Règle numéro 3: et oui, l’optimisme, meilleur remède face à la crise…

En passant prendre l’avion, je prends le Nouvel Obs, pour sa Une : « 2009 comment les Français vont affronter la crise« . Hummm, il doit y avoir du lourd me dis-je là dedans. Et bien surprise, surprise. Voici quelques extrait de l’intro longue et instructive de Denis Muzet, professeur à Paris I, fondateur de l’institut Médiascopie :

  • Dans notre société de la « mal info », dominée par l’info brève et continue que déversent de façon cumulative les médias du matin jusqu’au soir, l’individu est aussi submergé par le récit de la catastrophe, qui ajoute à sa part d’inquiétude.
  • Les perceptions que les Français ont de la crise dépendent directement de son traitement médiatique.
  • Le paradoxe est que les médias…[lui] donne aussi une forme [à la crise]appropriable à ce qui n’était que chaos

L’Acte 1 est donc écrit : les médias manipulent l’opinion et font de la crise une hydre qu’elle n’est sans doute pas. Même si elle est économiquement et socialement sérieuse. Je continue les citations :

  • Cette crise met en cause les excès d’une société dominée par la financiarisation de l’économie, d’un société qui a perdu de vue l’Homme au profit de l’Argent
  • Au fond la crise a surtout fait une victime : la société elle-même et le sens qu’on lui prête.

Fin de l’Acte 2 : Redonner un sens à sa vie ! Et je continue, le meilleur est à venir :

  • C’est à l’individu, dans ces conditions, de se débrouiller pour donner du sens à la crise, car on n’en sortira que quand le sens reviendra
  • Nous avons été frappé, lors de notre enquête, de voir à quel point les Français que nous rencontrions considéraient que la crise étaient finalement bénéfique.
  • La crise appelle de nouveaux comportements, de nouvelles valeurs, de nouvelles manières d’être et de vivre ensemble.

Fin de l’Acte 3 : chacun a un rôle à jouer, il convient de tout réinventer. C’est parti mon quiqui…

Que du bonheur pendant ces quatre pages d’intro et pendant l’analyse qualitative de l’enquête, dont les acteurs se trouvent dans tous les milieux sociaux. En résumé rapide:

  1. Débranchez la télé pour ne plus être abruti par les abrutis du journal de 20 heures
  2. Faites vos comptes avec un autre oeil sur la consommation et sur l’épargne (je vais revenir en détail sur la règle numéro 2)
  3. Cultivez l’optimisme et partagez-le autour de vous.

Ce sont nos trois premières règles de sortie de crise. Je vous offre la quatrième, car elle est abordée dans l’enquête du Nouvel Obs : Règle numéro 4 : Prenez vos responsabilités ! La suite très bientôt…

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