Then/Now

https://unsplash.com/sergio_rola

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Now, bumped into this on the web and it made me laugh out loud: Then/Now.

The three only sure things are death, tax and change. This is about change. What was true yesterday may be wrong today and ignored tomorrow. Pace of change has accelerated. Flexibility is required. Adaptation is required. Useless to moan. Adapt! And this ties to the debates these days in France about the changes that the government wants to drive in job laws, with the « infamous » Loi El Khomri that drove people of all ages demonstrating across France, forcing the government to rewrite it.

This law is probably far from being perfect almost like any other laws. However, it shows how much people fear change. The world has dramatically changed over the last years and the pace of change is accelerating. Even climate is changing! However, change is inevitable and instead of trying to stop it, embrace it, love it, make it yours. Don’t fight it!

Of course because there are so many changes happening at the same time at an unprecedented and overwhelming pace, most people tend to try to block change. But change will happen, inevitably. You can mourn on the past and fear the future, but you cannot freeze the present. Being alive is being in motion, changing, growing, failing, falling, getting back and moving forward. The world is at its best with the elements it has. Once you’ve embraced this simple statement and fact, you can act first on yourself then on others and the world.

We can blame finance, the stock exchange, ISIS or Richard Nixon for all the problems the world is facing. Or we can be happy that we are living in a world that is better that the world of our parents and grandparents. I know many people think the good ol’ times were much better. But factually they were worse for a vast majority of people, this has been demonstrated factually. However, people forget and embellish the past. Now is better than Then. And we act Today to make Tomorrow better, not to make Today like an imaginary Yesterday.

You can’t choose the Now you want to live in, but you can decide how you live it. It’s your decision and not anybody else’s decision. It may not be an easy one, but there’s only one Now and there are multiple ways to live it. However, the only right way, IMHO, is to enjoy it fully as much as we can even if the Now is dire.

Revenons à la règle numéro 8

Me revoilà en selle pour écrire. Une petite insomnie et ça repart… Quelques nouvelles de mes réseaux:
– APM : que du bon depuis deux mois. D’excellents experts, des thèmes intéressants et des bonne interaction. En bref le réseau qui apporte le plus en terme d’apprentissage utile.
– Toastmasters : je suis devenu Competent Communicator. J’ ai donc franchi les 10 premières étapes. la prochaine sera le Competent Leader. Pour cela, j’ai pris la responsabilité de Vice Président en charge des Relations Publiques. Au programme, nouveau site internet, newsletter et beaucoup de PR.
– Lions Club : j’ai finalement été intronisé au Lions Club de Curepipe. Je remercie Eddy pour son parrainage. Je vais partie de la commission Communication, un bon complément à mes fonctions de VP au Toastmasters club.

Et enfin, parce que même si ce n’est pas lié directement aux réseaux extra professionnels, j’ai changé de fonction et suis désormais en charge des produits Information Worker (Office, Exchange, etc.) pour toute l’Afrique subsaharienne, tout en restant basé à Maurice. Merci à Thomas pour sa confiance et son coup de pouce indéniable.

Si je raconte tout ça, c’est parce que malgré la crise, ou grâce à elle, il existe un grand nombre d’oportunités qu’il faut savoir provoquer et saisir.

Bientôt la règle numéro 9

Fin de crise et rebond boursier…

Avant de rentrer dans la seconde partie des règles pour traverser la crise, je voudrais revenir sur deux vérités économiques toujours verifiées (des trivialités souvent oubliées):

  • A tout point bas correspond un point haut. Sous-entendu, un jour, nous toucherons le fond et la bourse et les économies se mettront à repartir vers le haut. Il n’existe aucun contre-exemple dans toute l’histoire de l’humanité. Cette crise ne sera pas une exception. C’est la durée de la crise que nous ne connaissons pas, bien que…
  • La bourse anticipe toujours à la hausse comme à la baisse. En effet, la bourse et les cours boursiers parient sur le futur. Donc, il existe toujours une anticipation, qu’il faut bien lire et savoir interpréter, et c’est là le plus difficile. Un autre facteur est la consommation des ménages. Dès que cette consommation va repartir, nous aurons alors franchi un point bas.

Dans combien de temps vont repartir la bourse et la consommation des ménages, nul ne le sait. En revanche, les futures grosses fortunes se créent en se moment, alors que tout le monde se lamente. Il convient donc :

  1. De ne pas se lamenter avec la foule des pleureurs (et des grévistes)
  2. D’être à l’affut des bonnes affaires à faire (en bourse, en investissements divers)
  3. De se former à sa prochaine vie
  4. D’être hyper actif en faisant feu de tout bois, car les erreurs ne coutent pas cher en ce moment.

A bientôt pour la règle numéro 5.

PS. Le moment peut être propice à s’endetter par le crédit pour des investissements qui en valent la peine. Pensez à négocier vos taux au maximum. Avec des taux directeurs bas, les banques ont des marges de manoeuvre énormes !

Obama: espoir ou pétard mouillé ?

Alors que vient de se terminer l’investiture du 44ème président des États-Unis d’Amérique. Il est intéressant, au-delà de la couleur de peau de l’homme, de s’intéresser à son discours d’investiture. Voici quelques morceaux choisis (hors religion et histoire américaine), vus et analysés au travers de la ma loupe intitulé « La crise, quelle crise ? ».

« That we are in the midst of crisis is now well understood… Our economy is badly weakened, a consequence of greed and irresponsibility on the part of some, but our collective failure to make hard choices… »

Le fait que nous soyons au milieu de la crise est maintenant bien compris. Notre économie est sévèrement affaiblie, une conséquence de la cupidité et de l’irresponsabilité de certains, mais aussi de notre échec collectif à faire des choix difficiles. Les choses sont clairement dites. La crise est là. La faute à l’argent trop rapide et surtout à réformer le système financier. Merci monsieur le Président ! Il va falloir aller au-delà des mots et réformer rapidement et en profondeur maintenant.

« …greatness is never a given. It must be earned. »

La grandeur n’est jamais donnée. Elle doit être gagnée. Un client d’oeil à la phrase de Kennedy: « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Rien ne s’est fait de grand sans effort. Malheureusement la presse people et les dollars bling bling nous font croire le contraire tous les jours. Cela va aussi dans le sens du « redonner du sens au travail » de Sarkozy. Donc relevez les manches de vos chemises et allons-y !

« …the challenge we face are real… They will not be met easily or in short span of time… Our workers are no less productive than when the crisis begin. Our minds are no less inventive, our goods and services no less needed than they were last week or last month or last year. »

Les défis qui nous font face sont tangibles… Ils ne seront relevés ni facilement, ni rapidement… Nos ouvriers ne sont pas moins productifs qu’avant la crise. Nos esprits ne sont pas moins inventifs, nos biens et services ne sont pas moins nécessaires qu’ils l’étaient la semaine dernière, le mois dernier ou l’année dernière. On rentre dans le sérieux, tout en rappelant que l’industrie est toujours là et que les fondamentaux n’ont pas changé. Il cherche ici à redonner espoir.

« Its [the market] power to generate wealth and expand freedom is unmatched, but this crisis has reminded us that without a watchful eye, the market can spin our of control. »

La puissance du marché pour créer de la richesse et étendre la liberté n’a pas d’égal. Cependant la crise nous rappelle quand sans un contrôle acéré, le marché peut partir en vrille. Espérons que cela soit l’annonce d’une réforme des institutions de marchés. En tout cas, on l’attend ici.

« For as much as government can do and must do, it is ultimately the faith and determination of the American people upon which this nation relies. »

Malgré tout ce que peut et doit faire le gouvernment, c’est, au final, sur la foi et la détermination du peuple américain que cette nation repose. C’est la grande différence entre la France et les États-Unis. En France on attend l’état providence, aux USA, on attend le peuple providence. C’est le rève américain. Peut-être galvaudé, mais tellement vrai quand vous connaissez les États-Unis. Et, presque, pour finir…

« Those values upon which our success depends – hard work and honesty, courage and fair play, tolerance and curiosity, loyalty and patriotism – these things are old. These things are true. »

Les valeurs dont dépendent notre succés: travail et honnêteté, courage et fair play, tolérance et curiosité, loyauté et patriotismes. Ces valeurs sont vieilles. Ces valeurs sont vraies. Que dire ? Tout est dit ! Merci !

Je vous garde le meilleur pour la fin:

« The state of the economy calls for action, bold and swift, and we will act ».

L’état de notre économie nous demande d’agir, avec éclat et rapidement, et nous allons agir. À croire qu’il a lu le chapeau de blog: « Il n’est de rédemption que dans l’action ». Seule l’action permet de modifier les choses et leurs cours.

En résumé, il y a une rupture de ton entre le « Yes we can » de la victoire et ce discours d’investiture. Ce discours est plus volontariste, plus dur certainement sur certains aspects, mais c’est aussi un discours d’ouverture. Reste à voir Monsieur le Président, le monde vous jugera sur vos actes.

Alors, pour ma part, mon camp est choisi. J’aime les États-Unis, je l’ai déjà dit. J’ai espoir dans l’administration Obama. Je partage ses valeurs. Maintenant, après Yes we can, j’attends Yes we do ! See you in 6 months on the US soil!

Une synthèse rapide

Alors que la Commission européenne joue les Cassandre en prévoyant une baisse du PIB de la zone Euro de 1,9% et que la Bourse de Paris est en hausse de 1,22% à mi-séance ce lundi, voici une synthèse rapide de nos quatre premières règles de gestion personnelle de la crise.

Il nous reste 6 règles, plus les digressions que je ferais sur les 4 premières. 2009 sera une année exceptionnelle. Exceptionnellement difficile pour certains, exceptionnellement facile pour d’autres, en tout cas des changements exceptionnels se profilent à l’horizon…

Quatrième baisse des taux en zone Euro

C’est fait ! On est revenu à 2% comme en 2003. Le Livret A dont je parlais précédemment devrait souffrir. Ceci étant, si Jean-Claude Trichet accepte de baisser le principal taux directeur de la BCE, c’est que les risques d’inflation sont nuls. Donc c’est du bon 2%. Il vaut en effet mieux du 2% servi sur 0% d’inflation, que du 4% servi sur du 2,5% d’inflation. Là encore, le bon sens de grand-mère.

Reste à voir si le coût du crédit bancaire va baisser et si surtout le fameux crédit à la consommation va baisser. Car c’est ce que cherche à faire les banques centrales : faible taux directeur, donc faible coût du crédit, donc relance de la consommation. Vieille recette macro-économique. Mon point de vue ? Cela ne va rien changer fondamentalement !

2008 et 2009 ne voient pas une crise (je n’en vois pas moi, d’où le titre de ce blog…), mais un vrai schisme. Nous sommes entré dans le 21ème siècle. Plus rien ne sera comme avant. Le capitalisme est mort, place à une vraie nouvelle économie. Qui dit schisme dit changement radical. Il faut donc de nouveaux outils pour une nouvelle économie.

En attendant, un changement de comportement est essentiel, donc pour rebondir sur mon précédent billet, ne participez pas à la relance par le crédit. Changez la relance ! J’y reviendrais dans un prochain billet.

Règle numéro 3: et oui, l’optimisme, meilleur remède face à la crise…

En passant prendre l’avion, je prends le Nouvel Obs, pour sa Une : « 2009 comment les Français vont affronter la crise« . Hummm, il doit y avoir du lourd me dis-je là dedans. Et bien surprise, surprise. Voici quelques extrait de l’intro longue et instructive de Denis Muzet, professeur à Paris I, fondateur de l’institut Médiascopie :

  • Dans notre société de la « mal info », dominée par l’info brève et continue que déversent de façon cumulative les médias du matin jusqu’au soir, l’individu est aussi submergé par le récit de la catastrophe, qui ajoute à sa part d’inquiétude.
  • Les perceptions que les Français ont de la crise dépendent directement de son traitement médiatique.
  • Le paradoxe est que les médias…[lui] donne aussi une forme [à la crise]appropriable à ce qui n’était que chaos

L’Acte 1 est donc écrit : les médias manipulent l’opinion et font de la crise une hydre qu’elle n’est sans doute pas. Même si elle est économiquement et socialement sérieuse. Je continue les citations :

  • Cette crise met en cause les excès d’une société dominée par la financiarisation de l’économie, d’un société qui a perdu de vue l’Homme au profit de l’Argent
  • Au fond la crise a surtout fait une victime : la société elle-même et le sens qu’on lui prête.

Fin de l’Acte 2 : Redonner un sens à sa vie ! Et je continue, le meilleur est à venir :

  • C’est à l’individu, dans ces conditions, de se débrouiller pour donner du sens à la crise, car on n’en sortira que quand le sens reviendra
  • Nous avons été frappé, lors de notre enquête, de voir à quel point les Français que nous rencontrions considéraient que la crise étaient finalement bénéfique.
  • La crise appelle de nouveaux comportements, de nouvelles valeurs, de nouvelles manières d’être et de vivre ensemble.

Fin de l’Acte 3 : chacun a un rôle à jouer, il convient de tout réinventer. C’est parti mon quiqui…

Que du bonheur pendant ces quatre pages d’intro et pendant l’analyse qualitative de l’enquête, dont les acteurs se trouvent dans tous les milieux sociaux. En résumé rapide:

  1. Débranchez la télé pour ne plus être abruti par les abrutis du journal de 20 heures
  2. Faites vos comptes avec un autre oeil sur la consommation et sur l’épargne (je vais revenir en détail sur la règle numéro 2)
  3. Cultivez l’optimisme et partagez-le autour de vous.

Ce sont nos trois premières règles de sortie de crise. Je vous offre la quatrième, car elle est abordée dans l’enquête du Nouvel Obs : Règle numéro 4 : Prenez vos responsabilités ! La suite très bientôt…

Règle numéro 3: résistez à la sinistrose ambiante!

Il est étonnant de voir combien être optimiste est souvent mal vu. Le pessimiste est encensé, l’optimiste décrié… Pour ma part, je fuis les pessimistes comme la peste. Un de mes partenaires professionnels m’a envoyé ses voeux ce matin accompagnés de cette citation du philosophe Alain:

Le pessimisme est d’humeur ; l’optimisme est de volonté.

Ce à quoi, je rajoute celle de Léon Daudet (fils d’Alphonse, celui des Lettres de mon moulin):

Autant l’optimisme béat, c’est-à-dire inactif, est une sottise, autant l’optimisme, compagnon de l’effort, est légitime.

Ces deux citations, nées de l’intelligence d’hommes de lettre et de savoir, contiennent une sagesse souvent oubliée: c’est vous et uniquement vous qui définissez votre monde, par votre volonté et vos efforts.

Le pessimiste est souvent celui qui critique sans apporter de pierre à l’édifice. L’optimiste est celui qui décrit comme faire pour se sortir d’une situation, parfois difficile. Rien n’est créé par les pessimistes. Ce sont des obstacles à contourner ou à ignorer de notre quotidien.

Pour en finir avec les pessimistes

  • Changez de conversation vers quelque chose de positif, sans chercher à argumenter.
  • Posez la question: « Et que faudrait-il faire à ton avis ? » – Généralement la réponse est « Rien », « Pas grand chose » et la suite est « C’est la faute de x, y ou z ». Renchérir « Et que comptes-tu faire ? ». La conversation s’arrête souvent là.
  • Quittez la conversation en vous excusant: il n’est pas utile de perdre du temps à convaincre un âne qui n’a pas soif de boire

A moins de vous lancer dans une croisade souvent longue et à l’issue incertaine, n’argumentez pas avec un pessimiste: « Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir ! » chantait Johnny. C’est une perte de temps, il faut mieux passer son temps à construire.

Pour cultiver l’optimisme

  • Fréquentez majoritairement des optimistes. L’optimisme, comme le pessimisme, est contagieux. Je préfère la contamination de l’optimisme actif
  • Si le pessimisme vous guette, faites la liste de toutes les difficultés que vous avez rencontrées dans la vie et de comment vous vous en êtes sorti. Ce sont autant de « petites » victoires personnelles qui vous montreront qu’une épreuve est souvent là pour nous faire grandir.
  • Regardez un bon film au cinéma ou louez-en un à la vidéothèque la plus proche de chez vous. Rien de tel que de s’évader quelques heures dans une belle histoire pour retrouver la pêche.
  • Allez faire une heure de sport. Quand les mauvaises idées guettent, il faut les éliminer par les pores de la peau !
  • Débranchez votre télé et arrêtez particulièrement de regarder le journal télévisé. C’est d’un déprimant, d’un superficiel et d’un abrutissant…
  • Jouez avec vos enfants. Un enfant ne connait pas le pessimisme, il ne se projette que dans les bonnes choses.

Voilà quelques idées pour redonner du rose à tout ce gris environnant. Je reviens dans le prochain billet sur le rôle du pessimisme dans cette crise. Et surtout sur le rôle de l’optimisme pour sortir de cette crise (voire ne pas y entrer).

Un p’tit coup de pub … optimiste …

Merci Jean pour ce nouveau blog et pour ta vision des choses… Je te cite, car cela résume bien ma philosophie de la vie et donc celle qui sous-tend l’existence de ce blog (et certainement du tient) :

  • délogez l’excusologue qui sommeille en vous – je renchérirai en disant que je préfère une erreur à une excuse. On apprend d’une erreur, on n’apprend rien d’un excuse (voir le chapeau de ce blog : il n’est de rédemption que dans l’action…et qui dit action, dit erreur, correction d’erreur, puis succès)
  • Si vous pensez que tel projet est possible, il le sera – là encore, tu es ce que tu crées, ou tu deviens ce à quoi tu penses. Cela nous ramène à mon précédent billet sur les bonnes résolutions. Ecrivez vos objectifs, croyez-y et tenez bon (et agissez sans relâche) – Si vous voulez un exemple de « fou » qui a cru à ses projets et a vécu une vie d’une richesse incroyable, je vous conseille les livres de Bernard Moitessier et cette citation de lui : « Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l’ont construit avec leurs rêves… »
  • Si vous pensez en revanche que votre projet est voué à l’échec, il le sera aussi – Il est crucial pour tout projet d’y croire dur comme fer, d’en être enthousiaste et passionné et d’affronter courageusement tous les obstacles. Ne vous arrêtez pas au premier coup dur. Prenez exemple sur vos enfants (si vous en avez) ou ceux de vos amis qui ont appris le vélo : il a fallu plusieurs chutes pour savoir pédaler correctement. Quelle fierté ensuite de faire du vélo. Il en va de tous les projets comme du vélo. Je ne connais personne qui n’a pas chuté plusieurs fois avant de voir un projet qui lui tenait à coeur se réaliser (parfois au centuple de ses espérances).

Sur ce, je te souhaite un grand succès mon ami. Tu m’as donné la pêche pour la soirée (après une journée de travail plus qu’éprouvante pour les nerfs et l’optimisme)… Merci.

Les (bonnes ?) résolutions du nouvel an

J’en parlais dans le précédent billet succinctement. Le nouvel an est propice aux promesses que l’on fait aux autres, mais surtout à soi-même, les fameuses résolutions. La plupart de ces résolutions tombent dans les oubliettes dans les semaines, voire les jours qui suivent. Pour une simple raison : ce ne sont que des résolutions, alors que ce devrait être des objectifs à atteindre. Si cette année, vous voulez tenir vos résolutions, je vous propose de les écrire sous forme d’objectifs à atteindre.

Les anglo-saxons ont un acronyme pour décrire un bon objectif : SMART

  • Specific = Spécifique
  • Measurable = Mesurable
  • Agreed = Accord
  • Realistic = Réaliste
  • Time = Temps 

Je vous en propose un purement français : FERME (car un il faut tenir ferme pour réaliser ses objectifs et tenir ses promesses) :

  • Fin – tout objectif doit avoir une date de fin, au-delà de laquelle l’objectif doit être réalisé
  • Excitant – un objectif doit vous exciter, vous donner la pêche
  • Réaliste – inutile de vous fixer comme objectif de perdre 20 kilos en une semaine, fixez-vous un objectif que vous savez pouvoir atteindre, avec quelques efforts cependant
  • Mesurable – c’est l’élément grâce auquel vous saurez que l’objectif est atteint, l’élément de mesure
  • Evident – l’objectif doit être clair, spécifique, incontestable, exprimé par des mots et des phrases simples

Je vous propose donc de prendre une feuille de papier (ou votre ordinateur si vous possédez une imprimante) et d’écrire vos résolutions pour la nouvelle année sous forme d’objectifs FERME. Vous pouvez pour certain rajouter un sixième élément, une Récompense. Si vous atteignez un objectif, faites-vous plaisir, offrez-vous un cadeau, même petit, même symbolique.

Pour vous aider, voici quelques objectifs non FERME en première version, puis en version FERME:

  • Arrêter de fumer – Pas FERME
  • Le 15 février prochain, j’aurais arrêté de fumer. D’ici là, je vais réduire toute les semaines ma consommation d’un paquet et je vais chercher et décider de la méthode qui me permettra de tenir au-delà du 15 février
  • Perdre du poids – Pas FERME
  • Le 1er mai prochain, j’aurais perdu 20 kilos. Je vais appliquer la méthode XYZ, arrêter tout de suite d’acheter des barres chocolatées au distributeur et aller avec ABC une fois par semaine à la salle de sport. J’averti ma famille et mon médecin de ma décision cette semaine, afin qu’ils m’aident à atteindre cet objectif.
  • Rentrer tôt du bureau pour jouer avec les enfants – Pas FERME
  • A compter du 5 janvier, je vais quitter le bureau 2 fois par semaine à 17 heures. J’en discute avec mon chef le 5 janvier pour convenir de cette règle et d’en analyser l’impact. J’utiliserai le temps gagner exclusivement pour jouer avec mes enfants et passer du temps avec mon conjoint.

Facile ? Un peu mon n’veu… Sans frimer, j’ai arrêté de fumer il y a 6 mois maintenant, sans rechute. Je fais toujours entre 70 et 75 kilos pour 1m85, et je quitte le bureau 2 fois par semaine à 17 heures, pour diner avec les enfants et passer un bon moment avec eux.

Tout est question d’objectifs. Les miens sont en permanences sur mon bureau (électronique). Mes temps à la salle de sport sont dans mon agenda, comme celui de mes départs à cinq heures. Donc écrivez vos objectifs, imprimez-les, distribuez-les à votre conjoint et à vos enfants, collez-les à un endroit où vous pourrez les voir tous les jours (le frigo par exemple) et surtout, surtout, surtout, barrez les objectifs que vous avez atteints !

Si vous avez des doutes sur un objectifs et sur son côté FERME, envoyez-le moi par email. Je vous donnerai un coup de main pour le réécrire ci besoin est. Mais deux choses : agissez maintenant et prenez le contrôle de votre vie ! Encore Bonne Année 2009 et que tous vos objectifs se réalisent !