Auteur/autrice : marc

  • Votre altitude est liée à votre attitude

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 25 octobre 2011.

    L’optimisme est contagieux et un sourire ne coute rien. Ce sont deux aphorismes bien connus. Dans l’entreprise, ils peuvent devenir votre passeport pour progresser et grimper l’échelle sociale. Entre deux candidats à un emploi, celui avec la bonne attitude prend souvent un meilleur départ.

    Quand vous êtes au bureau, aimez-vous passer du temps en commérages avec vos collègues ? Vous plaignez-vous de vos clients ou de votre charge de travail ? Il y a un dicton de Robin Sharma que j’aime particulièrement: les victimes parlent de problèmes, les leaders de solutions. Je crois que ceci est à la source de nos attitudes.

    Avoir la bonne attitude n’est pas équivalent à être un optimiste béat. Il s’agit d’appréhender les défis et de voir comment les surmonter. Il s’agit de voir comment affronter nos peurs. Il s’agit de demander de l’aide lorsque cela est nécessaire. Il s’agit de mettre en place la bonne équipe. Il s’agit de rentrer dans le costume du leader.

    Oh, je ne dis pas que la vie sera rose et qu’avoir la bonne attitude vous permettra de franchir tous les obstacles. Cependant, l’effet papillon travaille deo concert avec l’attitude : un petit changement peut produire un effet énorme. Vous pouvez alors vous demander : quelle est la bonne attitude ?

    Une bonne attitude a quatre caractéristiques : optimisme, réalisme, action et honnêteté. Sans optimisme, aucune solution n’est possible. Pour chaque défi, vous devez rechercher une solution, et elle peut exiger beaucoup d’efforts. Le réalisme est la clé, Rome ne s’est pas faite en un jour et décrire le chemin vers la solution est essentielle pour obtenir l’accord de toutes les parties prenantes.

    L’honnêteté est la seule façon d’agir ! Vous devez être sincère et transparent. Et vous devez être passionné par la solution que vous proposez. Enfin, tous les beaux plans ne sont rien sans des mesures fortes et fermes. Ne succombez pas à la paralysie de l’analyse. Comme on dit, il vaut mieux se faire pardonner que de demander la permission. Donc agissez maintenant et honorez vos promesses.

    Si vous venez tous les matins avec une attitude optimiste, réaliste, honnête et tournée vers l’action, vous verrez votre niveau de vol augmenter régulièrement. Rassembler des alliés autour de vous, vous attirera les personnes talentueuses qui voudront travailler sous votre direction. Le ciel est la limite, vous pouvez atteindre la Lune en visant les étoiles !

    Soyez passionné et énergique, illuminez votre visage avec un sourire et venez travailler avec l’attitude qui fera de chaque jour le meilleur de tous, quoi qu’il arrive !

  • Aujourd’hui, j’ai vidé ma liste de tâches ! Comme hier !

    Article (Original article in English) paru dans le Matinal du 18 octobre 2011.

    Tous les gens que je rencontre ou qui travaillent avec moi disent que le monde devient de plus en plus dur et qu’ils n’ont pas assez de temps pour vivre la vie qu’ils veulent ! Vous sentez-vous aussi débordé ? Pensez-vous que 24 heures ne sont pas suffisantes ? Si oui, continuez à lire…

    Il y a quelques années, je n’avais jamais assez de temps pour faire tout ce que j’avais à faire. J’ai été un exemple vivant des 2 semaines de travail en une semaine. Puis, j’ai commencé à m’organiser et à viser l’excellence dans toutes mes actions. Chaque jour, je finis ma journée avec une liste de tâches vide. Bien sûr, la première question à se poser est de savoir si vous avez une liste de tâches ? Avez-vous planifié votre journée ou est-ce la journée qui vous guide ? Êtes-vous dans le siège du conducteur ?

    Mon père me disait qu’il y a seulement trois types de personnes sur cette planète: ceux qui font les choses, ceux qui regardent ce qui se passe et ceux qui se demandent ce qui s’est passé. Mon expérience m’a appris que, s’il n’est pas toujours confortable de faire bouger les choses, c’est , au final, le comportement le plus gratifiant ! Mais, pour faire bouger les choses, vous avez besoin de planifier ! La meilleure façon de planifier un projet est de le découper en petites tâches et de consigner ces tâches dans votre agenda. Ceux qui échouent à planifier, planifie d’échouer !

    Que vous utilisiez un ordinateur, un agenda papier ou tout simplement un bloc-notes, voici un exercice de planification simple que je vous conseille de faire:

    1 – Chaque début de semaine, dressez une liste de ce que vous avez besoin de réaliser dans la semaine ! Confirmez chaque réunion à laquelle vous devez assister et annulez toutes les réunions qui ne vous aident pas à atteindre vos objectifs.

    2 – Chaque début de journée, décidez des livrables de la journée. Attribuez un début et une durée à toutes les tâches. Gardez un tampon d’une heure pour retourner les appels téléphoniques, accueillir des événements imprévus, ou simplement vous détendre.

    3 – Chaque fin de journée, vérifiez que votre liste de tâches est vide. Dans le cas contraire, replanifiez les tâches qui n’ont pas pu être réalisées. Assurez-vous que vous comprenez pourquoi elles ne l’ont pas été.

    4 – Chaque fin de semaine, vérifiez que vous avez atteint vos objectifs et vidé votre liste de tâches. Vous devriez vous retrouver chaque semaine avec un esprit libre afin que vous puissiez planifier la semaine suivante en conséquence.

    Tout ceci doit être mis dans une perspective plus large, en fonction de vos objectifs annuels, ainsi que de ceux des cinq et dix prochaines années, mais ceci est pour un prochain article !

  • Sale temps pour les jeunes ?

    Je lis cet article du Post.fr et je suis atterré ! En résumé : les jeunes (les 20-30 ans, ça fait longtemps que la vieillesse commence à la quarantaine) sont perçus et se perçoivent comme égoistes et paresseux, et le seul espoir est celui de la téléréalité ! Quelles conneries ! De tout temps, il y a eu décalage entre les jeunes et la génération de leur parent. Il me semble que c’est d’ailleurs assez sain pour que la personnalité puisse se construire.

    En revanche, la grande différence avec ma génération et celle de ces « nouveaux » jeunes est l’apparition des technologies de l’information et de la téléréalité. Les jeunes n’ont pas connu un monde sans ordinateur et ne peuvent pas vivre autrement que le nez rivé sur Facebook ou leur iPhone. Et quand il le décolle, c’est pour regarder Secret Story ou X Factor ! Le vieux que je suis trouve ça assez atterrant, car c’est réducteur et faux !

    Atterrant car cela montre que

    1. le fossé va continuer à se creuser entre ceux qui ont accès à des loisirs sains et ceux qui sont laissés à la merci de ces imbécilités à la télé
    2. les parents ont abandonnés leurs rôles formateur de leurs enfants

    Faux car

    1. des millions de jeunes bossent et font des efforts tous les jours, mais on n’en parle pas
    2. ils ne demandent qu’à ce qu’on les écoute pour participer aux efforts nécessaire

    Un gamin, par défaut, va toujours chercher, et trouver, le chemin de moindre résistance (si vous avez fait un tant soit peu d’étude, vous savez de quoi je parle). S’il peux éviter de faire un effort, il évitera, c’est naturel et humain. Or, la télé et la téléréalité en particulier donnent l’impression que tout peut se faire facilement, alors que la réalité est toute autre. Je pense qu’il s’agit là de la part des médias d’un crime contre l’humanité ! Oh certes pas aussi grave que ceux des dictateurs qui tuent leur peuple, mais grave en ce sens qu’ils tuent l’avenir d’une génération et d’un pays !

    Les jeunes sont parresseux et égoistes ? Non, trois fois non ! Et j’en ai trois à la maison, et 11 sur le terrain pendant les entrainements et les matchs de foot toutes les semaines. Les jeunes veulent simplement qu’on leur tende la main. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut une main de fer dans un gant de velour et qu’ils ont l’avenir devant eux.

    Notre rôle de vieux est de les écouter et de remettre en question nos certitudes, pas les leurs, tout en nous montrant ferme sur ce qui est important. Notre rôle est de redonner du sens aux choses ! Et en tout premier lieu d’éteindre télévision, internet et téléphone portable, et de passer plus de temps avec ces jeunes, à avoir des activités ensemble, à discuter en les écoutant et à respecter leurs points de vue.

    Le monde à besoin des jeunes. Ce n’est pas en les mettant dans des cases et en leur offrant pour tout espoir la téléréalité qu’on va résoudre les problèmes de notre monde. Mais au contraire, c’est en les faisant rentrer dans les entreprises, en utilisant leur formidable énergie, en les associant au changement tout en rappelant continuellement que rien de grand ne s’est jamais fait sans effort. Mais vous savez quoi ? Ils le savent aussi, car ils sont infiniment plus intelligent que nous !

  • Chaque crise est une opportunité

    Article paru dans Le Matinal du 4 octobre 2011

    En chinois, le mot crise est représenté par deux idéogrammes: Wei Ji. Il pourrait être traduit par les mots danger et moment décisif. Le mot crise lui-même vient du grec ancien krisis, qui signifie décision. Quand vous y réfléchissez, c’est exactement ce qu’est une crise : un moment où vous êtes forcé à prendre une décision. La prise de décisions est l’un des nombreux traits d’un leader.
    Bien sûr, la crise mondiale que nous traversons est profonde. Elle va bien au-delà d’une simple crise financière. Elle exige une reconstruction complète de notre société. De ce fait, d’immenses possibilités s’ouvrent devant chacun de nous, autant d’occasions de participer à un nouveau monde. La bulle Internet de 2000 a donné naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui le Web 2.0. Je vois la crise actuelle comme la naissance du monde 2.0.
    Les femmes qui ont donné naissance à un enfant vous diront que, bien que ce soit un moment de joie, vous êtes plein de doute et de douleur. Ne parlons pas de la crise post-partum, où la dépression peut être profonde et entrainer beaucoup de questions.

    Bienvenue dans le monde 2.0

    Avec l’avènement du Web 2.0, les gens sont passés de la consommation de données à la création de données. Une économie de l’information a émergé, et brasse aujourd’hui plusieurs milliards de dollars, euros ou yuans. Avec le Web 2.0, l’information est créée et partagée instantanément. Rien ne peut être plus caché. Le Web 2.0 a été le combustible de la chute des tyrans, le Web 2.0 a créé Wikileaks, les technologies Web 2.0 ont rendu possible la crise des subprimes, le Web 2.0 permet aux ONG de se déplacer rapidement là où les gens ont besoin. Deux faces d’une même pièce.
    Cette crise représente des dangers et des opportunités: Danger de perdre notre travail parce que les entreprises souffrent, possibilité de changer d’emploi pour un plus épanouissant; danger de perdre nos économies, occasion d’apprendre d’autres façons de contribuer à notre société; danger d’être à la merci des escrocs promettant le paradis pour en profiter pour vous voler, possibilité de se débarrasser de ces escrocs une fois pour toutes.
    Chacun de nous a un pouvoir que nos parents, grands-parents et ancêtres n’ont jamais eu. Cette crise ouvre des opportunités énormes! Êtes-vous prêt à saisir certains de ceux-là?

  • Une rencontre marine et lumineuse

    J’ai eu la chance dimanche dernier de rencontrer et de discuter pendant près de deux heures avec Roz Savage. Roz est une aventurière des temps modernes qui vient de finir la traversée de l’Océan Indien à la rame de Perth à Maurice. 155 jours de mer, seule face à elle-même et aux éléments. Et ce après avoir traversé l’Atlantique et le Pacifique.

    Il semblerait que ma vie doit rentrer en collision avec des rameuses. En effet, après ma rencontre avec Debra Searle, voici Roz. Deux fortes personnalités, toute en humilité. Outre l’exploit sportif, j’ai été particulièrement marqué par la confrontation à la solitude. Plusieurs centaines de jour en mer en solitaire permettent de réfléchir, de se découvrir.

    Roz a partagé que de tout temps l’homme s’est toujours retrouvé seul. Que ce soit le bushman partant seul à la chasse ou le paysan labourant son champ, l’homme était souvent confronté à la solitude. De nos jours, bombardés par les multiples messages des médias modernes, le recours à la solitude est devenu difficile ! Et pourtant nécessaire ! Le calme est devenu insupportable pour beaucoup de monde.

    C’était un des grands thèmes de discussion de feu mon ami et mentor Bernard Alexandre. Se couper du monde pour se retrouver, ou se trouver. Lors de notre discussion dimanche, Roz me confiait que de nombreuses personnes lui disaient qu’elles n’auraient pas pu faire ce qu’elle a fait en raison de la peur de se retrouver seul. Peut-être de se retrouver seul face à ces propres démons.

    En attendant, chapeau Roz ! 500 jours seule en mer, 3 océans, des millions de coups de rame et des milliers de souvenirs ! Je vous invite à la suivre sur son site web et, si elle passe près de chez vous pendant son tour d’Europe prévu pour l’année prochaine, d’aller à sa rencontre. C’est une rencontre marine et lumineuse !