• Un p’tit coup de pub … optimiste …

    Merci Jean pour ce nouveau blog et pour ta vision des choses… Je te cite, car cela résume bien ma philosophie de la vie et donc celle qui sous-tend l’existence de ce blog (et certainement du tient) :

    • délogez l’excusologue qui sommeille en vous – je renchérirai en disant que je préfère une erreur à une excuse. On apprend d’une erreur, on n’apprend rien d’un excuse (voir le chapeau de ce blog : il n’est de rédemption que dans l’action…et qui dit action, dit erreur, correction d’erreur, puis succès)
    • Si vous pensez que tel projet est possible, il le sera – là encore, tu es ce que tu crées, ou tu deviens ce à quoi tu penses. Cela nous ramène à mon précédent billet sur les bonnes résolutions. Ecrivez vos objectifs, croyez-y et tenez bon (et agissez sans relâche) – Si vous voulez un exemple de « fou » qui a cru à ses projets et a vécu une vie d’une richesse incroyable, je vous conseille les livres de Bernard Moitessier et cette citation de lui : « Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l’ont construit avec leurs rêves… »
    • Si vous pensez en revanche que votre projet est voué à l’échec, il le sera aussi – Il est crucial pour tout projet d’y croire dur comme fer, d’en être enthousiaste et passionné et d’affronter courageusement tous les obstacles. Ne vous arrêtez pas au premier coup dur. Prenez exemple sur vos enfants (si vous en avez) ou ceux de vos amis qui ont appris le vélo : il a fallu plusieurs chutes pour savoir pédaler correctement. Quelle fierté ensuite de faire du vélo. Il en va de tous les projets comme du vélo. Je ne connais personne qui n’a pas chuté plusieurs fois avant de voir un projet qui lui tenait à coeur se réaliser (parfois au centuple de ses espérances).

    Sur ce, je te souhaite un grand succès mon ami. Tu m’as donné la pêche pour la soirée (après une journée de travail plus qu’éprouvante pour les nerfs et l’optimisme)… Merci.

  • Les (bonnes ?) résolutions du nouvel an

    J’en parlais dans le précédent billet succinctement. Le nouvel an est propice aux promesses que l’on fait aux autres, mais surtout à soi-même, les fameuses résolutions. La plupart de ces résolutions tombent dans les oubliettes dans les semaines, voire les jours qui suivent. Pour une simple raison : ce ne sont que des résolutions, alors que ce devrait être des objectifs à atteindre. Si cette année, vous voulez tenir vos résolutions, je vous propose de les écrire sous forme d’objectifs à atteindre.

    Les anglo-saxons ont un acronyme pour décrire un bon objectif : SMART

    • Specific = Spécifique
    • Measurable = Mesurable
    • Agreed = Accord
    • Realistic = Réaliste
    • Time = Temps 

    Je vous en propose un purement français : FERME (car un il faut tenir ferme pour réaliser ses objectifs et tenir ses promesses) :

    • Fin – tout objectif doit avoir une date de fin, au-delà de laquelle l’objectif doit être réalisé
    • Excitant – un objectif doit vous exciter, vous donner la pêche
    • Réaliste – inutile de vous fixer comme objectif de perdre 20 kilos en une semaine, fixez-vous un objectif que vous savez pouvoir atteindre, avec quelques efforts cependant
    • Mesurable – c’est l’élément grâce auquel vous saurez que l’objectif est atteint, l’élément de mesure
    • Evident – l’objectif doit être clair, spécifique, incontestable, exprimé par des mots et des phrases simples

    Je vous propose donc de prendre une feuille de papier (ou votre ordinateur si vous possédez une imprimante) et d’écrire vos résolutions pour la nouvelle année sous forme d’objectifs FERME. Vous pouvez pour certain rajouter un sixième élément, une Récompense. Si vous atteignez un objectif, faites-vous plaisir, offrez-vous un cadeau, même petit, même symbolique.

    Pour vous aider, voici quelques objectifs non FERME en première version, puis en version FERME:

    • Arrêter de fumer – Pas FERME
    • Le 15 février prochain, j’aurais arrêté de fumer. D’ici là, je vais réduire toute les semaines ma consommation d’un paquet et je vais chercher et décider de la méthode qui me permettra de tenir au-delà du 15 février
    • Perdre du poids – Pas FERME
    • Le 1er mai prochain, j’aurais perdu 20 kilos. Je vais appliquer la méthode XYZ, arrêter tout de suite d’acheter des barres chocolatées au distributeur et aller avec ABC une fois par semaine à la salle de sport. J’averti ma famille et mon médecin de ma décision cette semaine, afin qu’ils m’aident à atteindre cet objectif.
    • Rentrer tôt du bureau pour jouer avec les enfants – Pas FERME
    • A compter du 5 janvier, je vais quitter le bureau 2 fois par semaine à 17 heures. J’en discute avec mon chef le 5 janvier pour convenir de cette règle et d’en analyser l’impact. J’utiliserai le temps gagner exclusivement pour jouer avec mes enfants et passer du temps avec mon conjoint.

    Facile ? Un peu mon n’veu… Sans frimer, j’ai arrêté de fumer il y a 6 mois maintenant, sans rechute. Je fais toujours entre 70 et 75 kilos pour 1m85, et je quitte le bureau 2 fois par semaine à 17 heures, pour diner avec les enfants et passer un bon moment avec eux.

    Tout est question d’objectifs. Les miens sont en permanences sur mon bureau (électronique). Mes temps à la salle de sport sont dans mon agenda, comme celui de mes départs à cinq heures. Donc écrivez vos objectifs, imprimez-les, distribuez-les à votre conjoint et à vos enfants, collez-les à un endroit où vous pourrez les voir tous les jours (le frigo par exemple) et surtout, surtout, surtout, barrez les objectifs que vous avez atteints !

    Si vous avez des doutes sur un objectifs et sur son côté FERME, envoyez-le moi par email. Je vous donnerai un coup de main pour le réécrire ci besoin est. Mais deux choses : agissez maintenant et prenez le contrôle de votre vie ! Encore Bonne Année 2009 et que tous vos objectifs se réalisent !

  • Bonne et heureuse année 2009 !

    Merci à tous ceux qui passent par ce blog (et y reviennent). 2009 a commencé et tous les Cassandre de reprendre en coeur que 2009 va être horrible. Elle ne sera horrible que si vous le décidez, pas si les médias vous le ressassent au nauseam. Il y aura plus de raisons de se réjouir cette année que de raisons de pleurer. Le président Sarkozy prédit un année difficile et il est dans son rôle de préparer l’opinion à des décisions difficiles et impopulaires. Mais c’est son ses voeux prononcés le 31 décembre 2008, c’est du passé et considérons-le comme tel.

    Alors que s’est il passé de réjouissant depuis le 1er janvier 2009 à 0h00?

    et le meilleur est sans doute à venir. C’est pourquoi je vous souhaite une excellente année 2009. Quelle vous apporte joie, prospérité et une pleine santé !

    Nous allons nous retrouver tous les jours ou presque pour approfondir et mettre en pratique votre plan de développement et faire fi de cette crise dont tout le monde parle, et qui reste une fantastique opportunité de changement.

  • On parlait de manipulation…

    Je viens de tomber sur l’article le plus sombre de tous ces derniers jours: No Growth in China and Other Outrageous Prophecies. Pour ceux qui ne parlent pas l’anglais, voici les 10 prophéties pour 2009 :

    1. La révolution en Iran
    2. Le brut à 25$ (ce qui entraîne le 1.)
    3. Le S&P 500 à 500 points (il est à fin décembre à 880 et a perdu 40% de sa valeur en un an)
    4. L’Italie abandonne l’Euro
    5. Le Dollar Australien s’écroule face au Yen
    6. Le Dollar US revient à la parité de l’Euro, puis redégringole
    7. La croissance chinoise à 0%
    8. Les monnaies de l’Europe de l’Est s’écroulent
    9. Le prix des commodités s’écroule
    10. Le Yen devient la monnaie de référence

    Que du bonheur ! Quelle belle année 2009 ! A vite oublier !

  • Règle numéro 2, la suite…

    Revenons quelques instants sur la comparaison emprunt et achat cash. En fait, si vous voulez juste disposer de 20 000 Euros pour vous acheter votre voiture au bout de 6 ans, il faut en fait que vous économisiez 260 Euros par mois (sur un livret A à 2,5%), soit 62 de moins que si vous deviez rembourser un emprunt, c’est-à-dire 744 euros par an.

    En faisant ainsi travailler votre argent pour vous, il vous le rend ! Jusqu’à 744 Euros par an, tous les ans pendant 6 ans ! Soit un écran plasma 42 pouces, un ordinateur portable, une semaine de vacances au soleil, un joli cadeau pour votre moitié ou un don à une ONG.

    Réfléchissez bien à ce que vous préférez ! Payez votre banquier ou profitez de votre argent ?

    La règle générale, indiquée précédemment, est de recourir à l’emprunt uniquement pour des biens qui permettent de gagner de l’argent ou dont la valeur a des chances de s’apprécier. Mais là encore, il faut raison garder : les arbres ne montent pas au ciel.

    Petite parenthèse, car c’est ce qu’on crut des millions d’américains qui se sont endettés au-delà de leur capacité à rembourser. Ils l’ont fait car ils ont crus des bonimenteurs qui leur disaient que le prix de leur maison augmenterait et leur permettrait de revendre le cas échéant. Malheureusement, le marché s’est retourné et la possibilité de revendre s’est évaporée. Confronté à l’impossibilité de rembourser, leur maison a été saisie. Triste, mais sans appel.

    Donc les arbres ne montent pas au ciel. Ne croyez pas les promesses de rendement miracles ! Les seuls qui les tiennent vraiment sont le loto et le casino, mais ce sont deux jeux et pas des investissements. Je reviendrai plus tard sur le long terme, car c’est à long terme que les meilleurs rendements ce font en toute sécurité (ou presque). Demandez à Warren Buffet. Il a construit sa fortune sur ces placements à long terme. Et ce n’est certainement pas pour faire un aller-retour qu’il vient de rentrer au capital de General Electric.

    Revenons sur le cash et les emprunts, avec un focus sur vos cartes de crédit. Il faut bien différencier carte de crédit et carte de paiement. Une Visa ou une Master Card, en France en tout cas, sont généralement des cartes de paiement à débit immédiat ou à débit différé. Cela signifie que si vous payez 100 euros avec votre carte, soit votre compte est débité tout de suite, soit il l’est à la fin du mois. Dans le premier cas, c’est direct et simple, dans le second, il convient de bien gérer sa trésorerie (c’est-à-dire son cash disponible) pour éviter de se retrouver à découvert à la fin du mois.

    Si vous avez des cartes de crédit ou des crédits à la consommation, faites vous un devoir de les rembourser au plus vite. L’objectif est de revenir liquide rapidement et d’arrêter de payer les organismes financiers. Cela va sans doute nécessité quelques efforts, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. Vous avez compris je l’espère le prix de vos crédit avec l’exemple précédent. Ceci étant, si je le faisais avec les taux de crédit à la consommation, cela serait encore plus éloquent. Car on ne parle pas de 5% de taux annuel, mais de 10%, voire plus.

    Retenez cette maxime : « arrêtez de travailler pour de votre argent, faites travailler votre argent pour vous! ». Je l’ai lu pour la première fois dans le livre de Robert Kiyosaki, Père riche, père pauvre. Et depuis, elle ne m’a jamais quittée. Je vous conseille la lecture de ce livre si vous voulez changer votre point de vue sur l’argent et sur son rapport à la vie.

    Dans la suite à venir sur cette deuxième règle, je reviendrai sur les économies et sur pourquoi et comment en faire. En attendant, profitez-bien des fêtes…

  • Règle numéro 2: gérer vos finances personnelles comme celle d’une entreprise

    Attention ! Je n’ai pas dit de gérer vos finances comme Jérome Kerviel ou Bernard Madoff, mais comme celle d’une entreprise honnête et responsable. Donc en préambule, il s’agit ici de considérer investissement et dettes de façon productive, mais absolument pas de façon malhonnête. L’Entreprise (avec un grand E), dans une société capitaliste, est créatrice de valeur.

    Certes avec la crise actuelle, la finance mondiale a besoin d’un grand coup de balai. Certes, certains patrons se comportent comme des voleurs de grands chemins (et certains salariés comme des profiteurs). Certes, des entreprises font faillite alors que d’autres prospèrent. Certes, aucun système n’est parfait. Mais, le système actuel est celui qui a produit le plus de richesses (le nombre de « pauvres », c’est-à-dire vivant sous le seuil de pauvreté, a diminué mondialement de moitié depuis 1981 – source The Soulful Science, Diane Coyle, Princeton University Press, 2007). Alors je préfère faire partie d’un système, en constante amélioration, qui fait croitre le monde, plutôt que d’un système contestataire pur.

    Une entreprise est obligée, par la loi, d’avoir une comptabilité. Même simple (voire simpliste). Et ce n’est pas pour ennuyer le chef d’entreprise. Car une comptabilité (et des états financiers) bien faite et bien interprétée est un fantastique outil de pilotage. Ce que je vous propose ici est donc de vous placer dans le cadre de votre entreprise familiale, Que vous soyez marié, célibataire, divorcé, pacsé, avec ou sans enfant, les règles de bases sont les mêmes et elles sont très simples (je vous ai déjà dit que je crois fermement à la simplicité):

    1. Payez toujours cash sauf dans le cas 2
    2. Ne considérez un crédit que si le bien acquis avec ce crédit vous permet de gagner de l’argent
    3. Mettez toujours une partie de votre revenu mensuel de côté pour les jours mauvais ou pour vous faire plaisir (en cash)

    Alors, oui, j’en vois déjà sourire. Cela ne va pas du tout, mais alors pas du tout dans le sens de l’histoire où tout un chacun est capable (ou presque) de souscrire du crédit à la consommation pour un oui ou pour un non. La relance par la consommation est une fuite en avant suicidaire quand elle se fait à crédit. Mitterand y croyait tellement en 81 qu’il a mis la France à genou et que nous ne nous en sommes toujours pas relevé, et les banques américaines ont entraîné de pauvres gens dans la spirale dévastatrice du crédit hypothécaire dont ils vont avoir du mal à se relever.

    Vous allez me dire, mais je ne peux pas payer ma voiture en cash! Ce à quoi je vais répondre: tout dépend. Si votre voiture vous sert à aller travailler, alors, elle devient un outil de travail et il convient de la considérer comme telle (sous couvert du point 2). Si votre voiture vous sert à partir en week-end ou en vacances, alors il va falloir la payer cash et pour cela il va falloir économiser!

    Faisons un calcul rapide ! Vous avez besoin de 20 000 euros pour vous acheter votre voiture. Le concessionnaire (ou votre banque) vous propose un prêt de la totalité pendant 6 ans, à 5% annuel. Vous allez rembourser 322 Euros par mois, pendant 72 mois, soit au total 23 191 Euros. Le pire est qu’au bout de 6 ans, votre voiture ne vaudra plus grand chose. Mettons qu’elle vaille 7 000 Euros, vous aurez donc déboursé 16 000 Euros pendant 6 ans.

    Si à l’inverse, vous économisez 322 Euros par mois pendant 6 ans à 2,5% de taux annuel (le taux d’un livret A ou d’un livret d’épargne), vous récupérez 24 985 Euros intérêts compris (remarquez au passage qu’un établissement financier vous paye pour l’argent que vous lui confiez, cela s’appelle le prix de l’argent). Ceci étant, vous vous achetez votre voiture à 20 000 euros, et vous avez gagné 4 985 Euros. Alors évidemment, vous allez me dire que pendant toute cette période, vous avez du prendre les transports en commun ou louer une voiture pour vous déplacer et que donc cela vous aura coûté de l’argent. Cependant si (hors assurance) c’est inférieur ou égal à 16 000 Euros, alors nous sommes rentrés dans une spirale positive. Je fais le pari que, net par rapport à la situation précédente, vous avez moins déboursé et vous avez tout autant enrichi votre banquier (car l’argent qu’il vous paye 2,5%, il l’a prêté à 5% à quelqu’un d’autre – en plus il va vous regarder d’un autre oeil et ça c’est énorme et c’est l’ironie de l’histoire).

    Ce faisant, vous avez enclenché une mécanique positive, puisqu’à partir du premier jour, vous faites travailler votre argent pour vous et arrêter de travailler pour votre argent ! Simple et pourtant oublié. Cela signifie aussi que vous devrez parfois mettre vos envies au placard, ou en tout cas les remettre à plus tard. Et cela est une transformation radicale de votre façon de consommer: non plus sur une impulsion, mais sur la capacité de le faire en cash! C’est du bon sens de grand-mère, mais tellement satisfaisant.

    Alors vous allez me dire, oui, mais quel rapport avec la crise. Et bien, il est tout simple. Et cela revient à ce que je disais sur la télévision: c’est une question de contrôle. En agissant comme je vous l’indique, vous reprenez le contrôle de vos flux financiers. Et donc au final de votre vie. C’est vous qui contrôlez et non plus les organismes financiers. De ce fait, vous n’êtes plus dans le tourbillon de la crise, mais pouvez la regarder… Et au milieu coulait une rivière !

    La suite dans le prochain billet!

  • Règle numéro 1, la suite…

    Et bien, c’est encore pire (donc mieux, je reviendrai sur ce concept) que ce que je pensais… En moyenne les Français passent 3h07 par jour devant leur télé ! C’est un article de Bibliofrance.org qui nous l’apprend. C’est le résultat d’une étude du cabinet GfK qui s’est déroulée aux mois d’octobre et de novembre derniers. Suit Internet (2h17 par jour) et écouter la radio (1h20 par jour)…

    Donc si je calcule globalement bien, cela fait presque 22h par semaine passées devant le petit écran en moyenne ! Soit plus de 3 jours de travail plein (en comptant les 35 heures). Imaginez simplement que la moitié de ce temps soit consacrée à une forme de travail (par exemple, la formation professionnelle). Et bien, vous auriez une France infiniment plus compétitive que n’importe lequel des pays dits développés. Mais pour cela il faudrait une réelle volonté politique. Or aujourd’hui on est plutôt à supprimer la pub à la télé publique pour encore plus asservir le citoyen avec des programmes revus par l’organe du parti (mais je m’égare).

    Donc tout ceci confirme ma vision de la télévision et la capacité de croissance qui existe dans les gens, et donc dans vous, lecteurs de ce blog. Je reviens sur mon précédent billet sur la télévision, dans lequel je vous proposais de lister ce que vous aimeriez faire et que vous n’avez pas le temps de faire. Je vous pose ici une autre question: y a-t-il des choses que vous souhaiteriez faire, mais que vous n’avez pas les moyens de faire ? Ne vous censurez pas ! Pour vous aider, voici une partie de ma liste personnelle :

    • Voler dans un jet militaire (possible en Russie et en Californie)
    • Apprendre à faire du vin
    • Faire le tour des Marquises et des Toamotou-Gambier (Polynésie Française) en voilier pendant 3 à 6 mois
    • Passer ma licence de skipper
    • Skier dans les stations du Colorado (Vail, Copper Mountain, Aspen, Durago, entre autres), dans la Cordilière des Andes et en Nouvelle-Zélande
    • Habiter en bord du plage sur un lagon turquoise (cet objectif là est déjà réalisé)
    • Apprendre la méditation avec des moines bouddhistes au Bhoutan

    Comme vous pouvez le constater, il y a un peu de tout. Maintenant les deux questions à se poser, avec une telle liste est:

    • Quand ?
    • Comment ?

    Pas d’ auto-censure !

    Je reviendrai sur l’importance de se fixer des objectifs et sur le plan d’action à mettre en place. Mais revenons à la télé. 3 heures par jours, 22 heures par semaines, plus de 1000 heures par an, soit 50 jours! Un septième de votre vie passée devant la télé. Je suppose que vous n’aviez jamais vu le temps passé devant la télé sous cet angle. Si je ne suis pas encore assez clair, voici une autre vision de la réalité télévisuelle : en regardant la télé vous vivez par procuration ! Vous ressentez des émotions fabriquées ! Vous vous faites manipuler.

    Je ne dis pas qu’il faut bannir toute forme de divertissement (la liste dans mon précédent billet est on ne peut plus clair). Je dis qu’il faut que vous repreniez le contrôle du temps passé devant la télévision. Pour terminer ce billet, je vous propose donc un challenge, que je vais faire avec vous et dont je vous donnerai le résultat : choisissez une activité que vous avez abandonnée par manque de temps et/ou de motivation et consacrez-y une heure par jour dans les 15 jours qui viennent (en plus ce sont les vacances pour la plupart d’entre vous). Cela doit être quelque chose qui vous plait et qui vous tient à cœur. Pour ma part, je vais me remettre au piano. Objectif: me remettre dans les doigts les morceaux que je savais jouer par cœur. Faites de même, et découvrez la puissance d’une simple chose : prendre une décision.

  • Que ça fait du bien…

    J’écoutais RFI ce matin en venant au bureau et le reportage de Caroline Lafargue dans les Visiteurs du jour m’a filé la pêche (en tout cas beaucoup plus que celui sur le mont-de-piété en Espagne à vrai dire). Car, oui, il y a crise financière, oui les bourses ont devissé, mais le reportage met en avant le pourquoi investir en bourse, par rapport aux objectifs que l’on se fixe. Enfin du positif dans ce monde de noirceur absolu…

  • Les Etats-Unis entre deux eaux…

    La FED vient de baisser son taux directeur à des niveaux plus bas que bas (entre 0 et 0,25%, étrange non?) ! Deux conséquences : le dollar va devenir encore moins cher (il est repassé au-dessus de 1,4 dollars pour 1 euro aujourd’hui), il n’est pas certain que les US s’en sortent. En gros, il semblerait que les US tentent de faire la même chose que le Japon il y a 20 ans. Que va-t-il se passer ? Et bien, le pétrole va remonter et nous allons pouvoir aller passer des vacances aux Etats-Unis pour moins cher qu’en Europe (et ça c’est bien car les US c’est grand et magique).

    Au final, je ne suis ni économiste, ni financier, mais sous la crise, je vois une opportunité. Enfin, plusieurs. Voilà ce que je vais faire (certains vont certainement me prendre pour un fou):

    • je vais continuer à acheter du dollar
    • je vais continuer à investir en bourse
    • je vais aller passer des vacances aux US l’été prochain
    • je vais continuer à acheter des produits en ligne aux US et me les faire expédier via ma boite aux lettres américaine

    Les arbres ne montent pas au ciel et toute crise a une fin. Je me positionne sur le long terme tant sur le dollar qu’en bourse. Ce n’est pas de l’optimisme béat, c’est une vision long terme sur un de mes objectifs. Cela fera l’objet d’une des règles pour sortir de la crise. J’y reviendrai.

  • Règle numéro 1 : débranchez votre télévision…

    La télévision est l’opium du peuple. Personne, je dis bien personne, n’a jamais fait fortune ou vu sa vie progresser en regardant la télévision. Regarder la télévision est le passe-temps le plus abrutissant (au sens littéral du terme). Mon premier conseil pour vaincre la crise, à votre niveau, est de supprimer la télévision. Pour plusieurs raisons que voici:

    • il est possible de s’informer par de multiples autres canaux : la presse, la radio et internet (podcasts, blogs, sites d’information, etc.)
    • il est possible de se divertir par de multiples autres canaux : le cinéma, le théatre, les musées, les jeux de sociétés, la lecture, etc…
    • la télé est un des divertissements les moins sociaux : impossible d’échanger des idées ou de débattre en regardant la télé
    • la télé n’apprend rien ou si peu : certes vous pouvez « tomber » sur des émissions culturelles en zappant, mais rien de révolutionnaire que vous ne pouvez faire en quelques clics de recherche sur Internet ou en emprutant un DVD dans une bibliothèque municipale
    • la télé vous coûte de l’argent et ne vous en rapporte pas : entre la redevance, votre Télé 7 jours, et la consommation électrique, sans compter son prix d’achant, ce sont des centaines d’euros qui partent en fumée tous les ans
    • la télé abruti l’humain : ce n’est pas la violence dans les films qui rend violent, c’est celle vue tous les jours dans des émissions débiles et dans les journaux télévisés. Les enfants absorbent toute sorte de stupidités qui ne favorisent en rien leur épanouissement personnel et social
    • la télé ne propose que du prémaché, prédigéré : elle ne vous laisse pas votre libre arbitre, elle vous impose ses points de vue (et la télévision d’état est à mettre dans la même poubelle que la télévision privée)
    • la télé vous impose la publicité sans distinction de vos centres d’intérêt (merci Google…)

    Je pourrais en ajouter des pages… Alors évidemment, la question se pose : oui, mais qu’est-ce que je vais faire si je ne regarde pas la télé ? C’est marrant cette question. Quand je dis à des collègues que je ne regarde quasiment jamais la télé, cette question revient systématiquement. Mais qu’est-ce que tu fais le soir ? J’ai ma réponse toute faite en fonction des centres d’intérêts connus ou non de mon interlocteur :

    • je joue avec mes enfants
    • je fais l’amour à ma femme
    • j’écris mon blog
    • Je lis
    • je dîne avec des amis
    • je vais au cinéma, au concert, au théatre, etc.
    • je discute avec ma femme ou mes enfants
    • j’écris des mails à ma famille et à mes amis
    • je participe aux réunions Toastmasters dont je suis le vice-président
    • je fais des recherches sur Internet pour trouver l’endroit de mes prochaines vacances
    • je dors (8 heures par nuit)
    • je fais du sport…

    Mais, je ne m’ennuie jamais! Mais mes trois principales activités sont les suivantes:

    • je planifie ma journée du lendemain
    • je m’assure d’apprendre quelque chose de nouveau
    • je fais le bilan de ma journée

    Et la crise dans tout ça ? Et bien, c’est mon point : je ne suis pas influencé ! Je poursuis mon chemin sans tenir compte des scandales, du prix du pétrole, de la chute du prix du blé ou du nickel, ou du dernier scandale financier. Cela ne veut pas dire que je ne m’informe pas. Mais ce ne sont pas les nouvelles ou les qualifiés de la Star Academy qui fabriquent ma vie.

    Il y a quelques années (une bonne quinzaine), je lisais un livre, que j’ai malheureusement prêté (et que l’on ne m’a pas rendu) et dont je ne retrouve pas le titre. Je lisais un livre disé-je dans lequel l’auteur conseillait l’utilisation de la télévision suivante: prenez une paire de ciseaux, coupez le fil électrique de votre télévision au ras du poste et jetez le fil à la poubelle. L’action est radicale, mais l’image est là. Vous pouvez faire de même, je vous conseille cependant aujourd’hui de vendre votre télé sur ebay, au moins vous en tirerez quelque chose, ou de la garder connectée à votre Wii, PS3 ou Xbox, et à votre lecteur de DVD pour en profiter de temps en temps avec vos amis et familles. En revanche, annulez votre abonnement à Canal plus et autre cablo opérateur ou télé par satellite.

    Vous allez me dire que vous êtes abonnés à une offre triple play (téléphone, internet et télévision) et que donc vous ne pouvez pas jeter votre décodeur à la poubelle. C’est vrai, mais rien ne vous oblige à connecter votre écran plat à votre décodeur triple play.

    Au fait, de nombreuses émissions sont disponibles sur les sites des chaines de télés dans les jours qui suivent leur diffusions. Il ne s’agit donc pas, une fois de plus, de se couper du monde. Il s’agit de repasser en mode contrôle. C’est vous qui avez la télécommande en main !

    En supprimant la télévision de votre vie, vous allez récupérer quelques heures par semaine. Imaginons que vous regardiez la télévision 10 heures par semaine. Si vous travaillez en France, cela fait 400 heures de télé par an, soit l’équivalent de plus de 11 semaines de travail ! Imaginez être payé 11 semaines de plus par an (soit deux mois, soit dit en passant).

    En attendant mon prochain billet, je vous propose l’exercice suivant. Il est vraisemblable qu’il vous arrive de vous dire que vous n’avez pas le temps de faire telle ou telle chose (apprendre la cuisine, vous occuper de votre jardin, rendre visite à votre vieille tante, etc.). Et bien, commencez par prendre une feuille blanche (ou un carnet, un agenda, un ordinateur…). Asseyez-vous un quart d’heure au calme, dans votre salon, dans votre jardin, dans un café, dans un endroit qui vous inspire. Listez ces choses que vous aimeriez faire et que vous n’avez pas le temps de faire… Une fois cette liste faite, demandez-vous si cela ne vaudrait pas le coup de remplacer le temps télé par toutes ces choses ? Si vous pensez que oui, il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans le plan d’action.

    Restez à l’écoute, nous ne sommes qu’au début de la règle numéro 1 !