Auteur/autrice : marc

  • L’écologie, le prochain relais (puissant) de croissance

    Je suis profondément écologiste dans l’âme. Mais je suis aussi pragmatique. Il doit y avoir un équilibre dans tout. Il est en tout cas étonnant de voir comment, souvent, ce sont de vieilles pratiques ou de vieilles techniques qui sont ressorties des placards ou redécouvertes pour faire avancer la science. Dernière en date, la fibre de noix de coco

    Il est donc primordial pour sauver l’humanité que nous apprenions à utiliser la planête et les éléments à bon escient. Car que l’on ne s’y trompre pas: quoi que l’on fasse, la Terre et l’univers continueront d’exister. Notre belle planête bleue s’adaptera à nos erreurs. Il n’est en revanche pas certain que nous y survivront. C’est là encore par une prise de conscience collective et par des initiatives collectives et individuelles que se construit notre futur.

    Prenons quelques exemples :

    • Utilisons-nous l’énergie tellurique, celle de la terre ? Pour réchauffer ou rafraichir nos maisons et appartements ? Il y a ici un énorme gisement de potentiel – les Canadiens ont commencé depuis longtemps: le fameux puit canadien
    • Utilisons-nous l’énergie solaire, gratuite et infiniment renouvelable (en tout cas pour quelques milliards d’années) ? Il faut continuer et même accélérer la recherche sur les cellules photovoltaiques pour en améliorer le rendement et diminuer le coût de production. Il ne devrait plus y avoir de maisons utilisant l’électricité publique en journée. J’y crois dur comme fer.
    • Utilisons-nous l’énergie éolienne ? Il est des régions où il y a du vent quasiment permanent. Certes les rendements sont faibles, mais cela peut-être suffisant pour alimenter une partie d’une habitation. Là encore, il faut accélérer la recherche sur les générateurs électriques afin d’en améliorer le rendement et d’en fait baisser les coûts.
    • Pensons-nous économies d’énergie dans notre quotidien ? Quelques gestes gratuits: récupérer l’eau de pluie pour le jardin (acheter une sonde permettant de vérifier l’humidité pour éviter l’arrosage inutile), éteindre les lumières des pièces vides (idem pour le chauffage ou la clim), mettre systématiquement des ampoules basse consommation, acheter de l’électroménager répondant aux normes les plus strictes, inculquer la notion d’économie à nos enfants, récupérer les déchets végétaux pour en faire du compost, calculer l’eau au plus juste pour votre café du matin, prendre des douches plutôt que des bains, …

    Pour finir, je reviendrais, en marge des mes articles sur les règles pour sortir de la crise, sur l’écologie et sur comment prendre part à la prochaine révolution industrielle.

  • Microsoft dégraisse pour la première fois de son histoire…

    Petit détour du ton standard de ce blog pour rapidement reprendre la nouvelle du jour : ce sont 5000 suppressions d’emplois qui viennent d’être annoncées par Steve Ballmer, soit un peu plus de 5%, dont 1400 avec effet immédiat… et ce dans toutes les fonctions de l’entreprise (R&D, vente, marketing, finance, RH, etc.)… La croissance de l’entreprise atterrit: seulement 2% au second trimestre, du coup, on réduit la voilure. On coupe dans les postes d’interim, les frais de déplacement, les augmentations de salaire, … pour faire face à l’incertitude économique dit Steve…

    Quand Microsoft s’enrhume, c’est toute l’industrie qui tousse ? A suivre…

  • La crise, quelle crise ?

    Une mise en perspective rapide sur la crise actuelle (vu au travers des yeux de l’occidental que je suis et que vous êtes certainement si vous lisez ce blog) ….

    Si vous êtes nés après 1950, vous n’avez réellement vécu aucune crise majeure. Certes vous avez pu voir et vivre la Guerre d’Algérie ou celle d’Indochine, vous vous souvenez peut-être du choc pétrolier, des dévaluations des années 80, de la chute de l’immobilier fin 80, début 90, mais rien d’aussi « sérieux » que maintenant.

    Si vous êtes nés avant 1950, vous avez connu une guerre, avez même peut-être combattu et en êtes revenus. Vous connaissez la rudeur de la guerre, la crise dans son état ultime.

    Résultat très simpliste, mais réfléchissez bien. Si vous êtes de la génération qui travaille (20-60 ans), vous n’avez jamais connu de crise très sérieuse avant celle-ci. Vos parents ont peut-être connu une crise avec une des guerres. Vos grands-parents sont passés par une ou deux guerres mondiales. Quant aux générations précédentes, elles passaient d’une guerre à l’autre, tous les 10 à 15 ans.

    Donc la prochaine fois où vous vous dites que le monde marche sur la tête avec cette crise, estimez-vous heureux! Notre génération est la toute première qui n’a jamais connu de guerre et n’a donc pas eu besoin d’être « réquisitionnée » pour aller défendre son pays, au risque de mourir pour la patrie. Entre cette crise et celles qu’on connus les générations précédentes, mon parti est pris. Celle-ci n’est qu’une tempête dans un verre d’eau.

    Tout est relatif, disait Albert Einstein.

  • Obama: espoir ou pétard mouillé ?

    Alors que vient de se terminer l’investiture du 44ème président des États-Unis d’Amérique. Il est intéressant, au-delà de la couleur de peau de l’homme, de s’intéresser à son discours d’investiture. Voici quelques morceaux choisis (hors religion et histoire américaine), vus et analysés au travers de la ma loupe intitulé « La crise, quelle crise ? ».

    « That we are in the midst of crisis is now well understood… Our economy is badly weakened, a consequence of greed and irresponsibility on the part of some, but our collective failure to make hard choices… »

    Le fait que nous soyons au milieu de la crise est maintenant bien compris. Notre économie est sévèrement affaiblie, une conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles. Les choses sont clairement dites. La crise est là. La faute à l’argent trop rapide et surtout à réformer le système financier. Merci monsieur le Président ! Il va falloir aller au-delà des mots et réformer rapidement et en profondeur maintenant.

    « …greatness is never a given. It must be earned. »

    La grandeur n’est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Un client d’oeil à la phrase de Kennedy: « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Rien ne s’est fait de grand sans effort. Malheureusement la presse people et les dollars bling bling nous font croire le contraire tous les jours. Cela va aussi dans le sens du « redonner du sens au travail » de Sarkozy. Donc relevez les manches de vos chemises et allons-y !

    « …the challenge we face are real… They will not be met easily or in short span of time… Our workers are no less productive than when the crisis begin. Our minds are no less inventive, our goods and services no less needed than they were last week or last month or last year. »

    Les défis qui nous font face sont tangibles… Ils ne seront relevés ni facilement, ni rapidement… Nos ouvriers ne sont pas moins productifs qu’avant la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services ne sont pas moins nécessaires qu’ils l’étaient la semaine dernière, le mois dernier ou l’année dernière. On rentre dans le sérieux, tout en rappelant que l’industrie est toujours là et que les fondamentaux n’ont pas changé. Il cherche ici à redonner espoir.

    « Its [the market] power to generate wealth and expand freedom is unmatched, but this crisis has reminded us that without a watchful eye, the market can spin our of control. »

    La puissance du marché pour créer de la richesse et étendre la liberté n’a pas d’égal. Cependant la crise nous rappelle quand sans un contrôle acéré, le marché peut partir en vrille. Espérons que cela soit l’annonce d’une réforme des institutions de marchés. En tout cas, on l’attend ici.

    « For as much as government can do and must do, it is ultimately the faith and determination of the American people upon which this nation relies. »

    Malgré tout ce que peut et doit faire le gouvernment, c’est, au final, sur la foi et la détermination du peuple américain que cette nation repose. C’est la grande différence entre la France et les États-Unis. En France on attend l’état providence, aux USA, on attend le peuple providence. C’est le rève américain. Peut-être galvaudé, mais tellement vrai quand vous connaissez les États-Unis. Et, presque, pour finir…

    « Those values upon which our success depends – hard work and honesty, courage and fair play, tolerance and curiosity, loyalty and patriotism – these things are old. These things are true. »

    Les valeurs dont dépendent notre succés: travail et honnêteté, courage et fair play, tolérance et curiosité, loyauté et patriotismes. Ces valeurs sont vieilles. Ces valeurs sont vraies. Que dire ? Tout est dit ! Merci !

    Je vous garde le meilleur pour la fin:

    « The state of the economy calls for action, bold and swift, and we will act ».

    L’état de notre économie nous demande d’agir, avec éclat et rapidement, et nous allons agir. À croire qu’il a lu le chapeau de blog: « Il n’est de rédemption que dans l’action ». Seule l’action permet de modifier les choses et leurs cours.

    En résumé, il y a une rupture de ton entre le « Yes we can » de la victoire et ce discours d’investiture. Ce discours est plus volontariste, plus dur certainement sur certains aspects, mais c’est aussi un discours d’ouverture. Reste à voir Monsieur le Président, le monde vous jugera sur vos actes.

    Alors, pour ma part, mon camp est choisi. J’aime les États-Unis, je l’ai déjà dit. J’ai espoir dans l’administration Obama. Je partage ses valeurs. Maintenant, après Yes we can, j’attends Yes we do ! See you in 6 months on the US soil!