Mesure. Tout se mesure. Avec l’explosion du Big Data, on stocke tout, on analyse, on torture les chiffres, on découpe pour trouver des tendances et « transformer les données en information ». L’arrivée des bracelets de santé et l’annonce avant-hier du Microsoft Band va dans la direction du « mesurer tout ». Avec un tel bracelet, vous saurez tout de vos paramètres vitaux, afin de prendre les bonnes décisions pour améliorer votre bien-être.

On est bien entendu en mesure de se demander si tout cela est bien nécessaire ? Il n’apparait pas vital de tout savoir sur soi en permanence, à moins d’être profondément narcissique. Cependant, on se laisse vite prendre au jeu. Reste à savoir ce que chacun va faire de ces données. L’objectif n’est pas de les récolter pour le plaisir mais pour prendre des décisions mieux informées.

Je pense qu’il convient aussi de les remettre dans un ensemble d’objectifs réels. Si vous n’avez aucune envie de mesurer tous ces paramètres, ni d’être connecté vingt-quatre heures sur vingt-quatre, passez votre chemin. Mais si votre santé vous est chère et que vous voulez trouver des moyens simples pour l’améliorer et la préserver, alors un bracelet connecté est peut-être la solution.

Halloween. Aussi loin que l’on regarde, on a toujours aimé se faire peur. Il suffit de voir le succès des films d’horreur par exemple. Halloween surfe sur ce besoin. Cependant, ce que l’on sait moins, c’est l’étymologie anglo-saxonne du nom. Halloween a toujours lieu la veille de la Toussaint, la fête de tous les saints. Halloween est la contraction de All Hallow’s Eve, soit la veille de tous les saints. Hallow signifie en anglais sanctifier.

Donc Halloween est donc la veille de la Toussaint, qui elle-même précède la commémoration des défunts, la fameuse fête des morts. Halloween est donc devenu un moyen de faire un pied de nez à la mort. Un moyen de conjurer ses peurs. Halloween marque donc le début de la célébration des morts, martyrs, saints et fidèles.

Au fil du temps, Halloween est devenue une fête païenne et commerciale. Elle est en tout cas un bon moment pour faire la fête et nous rappeler le temps d’un instant que nous sommes mortels. Il est donc important de prendre du bon temps pendant notre passage sur cette terre !

Tentation. Ne succombez pas à la tentation ! Phrase bien connue d’une très célèbre prière chrétienne. Les tentations sont partout autour de nous. Particulièrement actives en ces temps de consommation outrancière et d’internet omniprésent nous vantant les mérites de tout un ensemble de produits et de services.

Faut-il pour autant succomber aux sirènes de la tentation. La réponse est simple pour celui ou celle qui a des objectifs dans la vie : non ! Les tentations sont là pour vous détourner de votre voie, de vos objectifs, de vos choix. Comme le dit le proverbe chinois auquel je fais référence souvent : il n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port.

Il est en de même des tentations. Elles jalonnent le chemin de tout un chacun. C’est la réponse qu’on y donne qui les rendent importantes ou pas. Car dans la plupart des cas, elles ne sont que divertissement inutile. Les chiens aboient la caravane passe. Passez votre chemin et gagnez votre destination !

Motivation. C’est étonnant qu’après plus de trois cents billets, je n’ai jamais abordé le thème de la motivation. D’après Wikipédia, la motivation « est, dans un organisme vivant, la composante ou le processus qui règle son engagement pour une activité précise ». La motivation donne l’énergie d’exécuter une ou plusieurs tâches pour atteindre un objectif.

Sans passion et sans motivation, la vie n’a pas vraiment de goût. Sans rentrer dans de grands concepts psychologiques, pour lesquels je ne suis pas compétent, la motivation est essentielle à toute activité à laquelle on veut donner du sens. Etre motivé c’est avant tout prendre du plaisir. Si je ne suis pas motivé par une activité, je vais y aller à reculons.

Parfois la motivation est forcée par l’environnement ou les événements. Dans un contexte dangereux, la motivation de sauver sa vie peut l’emporter sur toutes les autres considérations. Sans aller jusqu’à ces extrêmes, il est important de découvrir ses propres motivations. Qu’est-ce qui nous motive, nous fait sourire et nous fait nous dépasser. La motivation donne de l’énergie à nos passions ! Soyez passionné et motivé, les deux clefs du bonheur simple !

Bas de bilan. Trois mots que les comptables et les chefs d’entreprise connaissent bien. Pour faire simple, cela fait référence à la gestion de la trésorerie et du besoin en fond de roulement, et donc indique si l’entreprise a de l’argent pour faire face à ses dépenses à court terme (fournisseurs, salaires, etc.).

Un bas de bilan sain, c’est une entreprise qui tourne et dont l’argent est bien géré. Même si on ne peut pas résumer sa propre vie à un bilan financier, il est important de parfois faire l’analyse de son bas de bilan. Car l’équation est simple. Si on ne peut pas faire face à ses créances à court terme, il y a peu de chance que l’on puisse construire quelque chose de sérieux à moyen et long terme.

Assainir son bas de bilan consiste souvent à faire le ménage des dépenses, à y faire des coupes, parfois franches, afin de revenir à l’équilibre. Les remèdes sont souvent simples, tout en étant pas toujours faciles à mettre en œuvre. Augmenter les recettes et diminuer les dépenses. L’équation est toujours la même. Gérer son bas de bilan est crucial. Sans tomber dans une financiarisation à outrance de la vie, le comprendre et y garder un œil est une tâche qui permet de se sentir plus léger.

Trois cents. Syndrome du verre à moitié plein ou à moitié vide. J’en suis à mon trois centième billet, il m’en reste soixante-cinq. Alors au bout de trois cents, qu’ai-je appris et comme me sens-je ?

1. La discipline est difficile. Elle nécessite des efforts conscients et une planification parfaite.
2. Générer des idées qui en valent la peine devient un effort inconscient. Il suffit d’observer et voilà l’idée qui survient.
3. Procrastiner a parfois du bon. Cela permet de cheminer mentalement pour trouver une meilleure idée. Il ne faut cependant pas en abuser. Le risque étant de ne plus écrire.
4. Il faut appuyer sur le bouton Publier, même si le résultat n’est pas 100% parfait. Tous les articles ne sont pas parfaits, tous les livres ne sont pas des chefs d’œuvre. Ils contribuent tous à faire de l’auteur un meilleur auteur.
5. La récompense se trouve dans le chemin parcouru et le bonheur dans celui d’avoir tenu une promesse qui n’engage que soi.

Rien de fondamentalement différent que je ne savais pas. Vivre et savoir sont cependant deux concepts différents. Savoir reste intellectuel tant que ce n’est pas vécu. Non que l’intellect ne soit pas important. Il est cependant stérile s’il n’est pas appliqué et vécu. Allez, encore soixante-cinq jours avant la fin de l’année.

Just Do It. Tout le monde connait le slogan et le logo. C’est certainement un des slogans le plus près de mon état d’esprit. Si vous voulez quelque chose, faites-le ! Pour faire court, agissez ! Certes, il faut réfléchir avant d’agir. Mais j’ai souvent le sentiment qu’il y a trop de palabres et pas assez d’actions.

Derrière l’action se cache le risque. Il est beaucoup plus confortable de critiquer un échec que d’y voir une étape sur le chemin de la réussite. En partant avec un état d’esprit qu’il faut mieux échouer après voir essayer, on se retrouve dans les chaussures de quelqu’un qui change les choses, qui fait avancer le schmilblick.

De ce fait, ces trois petits mots, Just Do It, cache un message critique : ne réfléchissez pas trop, agissez !

Horizon. L’horizon semble lointain. Il est une porte vers le futur et l’inconnu. Il n’est pas étonnant d’imaginer pourquoi nos ancêtres pensaient qu’au-delà de l’horizon la Terre s’arrêtait. L’horizon est un objectif fuyant. On n’y arrive jamais. Pourtant, il fascine. Le regard s’y perd.

L’horizon ne disparait jamais. Si on avançait toujours droit, on reviendrait d’où on est parti, et pourtant l’horizon serait toujours là, et nous aurions la Terre sous nos pieds. Il est donc à la fois le symbole d’un futur possible et celui d’un présent inconnu, ailleurs !

Vivre. Ces derniers jours une partie de l’actualité a tourné autour de la disparition du patron de Total. Impossible d’y échapper ! Cela ne peut m’empêcher de penser à d’une part la fragilité de la vie, mais surtout au fait que tout peut s’arrêter d’un coup sec. Comme on bascule un interrupteur de la lumière vers l’obscurité.

Et c’est une des raisons qu’il est important de vivre sa vie à 100%. Chaque instant est important. Chaque inspiration doit être célébrée. Beaucoup de gens courent dans tous les sens et sont tellement occupés qu’ils en oublient de vivre. Louis Aragon disait « Le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard ». Certes, le grand poète a sans doute raison dans sa sagesse, mais je lui préfère la maxime de La Rochefoucauld suivante : « qui vit sans folie n’est pas si sage qu’il croit ».

Alors vivons. A fond !