Introduction – Réussir sa vie, ça veut dire quoi ?

Réussir sa vie, vaste sujet ! Demandez à dix personnes différentes, elles vont avoir dix avis différents. Il est fort possible qu’elles citent toutes le bonheur, cet état qui nous échappe en permanence. Comme l’a dit Pascal dans Les Pensées : « Tous les hommes recherchent d’être heureux. Cela est sans exception, quelques différents moyens qu’ils y emploient. (…) C’est le motif de toutes les actions de tous les hommes ». Loin de moi de philosopher sur le bonheur. Je n’ai pas cette prétention, ni les bases philosophiques pour le faire. Je vous invite à lire les philosophes anciens, modernes et contemporains. Tout cela est riche et nourrit à la fois le cerveau et l’âme.

Ma définition de la réussite est assez prosaïque : à la fin de chaque journée, ai-je le sentiment de l’avoir vécue en accord avec mes principes et d’avoir contribué au bien-être collectif et personnel, et à la fin de ma vie, puis-je me regarder dans un miroir en disant que j’ai passé la meilleure vie possible. Comme je le disais vaste sujet, avec un bémol cependant ! Il n’est pas dans mon propos de faire une introspection générale tous les soirs, d’analyser finement ce qu’il s’est passé dans la journée, mais d’être à l’écoute de sa petite voix intérieure qui vous dit que vous êtes fidèles ou non à vos principes, une activité qui peut devenir quasi inconsciente. Second bémol : tout être est faillible et il y a aura de meilleures journées que d’autres. Comme on dit, après la pluie le soleil. Les deux sont nécessaires. Les erreurs, les errements, et les échecs surviendront. Il faudra les accepter, non comme des événements uniquement négatifs, mais nécessaires et formateurs. Je reviendrais sur l’échec, ou sur ce qui est perçu comme tel.

Notre existence se déroule sur 4 plans : physique, émotionnel, spirituel et intellectuel. Je crois que l’on ne peut réellement réussir sa vie qu’en les équilibrant tous les quatre. A quoi bon réussir physiquement (financièrement, en parfaite santé), si on est seul et isolé ? A quoi bon vivre une vie spirituelle intense dans une immense pauvreté ? A quoi bon tout savoir sans partage ? Je cherche donc toujours à équilibrer ces quatre plans dans les dix règles qui émailleront ce récit. On peut certes éprouver le bonheur dans un plan et pas dans les quatre, mais la vision complète de l’homme, son évolution, nécessite les quatre.

Ce sont donc autour de ces quatre plans que s’organisent mes dix règles pour réussir sa vie. Simples, parfois simplistes, car je crois dans les vertus de la simplicité. Simplicité ne signifie pas pour autant ni facilité, ni immense complexité cachée. Par exemple le fonctionnement du cerveau est d’une complexité sans nom. Cependant, en connaître certains principes de fonctionnement permettent d’expliquer de nombreuses conséquences. Je m’appuierai donc sur les nombreux résultats de recherche scientifique de ces dix à vingt dernières années pour mettre en perspective ces dix règles et y apporter une justification scientifique objective.

La suite la semaine prochaine…

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