Auteur/autrice : marc

  • Jour 355 – Fusible

    fusibleFusible. Le rôle d’un fusible est de protéger une installation électrique. Celui d’un fusible dans une entreprise est de protéger un cadre, généralement dirigeant. Si un événement ou une restructuration survient, le dit fusible saute, protégeant celui qui l’a mis en place. Efficace, il n’est pas très humain ni éthique, mais on ne peut en nier l’existence.

    L’ambitieux prend le risque de se retrouver jouer le rôle de fusible, car tel Icare, en se rapprochant des cieux, sa cire peut fondre et ses ailes se décoller. Cependant, j’ai souvent remarqué que le fusible n’est pas l’ambitieux bruyant, mais l’ambitieux silencieux, qui avance avec le vent. Pas celui qui se bat contre lui. En fait, pour éviter d’être fusible, il faut devenir indispensable. Et pour devenir indispensable, il faut être force de proposition. Proposer, inventer, chercher, initier. Bref, être un provocateur d’idées.

    Un fusible n’a pas d’idées ou en tout cas n’en propose pas. Un fusible est taillable et corvéable à merci, et donc remplaçable. Un fusible est standardiser et il saute quand il faut. Ne devenez pas le fusible de quelqu’un d’autre. Soyez force de changement, d’idées, de propositions et devenez cette pièce incontournable du système.

  • Jour 354 – Fête

    fêteFête. C’est la saison des fêtes. De Noël, de fin d’année, de Printemps (encore quelques semaines), etc. C’est un excellent moment pour décompresser. Car après tout, on ne peut pas être au top en permanence. L’important dans une fête n’est pas son luxe ou la qualité des alcools et des vins. L’important c’est être là. A 100% ! De laisser ses soucis au vestiaire.

    J’oserais dire qu’il est en de même pour tout dans la vie. Etre présent à 100% dans ce que l’on fait en permanence est la garantie de donner le meilleur de soi. Pendant une fête, cela revêt une importance particulière car tout le monde est détendu et que c’est de cette détente que nait l’entente.

    Je vous souhaite de joyeuses fêtes !

  • Jour 353 – Sable

    sableSable. Dans quelques jours, je serais dans le sable du désert australien au volant d’un véhicule tout terrain. Je n’en suis pas à ma première et au fil des conduites et des expériences j’ai appris. Il y a quelques années j’ai appris à m’ensabler. Je peux vous garantir qu’on apprend vite. On apprend tout aussi vite à se désensabler, et encore plus vite à rouler sur le sable, en simplement, dégonflant ses pneus jusqu’à huit cent grammes.

    Rouler sur route avec des pneus gonflés à bloc et rouler sur du sable avec des pneus dégonflés sont deux expériences totalement différentes, qui s’apprennent. Rien n’est impossible, rien n’est insurmontable, à condition d’avoir la bonne information et le bon apprentissage. Le sable, les pilotes du Dakar le savent bien, est une expérience pleine d’humilité. Il rentre partout, s’insinue dans chaque espace et donne à la direction se côté flottant si étonnant.

    Et puis, si le vent se lève, il vole et pique le visage, remplit votre bouche. Ce n’est pas une expérience des plus agréables. Alors me direz-vous pourquoi rouler sur du sable. Pour aller dans des endroits difficiles d’accès ! Pour se retrouver loin de toute lumière, pollution, poussier et apprécier la beauté de la nature. On pourrait y aller à pied, à dos de chameau ou d’autruche, la voiture permet cependant la relative rapidité caractéristique de notre monde moderne. Une fois arrivé, le temps reprend ses droits et le repos set amplement mérité.

  • Jour 352 – Transpiration

    transpirationTranspiration. No pain, no gain, disent les anglo-saxons. Tous les sportifs vous diront que si vous ne transpirez pas, vous ne travaillez pas assez fort. La transpiration est un phénomène naturel qui permet de réguler la température du corps. En anglais, on parle de « break a sweat » pour indiquer l’effort à faire pour arriver à transpirer.

    L’idée est donc simplissime : tant que vous ne transpirez pas, vous ne faites pas travailler votre corps suffisamment. Attention, je ne parle pas de la transpiration qui survient quand vous êtes dans un environnement très chaud alors que vous ne faites rien ! Je parle de celle qui survient quand vous faites un effort ! Je les vois venir les petits malins.

    Le parallèle avec les activités de tous les jours est direct. Tant que vous ne mettez pas d’efforts sérieux à la tâche, vous n’investissez pas assez d’énergie et manquez l’objectif. La transpiration est nécessaire. Le but n’est pas de se faire du mal, mais au contraire de faire ce pour quoi tout un chacun est fait : allez au-delà de sa zone de confort pour grandir au quotidien. No sweat, no prize !

  • Jour 351 – Corporatisme

    corporatismeCorporatisme. La France en est malade. Entre ses grands corps, ses syndicats, ses organisations professionnelles protégées, la France est bloquée, de haut en bas, de gauche à droite. Tous les présidents font plus ou moins allégeance aux différentes corporations afin de préserver une relative paix. Cependant, on voit doucement apparaitre des fissures dus aux coups de boutoirs donnés de toute part. Mais les murs résistent ! Que ce soit les taxis, les pharmaciens, les énarques, les préfets et j’en passe, ils sont là, campant sur des positions d’un autre âge, bloquant toute évolution de la société.

    Le malheur veut que la France s’enfonce inexorablement, entrainant avec elles ces corporations. Au lieu de réformer dans un consensus ferme, le pouvoir depuis trente ans ou plus, ne bouge rien dans un consensus mou. En fait de pouvoir, le président n’en a plus. Plutôt, il n’en exerce plus. Il préfère satisfaire les lobbys diverses et laisser le corporatisme se renforce et continuer à manger la France, comme un cancer qui ronge le corps qui l’habite. Malheureusement, un jour la mort survient et le cancer disparait en même temps. Quand la France sera morte, les corporations disparaitront avec elle. Ne serait-il pas temps de faire une sérieuse chimiothérapie ?