Auteur/autrice : marc

  • Le secret de la réussite des stars…

    J’en ai plein le c… de recevoir ces mails des gourous du développement personnel pour révéler le secret de la réussite de telle ou telle star. Ce matin, c’était celui de Lebron James, le basketteur super star. Un parmi tant d’autres, que j’ai fichu à la poubelle quasi instantanément. Pourquoi ? Parce que le fameux « secret » est toujours le même. Il a été révélé par Malcom Gladwell dans son livre Outliers (Les Prodiges en français… ) : 10 000 heures d’entrainement !

    Il n’y a pas d’autre secret ou de recette magique : du travail, de la discipline et le feu sacré. Le talent ? Une pincée mais pas nécessaire. La chance ? Oui, certainement un peu, mais elle se provoque. Comme dit l’adage, la fortune sourit aux audacieux. Ce qui l’histoire ne dit généralement pas, ce sont les innombrables échecs avant le coup de chance ! On aime tellement croire aux contes de fées, qu’on en oublie les larmes, le sang et la sueur.

    Si vous voulez atteindre le succès que peu atteigne, faites ce qu’un infime nombre d’individus fait ! On ne devient pas une star du jour au lendemain, ce sont des heures et des heures de travail, à l’abri des regards. Alors le prochain qui m’envoie un mail sur le secret de tel ou tel, et bien qu’il sache que son message ira tout droit où il mérite d’être : à la poubelle !

    Allez, au travail !

  • Un client ne sait pas (vraiment) ce qu’il veut…

    … et c’est pourquoi il y a toujours plein de nouveaux clients autour de vous que vous ne connaissez pas encore. Si vous attendez que les clients viennent vous voir quand ils ont un besoin, vous allez bientôt mettre la clé sous la porte. Il est donc primordial d’être force de proposition.

    C’est en challengeant la manière de penser d’un client qu’on le fidélise et lui apporte de la valeur. C’est pourquoi l’innovation joue un si grand rôle. Sans elle, pas d’évolution possible, pas de croissance. Et c’est en influençant la manière de voir le monde d’un client qu’on devient son “conseiller”. Une manière simple et unique de faire croitre son chiffre d’affaires.

    Ne pensez pas qu’un client sais ce qu’il veut, il saura ce que vous lui présenterez et vendrez. A vous d’être le challenger!

  • L’effet cumulé

    Lisez dix pages par jour et vous aurez lu une dizaine de livres en un an. Mettez dix euros de côté tous les jours et vous aurez de quoi vous payez une voiture neuve en trois ans sans avoir à emprunter un centime. Faites vingt minutes de gymnastique tous les jours et vous retrouverez ligne et santé en quelques mois.

    Ce n’est pas la résolution de nouvelle année qui est oublié quinze jours plus tard qui est importante, c’est l’action répétée tous les jours qui fait son effet. Et cette action provoque le cumul naturel, comme les intérêts d’un investissement qui génèrent eux aussi des intérêts, accélérant exponentiellement leur production.

    Il n’y a rien de magique dans l’effet cumulé, juste du bon sens. Reste à le faire marcher dans le bon sens !

  • Réussir sa vie – Règle numéro 1 : Débranchez vos écrans

    Réussir sa vie – Règle numéro 1 : Débranchez vos écrans

    La télévision n’est pas le reflet de ceux qui la font, mais de ceux qui la regardent – Françoise Giroud

    L’anéantissement du temps

    Un mercredi après-midi de printemps, je devais avoir dans les douze ans, alors que je venais de rentrer l’école, le téléphone sonna. C’était un de mes bons copains. Rencontré il y avait quelques mois sur les allées du jardin du Trocadero, nous étions, comme beaucoup d’enfants à l’époque, devenus dingues de skateboard. Cette petite planche à quatre roulettes montées sur silent-blocks occupait tout ou presque de mes loisirs. Après avoir discuté de la dernière planche et des améliorations que nous avions apportées aux nôtres, rendez-vous était pris au kiosque du Troca, comme on l’appelait, vers deux heures et demi.

    En comptant une vingtaine de minutes pour y arriver depuis chez moi, cela me faisait partir vers deux heures dix, deux heures quinze au plus tard. Un coup d’œil à ma montre, j’avais une toute petite heure avant de me mettre en route. J’allais donc pouvoir profiter quelques instants de cette lucarne magique qu’était la télévision en couleur.

    Il y avait en effet peu de temps que mes parents avaient changé le vieux poste noir et blanc pour une télévision en couleur. Un pur bonheur pour le petit garçon que j’étais alors. Ni une, ni deux, après avoir jeter mon cartable dans ma chambre et préparer mon skate, j’allume la télé et me cale dans le canapé. Le générique des Visiteurs du mercredi défile alors sur l’écran. Et c’est alors, pour faire court, que la magie de cette lucarne électronique opère. Projetant des images fascinantes pour un esprit vierge, elle me divertit, me fait rire et m’en fait oublier l’heure. Je regarde l’heure, il est plus de trois heures ! Je n’ai pas vu passer le temps. J’éteins la télé, presque à regret, il y a en effet encore plus de deux heures d’émission, attrape mon skate et file dare-dare au Troca. Bien évidemment, mon copain n’est pas au kiosque. S’il est venu, ce que je crois, il ne m’a pas attendu, a dû profiter des pentes du Troca tout seul puis s’en est retourné.

    Cette histoire vraie, près de quarante ans plus tard, est toujours présente à ma mémoire comme l’effet délétère de la télévision. Certes, elle avait occupée et allait encore occuper dans les années qui suivront de nombreuses soirées solitaires ou en famille, mais elle m’avait fait rater un rendez-vous et, cette fois-ci, perdre un ami, qui m’en avait voulu de l’avoir fait poireauté. Notre amitié de jeunesse ne s’en est d’ailleurs jamais remise. C’est certainement pourquoi cette histoire est encore bien présente à ma mémoire et c’est certainement pourquoi aujourd’hui je me méfie au plus haut point de la puissance de la télévision.

    Le retour du pouvoir

    Je trouve que la télévision est très favorable à la culture. Chaque fois que quelqu’un l’allume chez moi, je vais dans la pièce à côté et je lis. – Groucho Marx

    La télévision est l’opium du peuple, et l’internet est devenu son plus grand asservissement. Comme disait Pascal Bruckner, « la télévision n’exige du spectateur qu’un acte de courage — mais il est surhumain —, c’est de l’éteindre ». Avec la télévision, l’humain est spectateur, avec l’Internet, et particulièrement, l’avènement du Web 2.0, on nous promettait qu’il deviendrait acteur. Il a le pouvoir d’aller où bon lui semble. En fait, il n’a que le pouvoir de suivre les résultats de recherche que veut bien fournir Google ou le lien que veut bien inclure l’auteur d’un billet de blog. L’internet n’a fait que magnifier ce qu’est la réalité du quotidien d’une majorité de la population : la surconsommation vaine et inutile.

    Suite la semaine prochaine…

  • Introduction – Réussir sa vie, ça veut dire quoi ? – … et fin

    Mais vous allez me dire, rien de bien nouveau sous le soleil des humains. Ces dix règles, et sans doutes d’autres, sont connues de tous depuis bien longtemps, même si tous ne les appliquent pas. En fait, je pense que peu de gens au final les connaissent. Pour la simple et bonne raison qu’elles ne sont pas enseignées. Pas dans les écoles primaires et secondaires, pas plus dans les études supérieures. En fait, elles font partie ou non de l’enseignement familial et culturel. Pourtant elles expliquent, comme nous le verrons, les écarts qui semblent se creuser, la détresse dans laquelle se trouve de plus en plus de personnes et la crise latente dans laquelle est plongée le monde.

    Maintenant, les médias sont le pire des prismes pour objectivement regarder ce qu’il se passe et l’état du monde. La réalité est la suivante :

    • La pauvreté recule partout dans le monde. L’extrême pauvreté a reculé d’un milliard d’individus ses trente dernières années, d’après la Banque Mondiale.
    • Les conflits armés sont moins nombreux, ainsi que leurs victimes, d’après l’ONU.
    • La richesse globale continue d’augmenter, bien qu’elle soit loin d’être répartie de façon optimale.
    • L’espérance de vie augmente tous les ans.

    Et on pourrait en ajouter d’autres. Alors, oui, les inégalités sont bien présentes, le climat est déréglé et les tensions internationales sont fortes. C’est simplement oublier que le monde ne s’est jamais aussi bien porté ! C’est simplement oublier que les pays émergeants se modernisent plus vite que les pays modernes se réforment ! C’est simplement oublier que nous n’avons qu’une vie et qu’il convient de la vivre du mieux afin de mieux contribuer au bonheur global. Simple ? oui. Facile ? Non ! Car les médias sont contre le bonheur : leur fonds de commerce ce sont les malheurs des gens qui rendent les nôtres bien insignifiants. Non ! Car se plaindre est un sport international : il est tellement plus simple de se plaindre sans rien faire d’autres que de prendre les problèmes à bras le corps. Non ! Car on ne peut pas créer un monde meilleur sans commencer par s’améliorer soi-même.

    Si vous avez voyagé en avion, pendant les consignes de sécurité, en cas de dépressurisation de la cabine, on vous apprend que « des masques à oxygènes tomberont à votre portée ». Il est immédiatement précisé « d’ajuster votre masque avant d’aider les personnes ayant besoin d’assistance ». En d’autres termes : charité bien ordonnée commence par soi-même. Cela a de nombreuses implications et ce sont celles qui m’intéressent dans ce livre. Bien que de nombreux éléments soient philosophiques, n’étant pas philosophe, je n’utilise que ces éléments pour les incorporer dans ma quête du bonheur.

    Ce livre est donc un ouvrage pratique, fruit de trente ans d’expériences, de recherches, d’erreurs et de succès. Je le considère comme le guide ultime de la réussite personnelle. Le mot réussite pouvant prendre le sens que tout un chacun voudra bien lui donner : financière, spirituelle, familiale, professionnelle, etc. bien que l’objectif recherché est holistique : la réussite ne peut être totalement satisfaisante que si toutes ses dimensions sont équilibrées. Enfin, j’articule au maximum les différents chapitres autour de trois axes : ma lecture bienveillante et non conventionnelle de mes expériences, des ouvrages et sites web de fond permettant de renforcer un sujet, et les dernières nouveautés de la science qui viennent compléter de manière rationnelle ce que le cœur ou l’expérience nous enseigne.

    Ce guide ultime de la réussite (et non le guide de la réussite ultime) est un ouvrage qui je l’espère vous donnera quelques clés, quelques idées, quelques méthodes pour vous aussi, réussir votre vie. Bonne lecture.