Jour 362 – Leçon 3 : petite action, grande conséquence

elephantLeçon 3 : petite action, grande conséquence. Quelle que soit la tâche à réaliser, la décomposer en séries de plus petites actions est non seulement indispensable, cela est un des gages de la réussite. Comme on a coutume de le dire, Rome ne s’est pas faite en un jour. Fille de la discipline, l’action quotidienne planifiée rapproche de l’objectif.

Les anglais disent “Thing Big, Start Small”. J’en ai fait un billet, le deux cent quatrième. Quelle simple vérité ! L’enchainement de petites actions coordonnées, réalisées en temps et en heure, crée cette grande action nécessaire à l’atteinte de l’objectif fixé.

Bien évidemment cela n’empêche pas la loi de Murphy, la fameuse loi de l’emmerdement maximum, de frapper au mauvais moment. Elle sera toujours là sous la forme d’un retard de livraison, d’une mauvaise qualité d’un produit, de la défection d’un membre de l’équipe, du changement de direction d’un client. Il est cependant infiniment plus simple de corriger à mi-course, et souvent moins coûteux, que de boucler « à l’arrache » un projet mal ficelé.

Un autre avantage de la décomposition en petites actions et en leur réalisation est la visibilité de la progression. Psychologiquement cela a un impact énorme sur le moral, particulièrement quand on passe par une phase de plateau durant laquelle les choses ne semblent plus évoluer. En regardant ce qui a déjà été accompli, on en constate les progrès et on voit l’objectif se rapprocher. En voulant courir avant de vouloir marcher, on prend le risque de ne rien faire par découragement, et de blâmer le système alors qu’il n’y ait pour rien. Il existe, il faut en tirer parti.

Un des aspects du projet des billets quotidiens a été que chacun d’entre eux ne demande pas longtemps, généralement. Dix à quinze minutes ! Quand tout va bien. Jusqu’à trente quand l’idée ne cristallise pas. Cependant, si, comme cela m’est arrivé quelques fois, vous en ratez un ou deux, ce n’est plus quinze minutes qu’il faut trouver, c’est quarante-cinq, voire plus. Le stress s’accumule, la qualité est moindre, les durées s’allongent. En planifiant et en ayant la discipline nécessaire, l’effort disparait, seule reste le plaisir. De l’action, de l’accomplissement, du progrès réalisé.

How do you eat an elephant ? One bite at a time!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.