Revenons à la règle numéro 8

Me revoilà en selle pour écrire. Une petite insomnie et ça repart… Quelques nouvelles de mes réseaux:
– APM : que du bon depuis deux mois. D’excellents experts, des thèmes intéressants et des bonne interaction. En bref le réseau qui apporte le plus en terme d’apprentissage utile.
– Toastmasters : je suis devenu Competent Communicator. J’ ai donc franchi les 10 premières étapes. la prochaine sera le Competent Leader. Pour cela, j’ai pris la responsabilité de Vice Président en charge des Relations Publiques. Au programme, nouveau site internet, newsletter et beaucoup de PR.
– Lions Club : j’ai finalement été intronisé au Lions Club de Curepipe. Je remercie Eddy pour son parrainage. Je vais partie de la commission Communication, un bon complément à mes fonctions de VP au Toastmasters club.

Et enfin, parce que même si ce n’est pas lié directement aux réseaux extra professionnels, j’ai changé de fonction et suis désormais en charge des produits Information Worker (Office, Exchange, etc.) pour toute l’Afrique subsaharienne, tout en restant basé à Maurice. Merci à Thomas pour sa confiance et son coup de pouce indéniable.

Si je raconte tout ça, c’est parce que malgré la crise, ou grâce à elle, il existe un grand nombre d’oportunités qu’il faut savoir provoquer et saisir.

Bientôt la règle numéro 9

Règle numéro 8 : les réseaux, une expérience vécue…

Une des puissances des réseaux est de vous faire croiser le chemin de personnes que vous n’auriez peut-être pas croisées autrement. Et bien, ce fut pour moi, encore le cas aujourd’hui, et je vais vous faire partager cette rencontre qui m’a apporté énormément.

Je fais partie de l’APM (Association Progrès du Management) qui regroupe plus de 4000 dirigeants d’entreprise, au sein de plus de 200 clubs. J’ai eu la chance de rejoindre le club APM Demerera grâce à mon ami Joseph Yip-Tong que je remercie au passage. Nous nous réunissons tous les mois autour d’un thème et surtout d’un expert de ce thème. Et bien aujourd’hui, nous avons eu la chance (la grâce ?) de nous retrouver autour d’Erik Decamp.

Erik est guide de haute montagne depuis plus de 30 ans et accessoirement polytechnicien. Sa page de philosophie résume admirablement le personnage. Il a, pendant presque 5 heures non-stop, partagé sa vision de l’engagement en équipe, fort de ses expériences en haute montagne et particulièrement dans l’Himalaya, avec une humilité rare.

Nous étions 15 pendus aux lèvres d’Eric, ne voyant pas le temps s’écouler. Les expériences de chacun entraient en résonance avec les expériences partagées d’Eric. Et surtout, chacun y a trouvé des clés à ses propres réussites, blocages et échecs.

Ces 5 heures passées ensemble nous ont fait découvrir le monde, parfois étrange, de la haute montagne, mais surtout nous a donné des clés de management, dont le prix est incalculable. Ce fut une expérience inoubliable qui m’a permis d’avoir une pensée pour Jean-Louis, lui aussi guide à Chamonix, mais parti trop tôt et une autre pour Bertrand son fils, lui aussi X et fou de montagne. Merci Erik, une belle leçon de management et d’humanité, dans laquelle l’homme et le temps sont remis en bonne place !

Règle numéro 8 : les réseaux, les questions à se poser – deuxième partie

Il y a une semaine, je vous proposais la première question : combien suis-je prêt à consacrer à mon réseau ?. Cette semaine la seconde question, sans doute la plus importante :

Qu’est ce que je souhaite tirer de mon réseau ?

Là encore, presque pas de mauvaise réponse. Presque, car s’il n’y a pas de mauvaise réponse, il y a une mauvaise attitude : prendre du réseau sans lui donner en retour ! En effet, si vous rentrez dans un réseau social du type Table Ronde, Rotary ou Lions, l’impact social est évident et il faut savoir que si vous n’investissez pas du temps et de l’énergie, vous prenez le risque d’être purement et simplement radié. Si vous rentrez dans des réseaux professionnels propres à votre métier, vous pourrez récupérer des informations, mais là encore, si vous ne vous impliquez pas en donnant de votre temps, vous n’obtiendrez pas d’aide quand vous en solliciterez.

Car, il s’agit là d’une règle intangible des réseaux : il faut donner avant de recevoir. Certes vous pourrez récupérer des contacts, mais peu de contacts utiles. Donc la bonne question serait sans doute : Que suis-je prêt à donner à mon réseau ? Car en répondant à cette question, vous allez répondre à la précédente, ou plutôt vous allez obtenir une réponse à la précédente. Et peut-être une réponse que vous n’attendez pas, car c’est aussi cela la “magie” des réseaux, vous faire découvrir des surprises.

Retenez bien que le retour “rapide” d’un réseau n’existe pas. Cela demande du travail, du temps et de l’énergie. Alors, un peu de patience et beaucoup de don !

Règle numéro 8 : les réseaux, Les questions à se poser – première partie

Il y aurait de quoi écrire un livre entier. Nous allons donc commencer par les quelques questions essentielles pour bien commencer dans le monde des réseaux. La première des questions est :

Combien de temps suis-je prêt à consacrer à mon réseau ?

Il n’existe pas de bonne ou de mauvaise réponse à une telle question. Mais laissez-moi vous donner une piste de réflexion. Combien d’heures par semaine passez-vous devant votre télé ? Et bien partez du principe que si vous coupez votre consommation télé de moitié, vous pouvez consacrer le temps récupéré à votre ou vos réseaux. Si comme moi vous ne regardez pas la télé (en fait je la regarde deux heures par semaine : un film le dimanche soir avec mon épouse, point), et bien c’est autant de temps que vous pouvez consacrer à développer ou travailler votre réseau.

Je connais des professionnels qui consacrent la moitié de leurs journées de travail à leurs réseaux. Personnellement, je tourne à une dizaine d’heures par semaine, essentiellement en fin de journée et au déjeuner. C’est un choix, car j’ai d’autres activités familiales et sociales que je ne considère pas comme du réseautage.

J’ai personnellement une forte tendance à minuter mes activités, car une journée de 24 heures me suffit à peine. Je minute donc mes moments de travail du réseau. Quelle forme prend ses moments ? Ils sont divers. Voici quelques exemples :

  • Les réunions des «  clubs » auxquels j’appartiens, comme Toastmasters, ou l’Association Progrès du Management.
  • Les diners ou déjeuners organisés dans le cadre de ses clubs
  • Les diners, déjeuners, petits déjeuners ou réunion que j’organise au moins une fois par semaine avec un ou deux membres de mon réseau, de préférence à trois, pour faire se rencontrer deux personnes qui ne se connaissent pas, mais peuvent s’apporter l’une à l’autre
  • Les cocktails ou réunions professionnels qui permettent de rencontrer de nouvelles têtes.

Il en existe d’autres formes, mais celles-ci sont les principales. Si vous faites tout ceci sérieusement, il vous faudra un minimum de 10 heures par semaine. Cela vous semble énorme ? Pensez-y sérieusement ! Pas de résultat sans investissement. Le temps est ce qui nous est le plus précieux, et les rencontres sont un des meilleurs moyens de l’utiliser à bon escient. Dans le prochain billet, par où commencer ?

Règle numéro 8 : se constituer un réseau

Ah, ah… les réseaux. Il ne s’agit pas d’électronique, ni d’internet (quoi que), mais des réseaux d’influence. J’en parlais dans la règle numéro 7, en parlant des bonus que votent les conseils d’administrations aux cadres dirigeants. En bien, nous y voilà. On ne peut pas réussir seul ! Tout ceux qui ont réussi, ou qui passent au travers des orages successifs, ont tous, tous, tous, des réseaux puissants.

Tous les lauréats des grandes écoles (Polytechnique, Ponts, HEC, ENA, etc.) connaissent la puissance du réseau. J’ai eu l’occasion de le vivre il y a quelques années pendant un stage chez un pétrolier français, fiefs d’anciens des Arts et Métiers. Et bien, n’étant pas élève des Arts, bien qu’au même niveau d’étude, je me suis retrouvé dans des tâches beaucoup moins intéressantes. C’est du vécu. Donc si vous n’êtes sorti d’une grande école, que vos parents n’ont pas de réseau, il va falloir vous le créer.

Je reviendrai dans un prochain billet sur les réseaux ouverts, mais sachez qu’en dehors de certains très fermés (vous ne pourrez pas devenir ancien élève de Harvard si vous n’avez pas fait Harvard, mais vous pourrez peut-être entrer quand même dans ce réseau), il existe de nombreux réseaux dans lesquels rentrer et qui peuvent booster ou sauver votre carrière.

Vous avez des doutes ? Regardez autour des femmes et des hommes qui ont réussi. Vous trouverez toujours, je dis bien toujours, un réseau. La dite personne est membre du Rotary, du Lions Club, du Club des 100, etc., etc., etc. Parfois découvrir le réseau est difficile. Surtout quand il est très fermé, comme une loge maçonnique ou un réseau professionnel. Mais l’idée n’est pas forcément de rentrer dans un réseau fermé, mais de connaître la puissance d’intégrer un réseau.

On peut se poser la question de savoir s’il faut rentrer dans un réseau pour réussir ou si c’est une fois qu’on a réussi que l’on rentre dans un réseau. Les deux sont possibles. Je suis rentré dans des réseaux en le demandant et des présidents d’autres réseaux m’ont demandé d’y rentrer.

Qu’est ce que cela apporte ? De nombreuses choses :

  • Echanger des points de vue avec des personnes d’autres milieux, d’autres professions, etc., donc élargir sa vision du monde
  • Apprendre des échanges entre participants
  • Participer à des actions sociales auxquelles vous n’auriez pas participé autrement
  • Voir les choses avec d’autres yeux
  • Se faire des amis
  • Rencontrer des gens de tout milieu, race, couleur, confession animés de mêmes desseins
  • Vous constituer un carnet d’adresses

Et ce n’est qu’un aperçu.

Dans un prochain billet, les bonnes questions à vous poser pour choisir votre réseau.