• 5 leçons d’un chef étoilé

    5 leçons d’un chef étoilé

    Il y a quelque temps, le magazine Capital postait la liste des 15 métiers les plus désagréables, issue d’une enquête de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. Si l’on y retrouve nombre de métiers qualifiés de pénibles, le domaine de l’hôtellerie y tient les positions de tête, avec les cuisiniers qui s’emparent de la médaille d’or. La France si fière de sa gastronomie, et pourtant les femmes et les hommes qui officient en cuisine, occupant le pire des métiers ?

    Pour ceux qui ne le sauraient pas, je suis quasiment né dans une cuisine et ai passé les premières années de ma vie, en tout cas jusqu’à 21 ans, dans un restaurant, qui est devenu étoilé au Guide Michelin, grâce à la ténacité et aux qualités de mes parents. Eh oui, une mère Maître d’hôtel (on féminise en maîtresse d’hôtel, ou pas ?), et un père Chef ! Ayant vécu au quotidien la réalité d’un restaurant étoilé, je comprends et agrée, en partie, ce classement. En partie, car l’adjectif désagréable n’est sans doute pas le bon. Éboueur, technicien sur une plate-forme pétrolière (j’ai fait) ou marin-pêcheur sur un thonier senneur sont sans doute des métiers plus désagréables. Il n’en reste pas moins que cuisinier est un métier qui offre du bonheur à autrui, il a donc un sens dont on peut tirer du plaisir. Et puis, qui ne connaît pas Paul Bocuse, Alain Ducasse ou Anne-Sophie Pic ? Des icônes de la gastronomie, des modèles pour beaucoup d’aspirants chefs.

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    Pourtant, ce dur métier a beaucoup à nous apprendre, cols blancs, bien éloignés de la température d’une cuisine. Voici donc 5 leçons à appliquer pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Leçons apprises dans la cuisine d’un chef étoilé, mon père.

    La préparation

    Dans la restauration et l’hôtellerie, on appelle ça la mise en place. Impossible de servir un grand nombre de clients en quelques heures sans avoir tout mis en place. Et cela va au-delà de l’épluchage des légumes ou de la cuisson du foie gras. C’est la préparation des sauces, la découpe, la cuisson des viennoiseries, etc. Sans mise en place, il est tout bonnement impossible d’assurer un service.

    Pourtant, dans le monde des cols blancs, et parfois des cols bleus, combien de réunions ne sont pas préparées, combien de dossiers client sont bâclés à la dernière minute, combien d’employés sont pressurisés pour en faire plus, plus vite ? Essayez de servir quarante couverts sans vous être parfaitement préparés !

    Pour donner un ordre d’idée, un service dure environ deux à trois heures, mettons de midi à quatorze heures trente. La mise en place va, elle, commencer à huit heures, les achats ayant pu être faits à Rungis à partir de deux ou trois heures du matin. L’après-midi, la mise en place va recommencer vers seize heures trente pour un service qui va commencer à dix-sept heures trente. La cuisine va donc largement passer plus de temps à se mettre en place qu’à servir ces clients. C’est le prix à payer pour faire de la qualité !

    L’équipe

    De la plonge au froid, chacun a sa place, son rôle, sous la direction du Chef, qui orchestre le ballet. Un repas ce sont plein de mains qui vont s’activer pour préparer, cuire, dresser, et « envoyer » les assiettes. S’il fallait à un cuisinier de passer de la chambre froide au piano, de la salamandre à la mandoline, il ne pourrait pas réaliser une assiette parfaite. Chaque assiette est donc le fruit d’une équipe qui a tout mis en place et qui s’active en connaissant exactement la partition.

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    On ne dit pas chef de cuisine pour rien. C’est un chef d’orchestre, pas un directeur ou un manager, ce qu’il peut aussi être par ailleurs. En cuisine, c’est un chef. Chaque membre de l’équipe joue la même partition, avec un instrument différent. Cela signifie aussi que chacun joue de son instrument au mieux de ses capacités et sait jouer ensemble. Cela demande respect, équilibre, écoute et synchronisation.

    Le respect du client

    Je vais choquer, mais la plupart des restaurants servent de la merde. Quand ce ne sont pas des plats surgelés, des sauces en poudre ou des légumes précuits, une majorité de clients remplissent les ventres, sans éblouir l’odorat, la vue et le goût. Il en est de même d’une majorité d’entreprises, qui remplissent une fonction commerciale, sans éblouir leurs clients.

    Le rôle premier d’un chef étoilé, ou à la recherche d’une étoile ? Fournir une expérience unique, sublimer des produits, transformer une ou deux heures en moment inoubliable. Mais avant tout, respecter le client qui franchit la porte de son établissement, en lui offrant le meilleur. Ce respect n’est pas quelque chose de second plan, c’est la raison d’être.

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    Combien d’entreprises, publiques ou privées, petites ou grandes, ont ce respect inscrit dans leurs gènes ? Le Pourquoi de Simon Sinek ! Trop peu malheureusement. Pourtant, c’est ce respect qui fait que Paul Bocuse est trois étoiles depuis 1965 ! À méditer, à chaque fois que vous livrerez un produit ou un service à un client !

    Inventer en respectant les règles

    Une pâte au levain ne se cuira pas en dix minutes. Un fumet de poisson ne se fera pas en cinq. Le beurre est nécessaire pour faire un beurre blanc. Ce ne sont pas des raisons pour ne pas faire du pain, cuire une sauce ou assaisonner une viande différemment. Mais sans connaître les bases de la cuisine, vous aurez du mal à obtenir le précieux macaron du Guide Michelin.

    Il n’existe pas de grands chefs qui n’ont pas passé un temps infini à apprendre les bases de la préparation et de la cuisson des aliments. Sans les règles, on ne peut pas les enfreindre et les réécrire. Bocuse, Troisgros, Gagnaire, Robuchon ont tous réécrit la cuisine à leur manière, ont tous sublimé des plats simples, sans faire fi des bases et des règles.

    Le big data, l’IA, l’informatique quantique sont entrain de révolutionner des pans industriels immenses. Ils nous permettent avant tout d’avoir une meilleure compréhension des règles, ils ne réécrivent pas. On peut prendre des raccourcis ou couper les coins, le retour de bâton est toujours violent. Si l’on s’inscrit dans le long terme, il est nécessaire de se remettre en question fréquemment en perfectionnant ses bases.

    Tabula rasa

    Une fois le service terminé, tout est nettoyé de fond en comble. On ne peut pas démarrer un nouveau service sans avoir tout remis en place proprement. L’équipe, la préparation, le respect et les règles ! Venez à 13 heures, c’est le coup de feu, la cuisine est sens dessus dessous. À 16 heures, service fini, tout brille, tout sent le propre, prêt pour la prochaine mise en place.

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    Dans le monde du service ou de l’industrie, on reprend un morceau, on recolle une vieille pièce, on laisse traîner un truc dont on se servira plus tard. À plus ou moins long terme, on est confronté à une nécessaire réorganisation. Pourquoi ? Une incapacité à nettoyer, à se poser les bonnes questions à la fin de chaque livraison, à se remettre en question tous les jours.

    Pour terminer, je vais ajouter une sixième leçon : le pas cher coûte cher. On l’entend souvent, on ne la voit pas souvent mise en pratique cette règle de bon sens. Une cuisine de chef étoilé, ce sont les meilleurs couteaux, les meilleures casseroles, des instruments parfaitement fonctionnels, une vaisselle sans défaut, des verres essuyés à la perfection, une argenterie qui brille, des nappes repassées…

    Alors, quel que soit votre métier, votre industrie, votre profession, mettez-vous en œuvre ses six règles communes à toutes les maisons étoilées ? Si non, demandez-vous comment apprendre de cette excellence gastronomique et regardez-la faire des miracles aussi chez vous !

    Photo Pascal Swier, Austin Distel, Le Creuset, Michael Browning

  • Should I Stay or Should I Go? The 3 Rules of Entrepreneurship

    Should I Stay or Should I Go? The 3 Rules of Entrepreneurship

    A little over a year ago, I left Microsoft, or rather Microsoft left me. After a few weeks of vacation, I registered my company, Aetheis. The demons of entrepreneurship had been tickling me for a while and I was finally going to be able to put my 10 years of entrepreneurship at EFII, my previous company, back into use.

    Chance does not happen! I recently came across this article: Stuff They Don’t Tell You Should you start a company? While it is aimed primarily at the creatives of advertising agencies, it is full of common sense as to the decision to leave the company that feeds you and launch your own business.

    So, to illustrate the title of this post, which I unashamedly borrowed from the Clash, here is my version of « What if I create my own company?” It is often said that entrepreneurship is not for everyone. For sure, you must have a certain amount of madness, be strong, have a lot of perseverance and be ready to work long hours. So, if this who you are, let’s continue together.

    Cash Is King

    1 U.S.A dollar banknotes

    That’s rule number one. Without cash, any entrepreneur will quickly close shop. Financial control is essential. You need money to live and you need money to run your show. Even when you start with a comfortable capital, money tends to disappear very quickly!

    The goal is not to deprive yourself beyond reasonable, but to be somehow reasonable. It often means, at least at the beginning, reducing your lifestyle, being frugal, weighing your investments and always making sure that the bank account stays in positive territories. You may need your banker at some point. It’s better to show him or her that you know how to manage your pennies.

    You don’t have to be a financial management artist. However, one of your first expenses will have to go to an accountant. Choose one that is used to startups and listen to him or her (but not too much, you need some madness as well)!

    Customer Is King

    man drinking water

    There are already two kings: cash and customer. The faster you’ll receive cash from your customers, the better off you will be. This means that time will have to be spent on prospecting and selling.

    Whether you have a digital business and use mostly digital marketing tools or have a more traditional business and must go after customers is irrelevant. The important thing is to move your butt and go prospecting. If you believe that because you’re awesome, customers will rush to your door, you prepare yourself to go from disillusionment to disillusionment.

    But you’ve never sold anything! This is the number one skill of any entrepreneur. Second investment after the accountant: a salesperson’s training! Between you and me, selling is not difficult, it’s a matter of perseverance, each “No” bringing you closer to your next client’s Yes. This being the case, with a little bit of technique and sales talk, you’re going to be fine.

    Before I created EFII in 1993, a friend of mine, Michel, answered my fear of selling by telling me that starting a business also means hiring employees who would complement what I didn’t know how to do well. He was not entirely wrong. It also means that if you have a good friend who would sell refrigerators to Inuits, you can ask him or her for advice and why not hire him or her, or start the business with him or her. Results: Don’t overlook prospecting and creating your lead pipeline.

    Be Curious, Make Choices And Focus

    skeleton key surround with dry leaves

    I usually have at least one new business idea a day. Opportunities are all around you, every day. Not all ideas are good, however. Inherently, they are, but in reality, sometimes the obstacles are too high, if not totally unavoidable.

    An idea may require too much cash and you don’t want to put a financial partner in the equation now. Another may require administrative authorizations and that will need a lot of effort and time. Another, finally, is so crazy that it may not work.

    Great! Write down these ideas in a special digital or paper notebook. Spend fifteen minutes writing the big steps of their achievements, the obstacles to get around and the time when you think you’ll spend some time on them, then forget about them, for now!

    You can’t do everything. To return to the first rule, cash is king, your number one goal is to create a company that makes money. Focus on this goal before developing your other ideas. I know it’s frustrating but starting a business means dealing with frustrations and making strengths of it.

    Should You Stay or Should You Go?

    Well, but how does this differ from a top job in a large company? It’s all about control! At the head of your own business, you have control. In someone else’s business, even in a management position or even at the head, you have only limited control. In the end, if you don’t care about depending on others, then entrepreneurship is probably

  • Should I Stay or Should I Go? Les 3 règles de l’apprenti entrepreneur !

    Should I Stay or Should I Go? Les 3 règles de l’apprenti entrepreneur !

    Il y a un peu plus d’un an, je quittais Microsoft, ou plutôt Microsoft me quittait. J’aurais l’occasion d’en reparler. Après quelques semaines de vacances, je déposais les statuts de ma société Aetheis. Le démon de l’entreprenariat me chatouillait depuis un moment et j’allais enfin pouvoir remettre à profit mes 10 ans de direction d’EFII, ma précédente société.

    Le hasard n’existant pas, je tombais récemment sur cet article : Stuff They Don’t Tell You Should you start a company? S’il s’adresse principalement aux créatifs des agences de pubs, il est plein de bon sens quant à la décision de partir de la société qui vous nourrit et de commencer l’aventure de la création d’entreprise.

    Alors, pour illustrer le titre de ce billet, que j’ai sans honte emprunté aux Clash, voici ma version du « et si je créais ma boite ? » On dit souvent que l’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. C’est certain, il faut avoir une certaine dose de folie, les reins un peu solides, beaucoup, beaucoup de persévérance et être prêt à aligner des heures de travail. Alors, si c’est vous, continuons ensemble.

    Cash is king

    1 U.S.A dollar banknotes

    C’est la règle numéro un. Sans trésorerie, tout créateur d’entreprise mettra rapidement « la cabane sur le chien » et la clef sous la porte. Le contrôle des finances est essentiel. Vous avez besoin d’argent pour vivre et vous avez besoin d’argent pour faire tourner la boite. Même quand on part avec un capital confortable, l’argent a tendance à disparaître très vite !

    Le but n’est pas de se priver au-delà du raisonnable, mais de raison garder. Ça veut souvent dire, en tout cas au début, réduire son train de vie, être frugal, peser ses investissements et toujours faire en sorte que le compte en banque soit dans le positif. Vous aurez sans doute besoin de votre banquier un jour ou l’autre. Mieux vaut lui montrer que vous savez gérer vos sous.

    Nul besoin d’être un artiste de la gestion financière. Une de vos premières dépenses devra cependant aller vers un comptable. Choisissez-en un qui a l’habitude des jeunes pousses et écoutez-le (mais pas trop, il faut garder un brin de folie) !

    Le client est roi !

    man drinking water

    Ça fait deux rois dont vous et votre entreprise dépendez : le cash et le client. Ce sont de vos clients que viendra l’argent frais : le plus vite vous facturez vos clients, mieux vous vous porterez. Cela signifie qu’il va falloir consacrer du temps à la prospection et à la vente.

    Que vous ayez un business numérique et utilisiez majoritairement les outils de marketing numériques ou ayez un business plus traditionnel et deviez aller à la chasse au client importe peu. L’important est de lever vos fesses et d’aller prospecter. Si vous croyez que parce que vous êtes génial, les clients vont se précipiter à votre porte, vous vous préparez à aller de désillusion en désillusion.

    Mais vous n’avez jamais rien vendu ! Dommage ! C’est la compétence numéro un du chef d’entreprise. Second investissement après le comptable : une formation de vendeur ! Entre vous et moi, la vente, ce n’est pas difficile, c’est une question de persévérance, chaque Non vous rapprochant du Oui de votre prochain client. Ceci étant, avec un peu de techniques, de bagout et de rigueur, vous allez vous en sortir.

    Avant que je crée EFII en 1993, un de mes amis, Michel, avait répondu à ma crainte de la vente en me disant que créer son entreprise c’est aussi embaucher des collaborateurs qui complèteraient ce que je ne savais pas bien faire. Il n’avait pas entièrement tort. Cela veut aussi pouvoir dire que si vous avez un bon copain qui vendrait des réfrigérateurs aux Eskimos, vous pouvez lui demander des conseils et pourquoi pas l’embaucher ou créer l’entreprise avec lui. Résultats des courses : ne faites pas l’impasse sur la prospection et la création de votre pipeline de prospects.

    Soyez curieux, faites des choix et restez focalisé(e) !

    skeleton key surround with dry leaves

    J’ai généralement au moins une idée de nouveau business par jour. Les opportunités sont toute autour de soi, tous les jours. Toutes les idées ne sont cependant pas bonnes. Intrinsèquement, elles le sont, mais dans la réalité parfois les obstacles sont trop hauts, voire totalement incontournables.

    Une idée peut nécessiter trop de cash et vous ne souhaitez pas mettre en partenaire financier dans l’équation pour le moment. Une autre peut demander des autorisations administratives qui vont nécessiter des efforts et du temps. Une autre, enfin, est tellement folle qu’elle risque de ne pas fonctionner.

    Génial ! Notez ces idées dans un classeur numérique ou papier spécial. Consacrez quinze minutes à écrire les grandes étapes de leurs réalisations, les obstacles à contourner et le moment où vous pensez y consacrer un peu de temps, puis oubliez-les, pour le moment !

    Vous ne pouvez pas tout faire. Pour revenir à la première règle, cash is king, votre objectif numéro un est de créer une entreprise qui gagne de l’argent. Focalisez-vous sur cet objectif avant de développer vos autres idées. Je sais, c’est frustrant, mais créer une entreprise, c’est affronter ses frustrations et en faire des forces.

    Should you stay or should you go?

    Bon, mais en quoi cela diffère-t-il d’un job à responsabilité dans une grande entreprise ? Cela tient en un seul mot : contrôle ! À la tête de votre propre entreprise, vous avez le contrôle. Dans l’entreprise de quelqu’un d’autre, même à un poste à responsabilité ou même à sa tête, vous n’avez qu’un contrôle limité.

    Au final, si dépendre d’autrui ne vous importe pas, alors l’entrepreneuriat n’est sans doute pas fait pour vous. Être entrepreneur c’est avoir le contrôle de sa vie. Question de choix !

    Photos Mohamed Nohassi, Sharon McCutcheon, Mario Gogh, Michael Dziedzic sur Unsplash

  • Et encore un ! Intelligence Artificielle avec AWS

    Insatiable ! Je ne sais pas si c’est une qualité, une forme de TOC ou un énorme défaut. Le Larousse nous rappelle qu’il qualifie une personne « dont les désirs ne peuvent être comblés. » Peut-être ne suis-je pas insatiable, puisque je me sens comblé. J’ai peut-être juste un besoin de m’exprimer, de prouver ma valeur aux autres et a moi-même, de ne pas sombrer dans l’océan d’indifférence dans lequel on se trouve parfois, ou tout simplement, un besoin de créer, de transformer des idées en réalité. Ce dernier opus de ma bibliographie, intelligence artificielle avec AWS, a en tout cas été compliqué, m’a mis en difficulté et me rend très fier du travail accompli.

    Intelligence artificielle avec AWS, couverture

    L’intelligence artificielle est un sujet dont tout le monde parle, le plus souvent à tort et à travers, alimenté par les dystopies et utopies d’Hollywood. Pourtant, la réalité n’en est que plus fascinante et effrayante. Dans ce livre, je m’efforce de démystifier l’IA et de la rendre accessible aux développeurs afin qu’ils puissent l’intégrer à leurs applications.

    J’utilise pour ce faire les services d’IA d’Amazon Web Services et construis avec eux des applications simples de reconnaissances d’images, de traduction ou de prévision numérique. En voici la table des matières :

    • Intelligence artificielle, mythes et réalités
    • Mettre en œuvre des projets d’IA avec AWS
    • Écrivez-moi, parlez-moi, je vous réponds
    • Ce que je vois, je le retiens
    • Quand la machine se met à apprendre
    • Annexes

    Vous trouverez la table des matières complètes ici et pourrez acheter la version papier ou numérique .

    À qui s’adresse ce livre ?

    À toute personne ayant un background technique et qui veut comprendre ce qu’est réellement l’intelligence artificielle. Nul besoin d’être un champion de la programmation pour en tirer des bénéfices. Il convient juste d’être curieux et de vouloir réellement comprendre ce qu’est l’IA. Vous y apprendrez comment fonctionne l’apprentissage profond et les réseaux de neurones formels. Enfin, vous verrez comment pouvoir rapidement en tirer partie.

    L’IA n’est plus une affaire de spécialiste. Prenons un parallèle simpliste, il n’est pas nécessaire de comprendre comment fonctionne un moteur à explosion pour conduire une voiture. Inutile de savoir comment est programmé un index dans une base de données relationnelles pour récupérer rapidement des données. L’IA est arrivée à ce même niveau de maturité. Il est inutile de comprendre les arcanes de la programmation d’algorithme d’apprentissage profond pour faire de la reconnaissance d’image, de la traduction à la volée ou des prévisions numériques. Il suffit juste d’apprendre à utiliser ces algorithmes et à en comprendre les quelques subtilités visibles.

    Je vous souhaite bonne lecture et vous remercie d’avance pour votre confiance !

  • Quand le corps parle…

    Quand le corps parle…

    Parler en public ne se résume pas à « parler » en public, mais à utiliser toutes ses facultés corporelles pour transmettre le message que vous souhaitez. La voix commence par une bonne respiration et une bonne position du corps.

    J’ai eu l’honneur de préparer et donner une masterclass sur le « body language » pour mon club Toastmasters. En voici les diapos powerpoint pour faire patienter avant une formation en ligne.

    [slideshare id=143192243&doc=bodylanguage-190502090916]

    Fondée sur mon livre Parler et faire une présentation en public en toute confiance, cette formation l’approfondit par des exercices le rôle du corps dans la communication. Respirer, se tenir droit et bouger pour une communication amplifiée, plus efficace et moins stressante.

    Tout commentaire est le bienvenu.

    Crédit photo Robert Collins sur Unsplash

  • Parler et faire une présentation en public en toute confiance – Le livre !

    Parler et faire une présentation en public en toute confiance – Le livre !

    Et voilà, le vingt-et-unième (peut-être vingt-deux, il faudra que je recompte) bébé est né cette semaine chez ENI Editions.

    Il est disponible en ligne sur le site de ENI Editions (en version électronique ou papier), sur Amazon (en version papier uniquement), et dans toutes les bonnes librairies. 21,95 Euros pour devenir un(e) orateur(trice) hors pair. Des années d’expérience compactée dans 250 pages. J’ai pris un immense plaisir à l’écrire, j’espère que vous prendrez un immense plaisir à le lire.

    Je vais organiser dans les semaines qui viennent une petite tournée de promo sur Maurice et Réunion, et pourquoi pas en Gaule, mais j’y reviendrais… Je suis très occupé en ce moment par mon prochain bébé, un monumental ouvrage sur l’intelligence artificielle et les services cognitifs d’AWS (rien que le sujet fait peur, mais n’ayez crainte, ça va être un gentil monstre).

    En attendant de pouvoir dédicacer ce nouveau livre à qui croisera mon chemin dans les jours qui viennent, je vous souhaite une excellente lecture. Voici la table des matières pour vous mettre en appétit (en téléchargement ici)

    Introduction

    Tout le monde peut parler et briller
    A. Introduction
    B. Art ou science
    C. Parler c’est quoi ?
    D. Un peu de technique
    E. Le seul conseil à suivre

    Quel outil pour quel message et quelle audience ?
    A. Introduction
    B. Logiciels, matériels et accessoires
    C. Les différents types d’outils
    D. Logiciels propriétaires ou gratuits, de présentation ou pas…
    E. Microsoft, Apple, Google
    F. Prezi, Sway, Canva
    G. PDFs, Evernote, OneNote
    H. Tous les autres
    I. Comment choisir

    Construire son message – Vous en avez plus à partager que ce que vous croyez
    A. Introduction
    B. Qu’avez-vous d’unique ?
    C. Jeter ses idées mode storyboard/mindmapping
    D. Trier, couper, arranger – Se centrer autour de l’idée-force que vous voulez que votre auditoire retienne
    E. Une présentation, c’est comme un film d’Hollywood
    F. Utiliser les « cliffhangers »
    G. Utiliser les fonctionnalités du logiciel à votre avantage (sans les utiliser toutes)
    H. L’histoire ne fait pas tout, c’est vous qui faites l’histoire
    I. Pensez aussi au support papier/électronique
    J. La révision, l’ordre et le contenu des diapositives

    Devant l’ordinateur, il y a vous : respirez !
    A. Introduction
    B. Respiration
    C. Le corps en résonance
    D. La projection du son
    E. La voix

    Cent fois sur le métier… – Répéter et finaliser votre présentation
    A. Introduction
    B. Quoi répéter ?
    C. Avec qui répéter ?
    D. Où répéter ?
    E. Quand répéter ?
    F. Profiter des répétitions pour transformer votre présentation en vidéo YouTube !
    G. Pourquoi répéter ?

    Sauter comme Van Halen et débriefer pour progresser !
    A. Introduction
    B. On n’apprend pas à faire du vélo dans un livre
    C. Où se mettre ?
    D. Utiliser l’audience
    E. Savoir terminer sa présentation
    F. La psychologie de l’échec
    G. Impossible de plaire à tout le monde
    H. L’analyse post-mortem

    Conclusion
    A. L’histoire sans fin
    B. Les avantages de parler en public
    C. Et pour finir …

    Si la peur de parler en public vous paralyse, la solution, c’est Parler et faire une présentation en public en toute confiance ! Faites-vous un cadeau utile. Bonne lecture !

  • Sagesses, pensées, aphorismes…

    Sagesses, pensées, aphorismes…

    « C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse ; une époque de foi et d’incrédulité ; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir, où l’on avait devant soi l’horizon le plus brillant, la nuit la plus profonde ; où l’on allait droit au ciel et tout droit à l’enfer. »

    Ainsi commence Un conte de deux villes, livre que l’on trouve aussi sous les titres Un conte de deux cités et Paris et Londres en 1793, de Charles Dickens. J’aime relire ce paragraphe, car à chaque nouvelle qui secoue le monde, de la crise des subprimes en 2008 à celles des gilets jaunes en France en 2018, du mur de Donald Trump à l’effondrement du Venezuela, de la victoire des populistes au Brésil à l’émergence de la Chine – qui s’est bien réveillée, merci Monsieur Peyrefitte (le livre date de 1973, pour ceux qui se demanderait de quoi je parle) – les médias nous rebattent les oreilles avec les horreurs de notre société moderne. Alors oui, ce temps est le meilleur et le pire de tous les temps. Proportionnellement, le pire se produit peu, le meilleur beaucoup.

    Je me retrouve alors dans le même état d’esprit que pendant la crise des subprimes : je compatis avec toutes les personnes touchées par le malheur et la difficulté, relative en France, de la vie, mais je suis profondément optimiste, tourné vers le futur et en permanence à la recherche de moyens et d’actions qui me permettent de progresser et de faire progresser le monde. Et je suis révolté et attristé de l’ambiance mortifère que les médias entretiennent et diffusent en permanence à la télévision et maintenant sur les réseaux sociaux, je reviendrai sur ce dernier point dans un futur billet.

    Alors, je reprend mon stylo numérique et je me replonge dans la sagesse des sages, anciens et modernes. Et puis, il y a quelques jours, je reçois un mail d’Amazon, intitulé Concours d’écriture du Développement Personnel. Le hasard n’existant pas, l’alignement des étoils est magnifique à contempler. Il y a alors du travail qui m’attend sur ce blog et dans le monde de l’écriture. Entre mes lectures, 52 semaines de sagesses et mon intérêt personnel pour ce qui s’appelle développement personnel, il y a certainement une faille dans laquelle m’engouffrer.

    Alors dans les semaines suivantes, je vais prendre un peu de temps pour faire deux choses, en plus de mes obligations professionnelles, familiales et personnelles :

    1. Écrire sur ce blog autour de trois livres : Sadness, Love, Openess de Chokyi Nyima Rinpoche, The intelligent investor de Benjamin Graham et Un conte des deux villes de Charles Dickens. Pourquoi ces trois-là ? Le premier m’a été offert par le Rinpoche lors de ma visite à Katmandou en décembre dernier, rencontre improbable et d’une richesse incroyable. Le second est la bible de tout investisseur à long terme, le livre qui élimine les hoquets du court terme pour créer de la valeur à long terme. Le dernier est une source d’inspiration pour comprendre le présent à partir du passé. Je retrouve donc toutes les idées qui font que j’ai commencé ce blog il y a plus de 10 ans maintenant et qui vont me permettre de le continuer en y apportant un maximum de valeur.
    2. Participer à ce concours d’Amazon. Je ne sais pas encore comment ni réellement combien de temps je pourrais y consacrer, j’ai mes idées et j’y reviendrais certainement ici aussi. Je n’en dirais pas plus pour le moment car ces idées ont besoin de maturer, de prendre de l’âge. Mais ce concours est rentré en collision avec une idée que j’avais dans mes tablettes depuis un moment. Deux étoiles forment une droite qui indique deux directions, à moi de choisir la bonne.

    Je vous laisse sur cette pensée simple exprimée par Chokyi Nyima Rinpoche dans son livre : « rien n’existe de façon indépendante ». Ce qui se traduit pour moi : rien n’arrive par hasard !

    Bonne et belle journée !

    Crédit photo Debby HudsonNathan DumlaoCarl Raw et Art Lasovsky sur Unsplash

  • Le hasard n’existe pas

    Le hasard n’existe pas

    Si j’ai écris un autre post portant le même titre, celui-ci n’a pas grand chose à voir… quoi que ! A vous de voir !

    Il y a quelques jours je posais le pied pour la première fois au Népal. Venu pour faire une présentation sur l’application de l’Intelligence Artificielle au marketing et à la publicité, je n’avais pas anticipé l’incroyable rencontre que j’allais faire. A peine arrivé à l’hôtel, la réception de bienvenue à l’évènement m’appelait. Étant un des intervenants, il m’était difficile d’y échapper. J’étais en conversation le directeur général de Daraz, l’Alibaba local (qui venait d’ailleurs d’être racheté par Alibaba), quand nous avons été interrompus. Une personne voulait parler de son expérience avec le site Daraz.

    De fil en aiguille, cette personne, Alnoor, nous présenta un moine tibétain avec lequel il était venu, car habitant chez lui pendant que son monastère était en réparation. Et puis d’internet nous en vîmes à nous présenter et me présentant en tant que Français, Alnoor me demanda si je connaissais Matthieu Ricard. Étant abonné à son blog, je confirmais que oui, je connaissais son nom et son action. Alnoor me proposa de le rencontrer. Rendez-vous était donc pris pour le lendemain matin. Il verrait si la rencontre pourrait avoir lieu.

    Debout avec difficulté en raison du décalage horaire et après quelques messages WhatsApp, je partais en direction de Bodhnat, de l’autre côté de Katmandou où je devais rencontrer Alnoor pour l’accompagner à l’université de Katmandou, pour y suivre un cours sur Buddha-Nature. Je me trouvais un peu décalé, n’ayant pas de base bouddhiste, mais je captais quelques concepts intéressants. Le merveilleux était cependant à venir. A notre sortie de la salle de classe, nous tombons quasiment nez à nez avec Chökyi Nyima Rinpoche, le moine supérieur (on dirait abbé dans la tradition catholique) du monastère de Ka-Nying Shedrub Ling. En évoquant la conférence que j’allais faire le lendemain sur l’Intelligence Artificielle, il m’invite à le rejoindre, avec d’autres, pour discuter de l’IA.

    L’heure et demie qui suivra sera riche d’enseignement et d’échange, autour de l’IA, de ces implications dans la vie des hommes, de l’éthique. Ce moment culminera par le cadeau et la dédicace du livre du Rinpoche, Sadness, Love, Openess. J’aurais l’occasion de revenir sur les détails de la discussion autour de l’IA et du point de vue du Rinpoche. Une chose est certaine cependant, la bienveillance du bouddhisme et la philosophie du respect du vivant peuvent être riches d’enseignements pour l’IA et son éthique. Un merveilleux sujet pour de futurs articles. Namasté !

  • Contrat signé pour un nouveau livre

    Contrat signé pour un nouveau livre

    J’ai signé il y a quelques jours un nouveau contrat avec les éditions ENI pour un livre dont le sujet est Comment faire une excellente présentation et parler en public en toute confiance. Le titre final n’est pas encore défini, la table des matières oui en revanche et les 40 premières pages écrites.

    A destination de toutes les personnes qui ont besoin de s’exprimer en public, il se focalise sur comment améliorer sa voix et ses présentations, en s’appuyant sur les outils de présentations disponibles du le marché, de PowerPoint à Canva en passant par Prezi et Sway.

    Présenter et parler en public est la rencontre de l’art et de la science. Que vous soyez débutant ou présentateur aguerri, mon objectif est de vous apprendre quelque chose et de vous faire devenir encore meilleur. 30 ans d’expérience condensés en quelques centaines de pages. En avant première, deux paragraphes de l’introduction qui vous donneront un aperçu du ton et du contenu.

     » « On naît orateur » est une phrase destructrice. Elle sous-entend que si vous ne savez pas parler en public, vous ne le saurez jamais. Heureusement, la science nous a appris que toute aptitude s’acquiert. Dans son remarquable ouvrage, Changer d’état d’esprit : une psychologie de la réussite, Carol Dweck, son auteure, nous apprend qu’en changeant d’état d’esprit, il est tout à fait possible d’acquérir toutes les compétences possibles à ses rêves et que rien n’est prédestiné. L’épigénétique et la plasticité cérébrale ne font, depuis, que renforcer nos connaissances de notre adaptation à l’environnement et à ce que nous voulons être.

    Parler en public fait donc partie de ces compétences qui s’acquièrent. Bien évidemment, ne devient pas orateur qui veut en quinze jours. Cela demande de la méthode, du travail et des efforts. Démosthène, grand orateur Grec de l’antiquité, était bègue. Georges VI, roi d’Angleterre de 1936 à 1952 et père d’Elizabeth II, était lui aussi bègue. Ces deux grands hommes surmontèrent ce handicap, l’un en s’entrainant à parler avec des cailloux dans la bouche nous dit la légende, l’autre à force de travail avec son orthophoniste australien Lionel Logue. Si ces bègues ont réussi à surmonter cette déficience et à devenir des orateurs brillants, tout un chacun peut y arriver. »

    je publierai d’autres extraits avant correction sur ce blog au fil de l’écriture pour vous donner envie de lire le livre final. Publication prévu au printemps prochain! En attendant, je ne peux que vous conseiller de lire mon livre précédent, Cloud privé, hybride et public.

    Cloud privé, hybride et public - Quel modèle pour quelle utilisation ? Un état de l'art et des bonnes pratiques.

    Crédit photo Xan Griffin sur Unsplash

  • The most pleasing 5-letter word

    It made me smile. Will it make you smile?

    https://youtu.be/nLbyuu_ToIg

    Simple, and so difficult sometimes!