Contrat signé pour un nouveau livre

J’ai signé il y a quelques jours un nouveau contrat avec les éditions ENI pour un livre dont le sujet est Comment faire une excellente présentation et parler en public en toute confiance. Le titre final n’est pas encore défini, la table des matières oui en revanche et les 40 premières pages écrites.

A destination de toutes les personnes qui ont besoin de s’exprimer en public, il se focalise sur comment améliorer sa voix et ses présentations, en s’appuyant sur les outils de présentations disponibles du le marché, de PowerPoint à Canva en passant par Prezi et Sway.

Présenter et parler en public est la rencontre de l’art et de la science. Que vous soyez débutant ou présentateur aguerri, mon objectif est de vous apprendre quelque chose et de vous faire devenir encore meilleur. 30 ans d’expérience condensés en quelques centaines de pages. En avant première, deux paragraphes de l’introduction qui vous donneront un aperçu du ton et du contenu.

 » « On naît orateur » est une phrase destructrice. Elle sous-entend que si vous ne savez pas parler en public, vous ne le saurez jamais. Heureusement, la science nous a appris que toute aptitude s’acquiert. Dans son remarquable ouvrage, Changer d’état d’esprit : une psychologie de la réussite, Carol Dweck, son auteure, nous apprend qu’en changeant d’état d’esprit, il est tout à fait possible d’acquérir toutes les compétences possibles à ses rêves et que rien n’est prédestiné. L’épigénétique et la plasticité cérébrale ne font, depuis, que renforcer nos connaissances de notre adaptation à l’environnement et à ce que nous voulons être.

Parler en public fait donc partie de ces compétences qui s’acquièrent. Bien évidemment, ne devient pas orateur qui veut en quinze jours. Cela demande de la méthode, du travail et des efforts. Démosthène, grand orateur Grec de l’antiquité, était bègue. Georges VI, roi d’Angleterre de 1936 à 1952 et père d’Elizabeth II, était lui aussi bègue. Ces deux grands hommes surmontèrent ce handicap, l’un en s’entrainant à parler avec des cailloux dans la bouche nous dit la légende, l’autre à force de travail avec son orthophoniste australien Lionel Logue. Si ces bègues ont réussi à surmonter cette déficience et à devenir des orateurs brillants, tout un chacun peut y arriver. »

je publierai d’autres extraits avant correction sur ce blog au fil de l’écriture pour vous donner envie de lire le livre final. Publication prévu au printemps prochain! En attendant, je ne peux que vous conseiller de lire mon livre précédent, Cloud privé, hybride et public.

Cloud privé, hybride et public - Quel modèle pour quelle utilisation ? Un état de l'art et des bonnes pratiques.

Crédit photo Xan Griffin sur Unsplash

50 Thoughts That Can Motivate You to Do Anything

Sometimes it’s hard to motivate oneself. We all have bad days. Those mornings when we are faced with tons of stuff to do and not a clue where to start (although, just starting anything is the best decision on those mornings). Those situations when the guy you are talking to is so negative and sends you so many bad things, you think your world is gonna end (hey, you know, his/her day does not need to be yours, just ask what is the source of their grief, be empathetic and move on). Anyhow, for those bad days, and all the other numerous good ones, just keep this list handy. It’s the best 50 self-motivating ideas you can have a look at in the morning, before going to bed or just use in your next meditation.

It’s not about Coué’s method or funky positive thinking mumbo-jumbo. It’s a simple reminder that discipline, hard work and passion are the better engines for success. And as a friend of mine used to say: either you win or you learn. This helps you looking at failure as a great opportunity to learn and make progress!

A while back I wrote 7 simple ways to get motivated on Monday. Those 50 thoughts that can motivate you to do anything are a wonderful add to my post, I encourage you to print them, to get them handy in your OneNote or just to read them every day. Nothing can resist passionate people. Yes, there will bad days, there will be learnings, just stay put and continue believing in yourself whatever the morons tell you. And my experience has taught me that there are many, many morons out there. Just ignore them!

Photo by Fab Lentz on Unsplash

 

Que faire quand on n’a pas envie ?

Dans le doute, osez ! Cette petite phrase attribuée à Robin Sharma est devenue au fil des années mon guide quand je me pose une question ou quand je n’ai pas envie. Quand on n’a pas envie de faire quelque chose mais qu’on sait qu’il faut qu’on le fasse et bien, il faut juste le faire.

Comme le disait feu mon ami Bernard Alexandre, la meilleure thérapie, c’est la coup-d’pied-au-cul thérapie. L’action engendre l’action. Le premier pas est généralement le plus dur, mais même le plus difficile des treks commence par un pas.

La nuit n’est jamais totalement noire

Il y a des jours où tout semble aller de travers. On en a quelques-uns comme ça dans l’année. L’inconvénient est qu’on a généralement tendance à encore plus noircir le tableau. Alors qu’en fait, il faut chercher la petite lumière, l’étoile qui brille entre les nuages.

Une situation aussi désespérée soit elle recèle toujours un soupçon d’espoir, une lueur dans le lointain. Rien que le fait de chercher cette lueur rend la nuit moins noire et moins angoissante. Il est primordial d’alors capitaliser sur cette lueur jusqu’à ce qu’elle remplisse la journée et sa vie. Incroyablement simple, magnifiquement efficace.

La chute est nécessaire au succès

On apprend à faire du vélo en montant sur un vélo et en tombant. Je ne connais personne qui ne soit pas tombé en apprenant à faire du vélo. Il en est souvent du même pour de nombreux autres sports: la planche à voile, le surf… Et on voudrait que le chemin vers le succès soit  tout lisse !

On apprend de ses erreurs, on a tendance à oublier ses succès. Mais comme le disait mon ancien Directeur Général : “soit on gagne, soit on apprend”. Et je fais de cette phrase ma philosophie. La chute est nécessaire, apprenons à l’apprécier pour ce qu’elle a à nous apprendre.

Show up, stand up, keep up

Le succès, c’est ça : show up, stand up, keep up ! Se présenter, se lever, continuer ! J’ai vu cette phrase sur un t-shirt pendant le reportage sur Robert Teriitehau. Alors bien évidemment, la partie “stand up” est un jeu de mot qui fait référence au stand up paddle.

Woody Allen a dit : “quatre-vingts pourcents du succès réside dans le fait de se présenter”. Avoir un rêve ou un objectif ne suffit pas. Il faut agir, se présenter, se lever et continuer. En d’autres termes : agir et continuer à agir, quelque soit les obstacles. Aussi simple que ça ! Mais pas toujours facile.

La force de la routine

Tous les matins vous prenez votre petit déjeuner, prenez une douche et vous habillez. Vous le faites en mode boite automatique. Pas besoin d’y penser. Imaginez que vous ajoutiez vingt minutes de sport intensif. Tous les jours ! Pour ça vous vous lever vingt minutes plus tôt (en vous couchant aussi vingt minutes plus tôt pour ne pas impacter votre nuit de sommeil réparateur). Et bien vous ferez deux heures et vingt minutes de sport par semaine. Au bout de quelques semaines, cela deviendra une part de votre routine matinale.

En faisant quelque chose qui vous plait et qui vous épanouit tous les jours, ce sont des centaines, voire des milliers d’heures que vous consacrez par an à votre développement personnel. Lisez ou relisez Outliers de Malcolm Gladwell. Vous y comprendrez que la réponse au succès est parfois tout simplement dans la force de la routine qui fait accumuler des milliers d’heures.

Introduction – Réussir sa vie, ça veut dire quoi ? – … et fin

Mais vous allez me dire, rien de bien nouveau sous le soleil des humains. Ces dix règles, et sans doutes d’autres, sont connues de tous depuis bien longtemps, même si tous ne les appliquent pas. En fait, je pense que peu de gens au final les connaissent. Pour la simple et bonne raison qu’elles ne sont pas enseignées. Pas dans les écoles primaires et secondaires, pas plus dans les études supérieures. En fait, elles font partie ou non de l’enseignement familial et culturel. Pourtant elles expliquent, comme nous le verrons, les écarts qui semblent se creuser, la détresse dans laquelle se trouve de plus en plus de personnes et la crise latente dans laquelle est plongée le monde.

Maintenant, les médias sont le pire des prismes pour objectivement regarder ce qu’il se passe et l’état du monde. La réalité est la suivante :

  • La pauvreté recule partout dans le monde. L’extrême pauvreté a reculé d’un milliard d’individus ses trente dernières années, d’après la Banque Mondiale.
  • Les conflits armés sont moins nombreux, ainsi que leurs victimes, d’après l’ONU.
  • La richesse globale continue d’augmenter, bien qu’elle soit loin d’être répartie de façon optimale.
  • L’espérance de vie augmente tous les ans.

Et on pourrait en ajouter d’autres. Alors, oui, les inégalités sont bien présentes, le climat est déréglé et les tensions internationales sont fortes. C’est simplement oublier que le monde ne s’est jamais aussi bien porté ! C’est simplement oublier que les pays émergeants se modernisent plus vite que les pays modernes se réforment ! C’est simplement oublier que nous n’avons qu’une vie et qu’il convient de la vivre du mieux afin de mieux contribuer au bonheur global. Simple ? oui. Facile ? Non ! Car les médias sont contre le bonheur : leur fonds de commerce ce sont les malheurs des gens qui rendent les nôtres bien insignifiants. Non ! Car se plaindre est un sport international : il est tellement plus simple de se plaindre sans rien faire d’autres que de prendre les problèmes à bras le corps. Non ! Car on ne peut pas créer un monde meilleur sans commencer par s’améliorer soi-même.

Si vous avez voyagé en avion, pendant les consignes de sécurité, en cas de dépressurisation de la cabine, on vous apprend que « des masques à oxygènes tomberont à votre portée ». Il est immédiatement précisé « d’ajuster votre masque avant d’aider les personnes ayant besoin d’assistance ». En d’autres termes : charité bien ordonnée commence par soi-même. Cela a de nombreuses implications et ce sont celles qui m’intéressent dans ce livre. Bien que de nombreux éléments soient philosophiques, n’étant pas philosophe, je n’utilise que ces éléments pour les incorporer dans ma quête du bonheur.

Ce livre est donc un ouvrage pratique, fruit de trente ans d’expériences, de recherches, d’erreurs et de succès. Je le considère comme le guide ultime de la réussite personnelle. Le mot réussite pouvant prendre le sens que tout un chacun voudra bien lui donner : financière, spirituelle, familiale, professionnelle, etc. bien que l’objectif recherché est holistique : la réussite ne peut être totalement satisfaisante que si toutes ses dimensions sont équilibrées. Enfin, j’articule au maximum les différents chapitres autour de trois axes : ma lecture bienveillante et non conventionnelle de mes expériences, des ouvrages et sites web de fond permettant de renforcer un sujet, et les dernières nouveautés de la science qui viennent compléter de manière rationnelle ce que le cœur ou l’expérience nous enseigne.

Ce guide ultime de la réussite (et non le guide de la réussite ultime) est un ouvrage qui je l’espère vous donnera quelques clés, quelques idées, quelques méthodes pour vous aussi, réussir votre vie. Bonne lecture.

Introduction – Réussir sa vie, ça veut dire quoi ? – Suite…

Alors vous demandez-vous peut-être ce que sont ces dix règles. J’y arrive, lentement. Tout vient à point à celui qui sait attendre. Comme dans l’amour galant, le désir augmente quand il ne peut être assouvi immédiatement. Et c’est sans doute un des premiers enseignements de la vie qu’il convient d’intégrer et de faire sien : les raccourcis existent parfois, mais il n’existe pas de solutions miracles à des problèmes complexes, sans contrepartie. Prenons l’exemple de la chirurgie esthétique de confort (pas la réparatrice, c’est un autre sujet beaucoup plus sensible) : un coup de scalpel, un implant, quelques jours de récupération, et vous voilà un autre homme, une autre femme. Cependant, l’implant ne va pas rester, la peau va continuer à se flétrir, les « réparations » ne sont que temporaires et nécessiteront d’autres interventions. Le court terme, certainement satisfaisant physiquement et psychologiquement (et financièrement pour le praticien), ne tiendra pas à long terme, à priori.

Et au risque de te décevoir, cher lecteur, le rapport au temps que j’entretiens dans ce livre n’est pas celui du court terme et de la recette miracle, mais celui du long terme et de l’effort. Pour deux raisons évidentes : le long terme permet les erreurs et donc l’apprentissage, et permet d’apprécier dans sa chair les résultats de ses efforts. J’y reviendrais tout au long du livre : il n’est pas de résultats durables et plaisants sans efforts répétés et profonds.

Bon, je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps sur les dix règles, en voilà un survol plus que rapide :

  1. Débranchez les écrans. La télévision, l’internet, le téléphone portable, la tablette, l’ordinateur… au placard !
  2. Prenez le contrôle de vos finances. Vous êtes votre propre entreprise et en tant que tel, gérez vos finances comme celles d’une entreprise !
  3. Pensez et agissez positivement. Détournez-vous de la sinistrose ambiante, coupez le sifflet des Cassandre, arrêtez de râler !
  4. Prenez vos responsabilités. Oh, celle-là, elle semble simple et évidente, mais pourtant une vaste majorité d’adultes n’a pas atteint l’âge mûr !
  5. Investissez à long terme. Le court terme, ça s’appelle le casino ou le loto, et si 100% des gagnants ont joué, le seul gagnant à coup sûr, c’est le casino et la Française des jeux !
  6. Soyez obstiné. L’échec est puni et le premier obstacle est fatal aux médiocres, ne renoncez pas !
  7. L’honnêteté est une vertu. Elle permet de
    bien dormir et est toujours récompensée !
  8. Constituez-vous un réseau. Aucune grande réalisation n’est le fruit d’un individu. C’est le groupe qui permettra l’expression de la réussite !
  9. Faites de l’exercice. Au-delà des lieux communs, transpirer est le meilleur moyen de garder un cerveau jeune et alerte !
  10. Apprenez quotidiennement. On n’a pas assez d’une vie pour appréhender le savoir humain. Faites de l’expansion des connaissances un bonheur sans cesse renouvelé !

Que de points d’exclamations ! Je les adore, c’est ma façon de parler, avec emphase et beaucoup d’excitations. J’espère que parcourant ces pages, vous serez aussi excité que je le suis en les écrivant. Cependant, ces dix règles ne sont pas exhaustives. Vous pourrez en rajouter, en remplacer, en supprimer. Je n’aime pas le vinaigre, ce n’est pas une raison suffisante pour que vous n’en mettiez pas dans votre salade. Cependant, je sais que le vinaigre a des vertus et qu’il conviendra que j’en utilise un peu, quitte à modifier mes habitudes ou mes goûts, ou à le substituer par autre chose. Il en est de même des principes que j’expose : faites-les vôtres ! Comment ?

Suite dans le prochaine billet…