Jour 365 – Fin ?

finFin ? Dernier jour, dernier article ? Fin ou début ? Continuè-je ou pas ? Y aura-t-il une suite ? Ou autre chose ? Surprise ? On verra, demain est un autre jour et une autre année !

J’espère que votre année 2014 aura été aussi bonne que la mienne. Je vous souhaite une encore meilleure année 2015 ! A l’année prochaine !

Jour 364 – Leçon 5 : feedback

feedbackLeçon 5 : feedback. Apprendre est un aspect essentiel de la vie. On passe son existence à apprendre. Il est donc primordial d’apprendre de ce que l’on fait aussi. Ainsi, le feedback est essentiel. Son propre feedback, ses impressions, son analyse, ainsi que celui des personnes avec lesquelles vous partagez le projet.

Un moyen est de tenir un journal afin d’analyser ce qui s’est passé, comment cela s’est passé et ce qu’il convient de changer. Par exemple, donc mon cas, ce fut le moment de la publication des articles, ainsi que celui de leur écriture. J’ai changé plusieurs fois pour au final revenir à l’écriture tôt le matin, planifiée.

D’un autre le feedback d’autrui est important. Que cela soit au niveau des commentaires, ou des remarques que me faisaient certains d’entre vous, sur la qualité, les sujets, la grammaire (merci à mon épouse qui ne me ménage pas). Tout feedback est important. Il faut l’intégrer et en tirer parti. Parfois, il est possible de passer outre, mais il convient de l’écouter. Il y a toujours une vérité dans le retour d’autrui.

Jour 363 – Leçon 4 : démarrer

cléLeçon 4 : démarrer. Aussi bonne que soit votre planification, aussi bonne que soit votre discipline, sans action, définir des objectifs ne sert à rien d’autre qu’engendrer frustration et ressentiment.

Il arrive fréquemment que la paralysie guette. Peur de rater, peur de ne pas prendre la bonne décision, peur de ne pas avoir toutes les données nécessaires, etc., etc., etc. Il existe des milliers de peur qui paralyse et font repousser l’action aux calendes grecques. La peur ne doit pas empêcher d’avancer. La peur est juste un signal qui vous indique que vous sortez de votre zone de confort. Et c’est un BON signal. Elle signifie que vous êtes sur le point d’apprendre quelque chose, d’étendre vos expériences. Nietzsche disait que ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort. Si tous les psychologues ne sont pas toujours d’accord avec cette affirmation, il est indéniable que votre expérience s’en trouvera renforcée.

Il convient donc de démarrer. De commencer. De passer de la réflexion à l’action. Dans la précédent leçon, je préconisais de penser grand et de démarrer petit. C’est crucial. Même si vous voulez créer le prochain Microsoft ou Google, il va falloir écrire la première ligne de code. Si vous voulez faire le tour du monde en voilier, il va falloir apprendre à naviguer.

Le futur est difficile à prédire. Toute personne sensée ayant réussi un projet qui lui tenait à cœur vous dira que rien ne s’est tout à fait passer comme prévu. Mais cela a été une expérience enrichissante et épanouissante, même si parfois cela fut éprouvant. Toutes ont démarré. Cent pourcents des gagnants ont joué, écrivait la Française des Jeux pour inciter le chaland à faire une grille de Loto. Cent pourcents des projets réussis sont partis d’une action toute simple.

Le chemin ne sera pas linéaire. Les surprises seront nombreuses. Les échecs surviendront. Les erreurs devront être payées. L’expérience laissera des traces. Mais in fine vous vous retournerez et serez fier de ce que vous aurez réalisé. Il suffit juste de démarrer. L’action est addictive. Un peu comme la course à pied. Relisez les billets sur les endorphines et la dopamine !

Même si vous aimez vous prélassez dans une contemplation béate de la vie, rien n’est plus satisfaisant que de faire quelque chose. Ce sont parfois les choses simples qui apportent le plus de satisfaction. Une chose est sûre : il faut mieux être acteur de sa propre vie que spectateur de celles des autres. Démarrez !

Jour 362 – Leçon 3 : petite action, grande conséquence

elephantLeçon 3 : petite action, grande conséquence. Quelle que soit la tâche à réaliser, la décomposer en séries de plus petites actions est non seulement indispensable, cela est un des gages de la réussite. Comme on a coutume de le dire, Rome ne s’est pas faite en un jour. Fille de la discipline, l’action quotidienne planifiée rapproche de l’objectif.

Les anglais disent “Thing Big, Start Small”. J’en ai fait un billet, le deux cent quatrième. Quelle simple vérité ! L’enchainement de petites actions coordonnées, réalisées en temps et en heure, crée cette grande action nécessaire à l’atteinte de l’objectif fixé.

Bien évidemment cela n’empêche pas la loi de Murphy, la fameuse loi de l’emmerdement maximum, de frapper au mauvais moment. Elle sera toujours là sous la forme d’un retard de livraison, d’une mauvaise qualité d’un produit, de la défection d’un membre de l’équipe, du changement de direction d’un client. Il est cependant infiniment plus simple de corriger à mi-course, et souvent moins coûteux, que de boucler « à l’arrache » un projet mal ficelé.

Un autre avantage de la décomposition en petites actions et en leur réalisation est la visibilité de la progression. Psychologiquement cela a un impact énorme sur le moral, particulièrement quand on passe par une phase de plateau durant laquelle les choses ne semblent plus évoluer. En regardant ce qui a déjà été accompli, on en constate les progrès et on voit l’objectif se rapprocher. En voulant courir avant de vouloir marcher, on prend le risque de ne rien faire par découragement, et de blâmer le système alors qu’il n’y ait pour rien. Il existe, il faut en tirer parti.

Un des aspects du projet des billets quotidiens a été que chacun d’entre eux ne demande pas longtemps, généralement. Dix à quinze minutes ! Quand tout va bien. Jusqu’à trente quand l’idée ne cristallise pas. Cependant, si, comme cela m’est arrivé quelques fois, vous en ratez un ou deux, ce n’est plus quinze minutes qu’il faut trouver, c’est quarante-cinq, voire plus. Le stress s’accumule, la qualité est moindre, les durées s’allongent. En planifiant et en ayant la discipline nécessaire, l’effort disparait, seule reste le plaisir. De l’action, de l’accomplissement, du progrès réalisé.

How do you eat an elephant ? One bite at a time!

Jour 361 – Leçon 2 : discipline

disciplineLeçon 2 : discipline. Quand on évoque le terme discipline, on pense soit à l’armée, soit à l’école. Pourtant, il n’est pas possible de réaliser quelque projet que ce soit, dans les délais impartis, avec la qualité et les ressources prévues, sans discipline. C’est une notion qui semble s’être perdue au fil des années, les pédagogues la remplaçant par la créativité et la libre expression.

Sans discipline, aucun accomplissement n’est possible. Vous pouvez relire cent fois la phrase précédente si cela vous chante. Cependant, discipline ne veut pas dire douleur, souffrance. La discipline est simplement le fait de faire ce que l’on a dit que l’on ferait en temps et en heure. La discipline devient vite habitude, au point où elle se fait oublier, voire apprécier.

Il a été des jours où l’inspiration ne venait pas ; l’idée ne se cristallisait pas. J’utilisais alors les mécanismes d’écritures automatiques ou partais pour un jogging en forêt, ou prenais un magazine et le feuilletais. Tout devenait propice à trouver une idée sur laquelle écrire quelques phrase. Rapidement, cela a fait partie de ma routine matinale. Au point, que les matins d’inspirations, je pouvais écrire deux ou trois billets, prenant de l’avance, voire rattrapant du retard. Car j’en ai parfois eu, surtout en vacances.

Avec un peu d’organisation et en gardant un œil sur l’objectif, la discipline s’installe et chaque jour, l’action nécessaire se met en place, simplement. C’est cette discipline qui triomphe de l’objectif. Ce n’est pas courir un marathon qui est difficile (et j’en ai couru et fini quelques-uns), c’est courir tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente, pour être prêt le jour J. La discipline est libératrice quand elle est l’essence du moteur permettant d’atteindre l’objectif.

Jour 360 – Leçon 1 : objectif à atteindre

moleskineLeçon 1 : objectif à atteindre. Je décline en cinq leçons d’ici le 30 décembre, les cinq choses importantes que j’ai apprises ou renforcées cette année avec la publication d’un billet tous les jours sur ce blog. Ces cinq leçons serviront à mon billet du 1er janvier 2015 dans lequel j’exposerai mes objectifs de l’année et les moyens mis en œuvre pour les réaliser. Ces cinq leçons ne sont en rien compliquées ni nouvelles. Elles sont juste les cinq principales décisions et actions à prendre et entreprendre pour réaliser tout projet personnel ou professionnel. Ce sont ces cinq leçons qui m’ont fait écrire ces trois cent soixante-cinq billets, entre autres choses. Car ce ne fut qu’un objectif parmi d’autres.

Il s’agit en effet de la première leçon : avoir un objectif à atteindre. Il n’est pas de bon vent pour le bateau qui n’a pas de port, dit-on, en attribuant cette maxime à Confucius. Comme savoir si vous êtes arrivé quand vous ne savez pas où aller ? Cela semble un truisme, une vérité banale quoi ! Cependant, avez-vous, en début d’année, une idée précise de ce que vous voulez réaliser ? Un objectif du style : le 30 juin au plus tard, j’aurais mis de côté dix mille euros.

Comme je l’ai précédemment écrit aussi, un objectif doit être SMART : Simple, Mesurable, Atteignable, Réaliste, avec une limite dans le Temps.

  • Simple : il doit pouvoir s’énoncer en termes clairs, non ambigus. Si vous voulez apprendre l’anglais, indiquez que vous devez pouvoir suivre une conversation. Si vous voulez donner de votre temps à une organisation caritative, indiquez que vous faites partie de telle ou telle organisation. Si vous voulez une nouvelle voiture, donnez-en la marque. En gros, faites simple et direct, sans tourner autour du pot.
  • Mesurable : il doit y avoir un moyen de mesurer que vous avez atteint l’objectif décrit. Un chiffre, une couleur, une caractéristique particulière. Là encore l’ambiguïté n’est pas de mise. Du direct ! Dix mille euros, une semaine, rouge, deux mille mètre carrés, Paris, Pékin, Buenos Aires. Quelque chose de vérifiable sans aucune ambiguité.
  • Atteignable : inutile de vouloir vous produire au Madison Square Garden dans six mois. Non que ce soit totalement impossible, mais à ce fixer un objectif trop haut, trop grand, trop fort, on se met dans une situation d’échec. Certes il faut « think big », comme le disent les anglo-saxons, mais il faut que ce big ne soit pas trop big !
  • Réaliste : cela va de pair avec la possibilité d’atteinte. Si votre objectif semble atteignable, il faut aussi qu’il soit réaliste. Par exemple, aller faire un séjour dans l’ISS (la station spatiale internationale) est certainement atteignable par certains. Cela semble cependant totalement irréaliste si vous n’êtes pas sur la liste des prétendants.
  • Limité dans le temps : Il faut une date de fin, à partir de laquelle vous pouvez confronter l’atteinte de votre objectif en le mesurant. Savez-vous converser en anglais avec cet ami qui ne parle pas d’autres langues ? Êtes-vous un membre actif de l’organisation caritative que vous souhaitiez ? Êtes-vous au volant de la voiture que vous vouliez ? Fixez donc une date, là encore réaliste, pas trop éloignée, pas trop près non plus.

La première étape est donc de se fixer un objectif. Le mieux est de l’écrire. Ce que je fais d’habitude est, après avoir bien réfléchi, tout tourner dans ma tête, en avoir parlé avec des proches, et jeter un nombre important de brouillon, je note mes objectifs de l’année sur la première page d’un cahier Moleskine. Il ne me quittera pas de l’année, je prendrais toutes mes notes dessus, et surtout me permettra de biffer mes objectifs au fur et à mesure de leur atteinte. Simple et efficace. Allez, au travail !

 

Photo (c) moleskine.com, 2014

Jour 359 – Joyeux Noël !

noelJoyeux Noël ! Quoi que vous ai apporté le Père Noël, Santa Claus ou Saint Nicolas, je vous souhaite tout le bonheur du monde, santé et prospérité. Et surtout, surtout, voyez la vie de façon positive. Il existe toujours un point noir sur une page blanche. Il existe toujours une lueur d’espoir au milieu des pires situations. C’est sur le blanc qu’il faut parier et construire. Encore une fois Joyeux Noël !

Jour 358 – Stop

stopStop. C’est bientôt Noël. Que l’on soit chrétien ou non, croyant ou non, arrêtez tout et dites stop ! Stop à la haine ! Stop à l’égoïsme ! Stop à la discrimination ! Stop à la méchanceté ! Stop aux mensonges ! Stop au repli sur soi ! Stop au racisme ! Stop au « bashing » de toute sorte ! Stop à l’obscurantisme ! Stop à l’agressivité ! Stop au mépris ! Stop au ressentiment ! Stop à la jalousie ! Stop à la terreur ! Stop aux regrets !

Tous ces sentiments et actions sont des choix. Conscients ou non, il n’appartient qu’à chacun d’entre nous de nous en débarrasser. Choisir sa vie, c’est choisir ses sentiments et ses actions. Ce n’est pas l’environnement qui décide à notre place, c’est nous qui réagissons ou agissons. Alors, prenez la décision d’arrêter tout ça. Cela ne sert à rien d’autre qu’à détruire. Construisons !

Jour 357 – Année

2015Année. Trois cent soixante-cinq ou six jours. C’est la longueur de l’année terrestre, c’est-à-dire la durée qu’il faut à la Terre pour faire le tour complet du soleil sur son orbite. C’est une contrainte spatiale qui appelle à compter en année.

En une année, il se passe un nombre considérable d’événements ou pas. Ou pas, si vous décidez qu’une année, c’est juste le temps qui passe. Si vous vous fixez des objectifs et voulez faire quelque chose de significatif de votre vie, alors une année c’est long et c’est court, c’est un important jalon. C’est une durée de référence qui permet de faire énormément de choses, mais qui surtout permet de mettre nos vies en perspective.

Je vous remercie d’avoir été les lecteurs de mes « idées » et de m’avoir accompagné au fil de ces jours. Je vous souhaite une excellente année 2015 et de merveilleuses fêtes de fin d’année. Toute fin est le commencement de quelque chose d’autres ! Joyeux commencement !

Jour 356 – Orage

orageOrage. Le spectacle de l’orage est fascinant. Inquiétant aussi, tant l’énergie y est puissante. C’était une des matières importantes de l’aérologie du brevet de pilote. Ça doit toujours l’être. Les vents cisaillant dans un orage peuvent mettre un avion en pièce.

Comme de nombreuses choses de la nature, l’orage fascine. Il provoque toute sorte de catastrophe à commencer par la foudre qui tombe au mauvais endroit, aux inondations aussi soudaines que violentes. Regarder un cumulo-nimbus croitre et se transformer petit à petit en enclume, puis déverser énergie et pluie est un spectacle rare et intense. Les couleurs sont magnifiques, la puissance appelle à l’humilité. Vive les orages !