Auteur/autrice : marc

Joie. Je pensais à l’Hymne à la joie, le final de la 9ème symphonie de Beethoven et hymne officiel de l’Union Européenne. À chaque fois que j’y pense, j’en ai la chair de poule, car cela me renvoi à la cour du Palais Impérial à Vienne où j’ai eu la chance d’être le jour de l’accession de l’Autriche à la présidence de l’Union. Non seulement nous eûmes droit à l’Hymne, mais aussi à Carmina Burana, poèmes mis en musique par Carl Orff, un des morceaux de musique classiques qui me redonne confiance en moi et en l’homme quand le moral est bas. Alors oui, il convient de cultiver cette joie nécessaire, car au final la vie est un cadeau et elle vaut vraiment, vraiment d’être vécue !

Consensus. Voilà un terme qui reflète la façon avec laquelle le monde évolue. Fut un temps où le chef ordonnait et le peuple suivait. La démocratie a donné le pouvoir au peuple donc le peuple devrait ordonner et le chef suivre. Cependant, comme cela ne marche pas tout à fait comme cela, le chef élu par le peuple souverain propose et trouve le meilleur consensus. Le consensus consiste donc à trouver une solution qui convienne à tous. Encore faut-il qu’aucun acteur n’ait d’agenda caché et que l’honnêteté soit la règle. C’est là où le chef joue un rôle crucial de guide. Un consensus ferme est infiniment supérieur à un consensus mou. La différence ? La vision claire du chef…

Persévérance. Tout le monde connait le phénomène du plateau. En bref, vous commencez une nouvelle activité, par exemple un nouveau cours de gym pour perdre du poids. Vous progressez un peu au début, puis arrivez rapidement à un plateau dans votre progression. C’est le moment pendant lequel la plupart d’entre nous laissons tomber. C’est pourtant l’exact moment qui nécessite notre persévérance. Un objectif défini à plus ou moins long terme nous permet de renforcer notre persévérance. On dit parfois que persévérer c’est faire preuve de bêtise car il vaut mieux parfois abandonner. Je crois fermement le contraire. En persévérant, vous vous rapprochez de votre objectif. Réussir, c’est souvent être têtu et juste persévérer.

Triplé. Ce sont les trois chiffres un du nombre 111 qui m’ont fait penser à triplé. Un triplé, une triple victoire, pas les trois enfants nés au même moment, qui sont une épreuve ! La triple victoire est le fruit d’un travail minutieux ou rien n’est laissé au hasard. C’est ce qui fait la différence entre l’amateurisme et le professionnalisme, entre le « moyen » et le « maitre ». Il y a bien des sportifs qui vont au-delà de trois, jusqu’à huit pour les êtres exceptionnels, comme Michael Phelps, mais le triplé à quelque chose de magique. Ce n’est pas un hasard si on parle de Sainte Trinité !

Bon temps. Ah, c’était le bon temps, disait nos parents. En vieillissant, on se souvient aussi de « notre » bon temps, celui de notre enfance, de nos souvenirs d’ados, etc. Cependant, la nostalgie est inutile, ce bon temps est passé, envolé, fini, irrattrapable ! Comme à mon habitude, le bon temps me fait sourire, car pour moi, le bon temps c’est ici et maintenant : le seule temps réel ! Le passé n’est plus, le futur n’est pas encore, seul le présent est réel. Profitons-en, c’est le bon temps !