• Les 10 règles pour traverser la crise sans inquiétude et même profiter de la crise…

    Le président Sarkozy vient de faire accepter un plan de relance de l’économie européen de 200 milliards d’euros. Voilà qui est bien, en plus des plans nationaux. En tout cas, c’est un coup de chapeau à la présidence française. Il apparaît clairement que par rapport à la crise de 1929, les trois choses qui diffèrent grandement sont :

    • avoir laissé les marchés ouverts (en 29, des mesures de protectionnisme avaient fermé les économies les fragilisant)
    • être intervenu très tôt en sauvant ce qui pouvait l’être (en 29, la seule intervention avait été le protectionnisme)
    • avoir fait baissé rapidement les taux directeurs, au risque de générer de l’inflation, mais c’est un effet de bord qui n’arrivera peut-être pas, tant la chute des matières premières est importante.

    Ce sont donc ces mesures macro-économiques qui vont agirent dans les semaines et les mois à venir. Mais ne nous leurrons pas. Toute médication prend du temps et a des effets secondaires. Il s’agit donc de rester au chevet du malade et de continuer à vérifier ses « constantes » (terme médical pour définir le pouls, la température. la tension, etc.).

    En marge des grandes décisions, chacun d’entre nous a le choix de passer entre les gouttes ou de se faire tremper. Dans les jours qui viennent je vais donc passer en revue une dizaine de règles de « bonne conduite » pour non seulement passer entre les gouttes, mais utiliser la crise pour (plusieurs choix possibles):

    • s’enrichir
    • changer de vie
    • faire des affaires
    • faire la fête
    • reprendre le contrôle du temps…

    En d’autres termes, profiter de la crise et non la subir ! Alors, « stay tuned » comme dise les anglais, car, s’il n’est de rédemption que dans l’action, je vais vous proposer 10 actions simples qui ont des chances de … changer votre vie.

  • Quand les médias manipulent l’opinion…

    Voilà un titre vu le 10 décembre dernier sur boursorama: France: la production industrielle s’effondre de 2,7% en octobre (Insee). Mon dieu ! Quel effondrement…. Le lendemain, autre titre, toujours sur boursorama: Le CAC 40 termine en léger repli mais au dessus des 3300Pts.

    D’une part un effondrement (horrible) et de l’autre un léger repli (rien de grave). Pourtant, dans le premier article on apprendra que « L’activité dans la construction, autre secteur menacé par le ralentissement économique, est en revanche stable (0%, après +0,9% en septembre). » et un peu plus loin que « La production de biens d’équipement est en léger repli (-0,5%) ». Pour le commun des mortels que je suis, cela ne ressemble pas à un effondrement, mais certainement à un tassement à suivre.

    Et le plus édifiant est ce que l’on apprend dans le second article (celui du léger repli): « Aux États-Unis, les inscriptions aux allocations chômage ont enregistré une hausse brutale de 53 000 à 573 000 au plus haut depuis novembre 1982. et la moyenne hebdomadaire a vivement progressé (+14 250) à 540 500. » et un peu plus loin « le déficit commercial américain s’est creusé en octobre, atteignant 57,2 milliards en octobre, alors que les économistes s’attendaient en moyenne à une contraction à 53,5 milliards de dollars ». Et pour finir, cette horrible nouvelle pour M. Giscard d’Estaing: « Club Méditerranée s’est replié de 5% après avoir dévoilé un résultat net de deux millions d’euros sur son exercice 2007/2008, contre une perte nette de huit millions sur l’exercice précédent. Son chiffre d’affaires s’est inscrit à 1.494 millions, soit en hausse de 6% » Comme quoi on peut faire des profits, mais ne pas plaire aux actionnaires !

    Tout ceci pour dire deux choses:

    • Ne jamais s’arrêter aux titres d’un article
    • Toujours prendre du recul quant au contenu

    Et puis une troisième pour la route: arrêtez de lire la presse (sauf le Canard), c’est déprimant !

  • Mon point de vue sur la crise…

    La crise, la crise, la crise… On ne parle que de la crise. On ne peut pas ouvrir le journal sans entendre parler de la crise. Alors j’ai décidé d’ouvrir ce blog pour parler de la crise aussi. Enfin, pas tout à fait… Je veux parler de comment passer au travers de la crise, sans se mouiller, sans y laisser son manteau, sans douleur. Car ce que je crois sur la crise, je l’ai résumé dans le mail envoyé ce jour en interne. Ce mail était en réponse à l’article de l’Express (de Maurice) sur Patrice Hardy, DG des hôtels Naiades à Maurice. Donc j’ouvre ce blog avec ce mail… Je partage [ndlr le point de vue de Patrice Hardy], non par optimisme béat, mais par deux simples constats :

    • La crise est largement amplifiée par les médias (comme toujours puisque le lectorat aime le sang, donnons-leur du sang – panum et circenses disait César, ce n’est pas le succès de Paris-Match et autre Closer qui me contredira ici). Certes le CAC 40 a perdu 40% de sa valeur depuis janvier, mais comme nous étions dans une bulle financière (outrageuse), ce n’est qu’un juste retour des choses. Ce dont personne (enfin peu la presse et c’est normal, ce sont de bonnes nouvelles) ne parle et pourtant est sous nos yeux :
      • le dollar s’apprécie face à l’Euro, rendant les exportations européennes plus compétitives (et la Chine, entre autres, a stocké des milliards d’euros et de dollars pendant ces six dernières années en achetant de la dette américaine et européenne), et donc le prix du pétrole est moindre pour les économies européennes…
      • le baril de pétrole a chuté de plus de 70% depuis ses plus hauts de juin et de plus de 50% depuis janvier, et l’OPEP n’arrive pas à endiguer la baisse. Cela va avoir pour conséquence de faire baisser le fret passager et marchandise, donc de faciliter les échanges (le tourisme entre autre), une fois que les stocks acquis aux prix forts seront écoulés.
      • Les matières premières ont considérablement baissé (ferreux, non ferreux, agricoles), ce qui va aussi entraîner une baisse des prix, relancer mécaniquement la consommation, relancer la production industrielle et provoquer des acquisitions à bas coût aussi
      • Les taux directeurs de toutes les banques centrales ont baissé et tous les gouvernements ont ouvert des lignes financières aux banques pour relancer l’emprunt des entreprises (en particulier des PME courtes en cash)
      • L’économie est enfin assainie (le capitalisme a nettoyé ses écuries d’Augias) ou sur le point de l’être

    Tout ceci pour dire que oui, il y aura un trou d’air (je suis particulièrement attentif à la consommation de fin d’année qui devrait donner le ton, ainsi qu’aux tendances du premier trimestre 2009), oui, il faudra redoubler d’effort pour vendre et s’en sortir avec les honneurs, mais c’est une unique période pour les entreprises pour :

      • Faire des affaires (les soldes ont commencé tôt cette année et vont durer…)
      • Consolider son cœur de métier
      • Tailler dans le lard et redevenir « lean and mean »
      • Augmenter ses parts de marchés, car c’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres
    • Toute crise est une opportunité et seuls ceux qui y croient s’en sortent grandis

    C’est simpliste, mais je crois à la simplicité dans la matière économique (tant qu’il n’y a pas de filous qui trompent leur monde comme dans la crise des subprimes). Mais Je m’arrête, sinon, je vais noircir dix pages… 🙂 Pour conclure, oui, il va y avoir quelques mois difficiles, mais comme tout chemin, c’est l’objectif qui compte et celui que je vois à l’horizon 2010 est plus que brillant. Mais pour arriver à 2010, il faut continuer à marcher. On avance, on avance, on avance, on n’a pas assez d’essence pour faire la route dans l’aut’ sens, alors, on avance… marc | gsm +230 259 83 13 | web http://ioiblog.spaces.live.com |blog http://marc-israel.spaces.live.com   Voilà… J’ai ouvert ce blog pour vous donner ma vision de la crise et surtout mes meilleurs conseils pour la traverser sans dommage, voire en tirer partie… Marc