occasion unique de transformer un client en client fidèle. Faites un test, appelez votre service client et écoutez. Vous allez vivre une expérience riche d’enseignement.