Jour 360 – Leçon 1 : objectif à atteindre

moleskineLeçon 1 : objectif à atteindre. Je décline en cinq leçons d’ici le 30 décembre, les cinq choses importantes que j’ai apprises ou renforcées cette année avec la publication d’un billet tous les jours sur ce blog. Ces cinq leçons serviront à mon billet du 1er janvier 2015 dans lequel j’exposerai mes objectifs de l’année et les moyens mis en œuvre pour les réaliser. Ces cinq leçons ne sont en rien compliquées ni nouvelles. Elles sont juste les cinq principales décisions et actions à prendre et entreprendre pour réaliser tout projet personnel ou professionnel. Ce sont ces cinq leçons qui m’ont fait écrire ces trois cent soixante-cinq billets, entre autres choses. Car ce ne fut qu’un objectif parmi d’autres.

Il s’agit en effet de la première leçon : avoir un objectif à atteindre. Il n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port, dit-on, en attribuant cette maxime à Confucius. Comme savoir si vous êtes arrivé quand vous ne savez pas où aller ? Cela semble un truisme, une vérité banale quoi ! Cependant, avez-vous, en début d’année, une idée précise de ce que vous voulez réaliser ? Un objectif du style : le 30 juin au plus tard, j’aurais mis de côté dix mille euros.

Comme je l’ai précédemment écrit aussi, un objectif doit être SMART : Simple, Mesurable, Atteignable, Réaliste, avec une limite dans le Temps.

  • Simple : il doit pouvoir s’énoncer en termes clairs, non ambigus. Si vous voulez apprendre l’anglais, indiquez que vous devez pouvoir suivre une conversation. Si vous voulez donner de votre temps à une organisation caritative, indiquez que vous faites partie de telle ou telle organisation. Si vous voulez une nouvelle voiture, donnez-en la marque. En gros, faites simple et direct, sans tourner autour du pot.
  • Mesurable : il doit y avoir un moyen de mesurer que vous avez atteint l’objectif décrit. Un chiffre, une couleur, une caractéristique particulière. Là encore l’ambiguïté n’est pas de mise. Du direct ! Dix mille euros, une semaine, rouge, deux mille mètre carrés, Paris, Pékin, Buenos Aires. Quelque chose de vérifiable sans aucune ambiguité.
  • Atteignable : inutile de vouloir vous produire au Madison Square Garden dans six mois. Non que ce soit totalement impossible, mais à ce fixer un objectif trop haut, trop grand, trop fort, on se met dans une situation d’échec. Certes il faut « think big », comme le disent les anglo-saxons, mais il faut que ce big ne soit pas trop big !
  • Réaliste : cela va de pair avec la possibilité d’atteinte. Si votre objectif semble atteignable, il faut aussi qu’il soit réaliste. Par exemple, aller faire un séjour dans l’ISS (la station spatiale internationale) est certainement atteignable par certains. Cela semble cependant totalement irréaliste si vous n’êtes pas sur la liste des prétendants.
  • Limité dans le temps : Il faut une date de fin, à partir de laquelle vous pouvez confronter l’atteinte de votre objectif en le mesurant. Savez-vous converser en anglais avec cet ami qui ne parle pas d’autres langues ? Êtes-vous un membre actif de l’organisation caritative que vous souhaitiez ? Êtes-vous au volant de la voiture que vous vouliez ? Fixez donc une date, là encore réaliste, pas trop éloignée, pas trop près non plus.

La première étape est donc de se fixer un objectif. Le mieux est de l’écrire. Ce que je fais d’habitude est, après avoir bien réfléchi, tout tourner dans ma tête, en avoir parlé avec des proches, et jeter un nombre important de brouillon, je note mes objectifs de l’année sur la première page d’un cahier Moleskine. Il ne me quittera pas de l’année, je prendrais toutes mes notes dessus, et surtout me permettra de biffer mes objectifs au fur et à mesure de leur atteinte. Simple et efficace. Allez, au travail !

 

Photo (c) moleskine.com, 2014

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