C’est vendredi… et alors?

https://unsplash.com/asthetik

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Jour 605. La plupart d’entre nous voit le vendredi avec un autre œil. C’est en effet pour beaucoup le dernier jour de la semaine de travail. Ce fameux travail, qui nous vient du latin « tripalium », lui-même hérité de « tripaliare », soit contraindre… Cela laisse peu de place à l’imaginaire. Le travail est une contrainte, il faut faire avec. Alors que Confucius nous propose de choisir un travail que nous aimons pour ne pas avoir un travailler une seconde de notre vie, la « sagesse » anglo-saxonne nous propose d’apprendre à aimer notre travail car il va occuper une part importante de notre vie sur cette terre. Si tous les travails (je sais ça fait bizarre à l’oreille, mais c’est une possibilité grammaticalement correct) ne semblent pas aimables de prime-abord, ils convient pourtant de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Tout travail a une justification et doit apporter une certaine satisfaction.

Si à l’opposé, un travail est fait sous une contrainte proche de l’esclavagisme, alors effectivement, le vendredi est une journée qu’il convient de célébrer. C’est malheureusement le cas dans de nombreux pays en voie de développement, dont les travailleurs et les paysans sont exploitées. Cependant, comme le disait Pascal, vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà, gardons-nous donc de conclusion par trop hâtive. Dans nos contrées dites développées, le vendredi est pourtant toujours vu comme le jour de la libération du joug du travail.

Je vous propose une autre lecture. Vendredi est un jour comme tous les autres : à vivre intensément ! Chaque seconde qui passe ne reviendra jamais, elle a disparu à tout jamais. Inutile de la pleurer, inutile de s’appesantir sur le temps qui passe, inutile de sourire le vendredi et de faire la grimace le lundi. Vivre le vendredi avec la même intensité que les autres jours, c’est placer la vie au centre et d’en tirer la « substantifique moelle ». Plus facile à écrire qu’à faire ? Non, c’est un choix, comme tous les autres que la vie nous propose de faire tous les jours. Encore faut-il le faire ce choix, car si nous ne le faisons pas, ce sont d’autres personnes qui le feront pour nous. À vous de choisir !

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